La République turque autoproclamée de Chypre-Nord (RTCN) a voté dimanche dernier pour élire son "président", qui sera chargé de conduire la relance des pourparlers de paix avec les Chypriotes-grecs plus de 40 ans après la partition de l'île méditerranéenne. La République turque autoproclamée de Chypre-Nord (RTCN) a voté dimanche dernier pour élire son "président", qui sera chargé de conduire la relance des pourparlers de paix avec les Chypriotes-grecs plus de 40 ans après la partition de l'île méditerranéenne. Pour ce second tour, où s'affrontent le "président" sortant, le nationaliste Dervis Eroglu et Mustafa Akinci (centregaucheEnviron 176.000 inscrits sont appelés à voter dans ce petit bout de territoire non reconnu par la communauté internationale, qui occupe le tiers nord de Chypre. "Pour notre futur, pour le futur de l'île, il est important de voter", explique, dans un bureau de vote de Nicosie, Arman Anik, 38 ans. "Nous entrons dans une période critique, et il est important de donner le poste à la bonne personne". Dervis Eroglu, arrivé en tête au premier tour le 19 avril, est cependant donné perdant par la majorité des sondages face au vétéran de la politique chypriote-turque, Mustafa Akinci. Cet ancien maire de la partie nord (occupée) de la capitale Nicosie, coupée en deux depuis 1974, a travaillé de longues années avec son homologue chypriote-grec notamment dans la mise en ?uvre d'un plan d'urbanisme pour la vieille ville de Nicosie. M. Akinci, qui a pris comme symbole une branche d'olivier, "symbole de la paix", a déclaré après avoir voté à Nicosie qu'il y avait eu des "développements indésirables" dans la campagne. L'entourage de Dervis Ergolu, 77 ans, a accusé notamment M. Akinci de vouloir ôter un gigantesque drapeau chyprioteturc peint à flanc de montagne face à Nicosie. Et les organisateurs du scrutin ont annoncé une enquête sur des allégations selon lesquelles 50 bulletins de vote avaient disparus d'un bureau à Famagouste. Chypre est divisée depuis l'invasion en 1974 de son tiers nord par la Turquie en réaction à un coup d'Etat nationaliste visant à rattacher l'île à la Grèce. La RTCN, créée en 1983 et sous le coup de sanctions internationales, est uniquement reconnue par Ankara, qui contribue à un tiers de son budget, et finance l'immense Pour ce second tour, où s'affrontent le "président" sortant, le nationaliste Dervis Eroglu et Mustafa Akinci (centregaucheEnviron 176.000 inscrits sont appelés à voter dans ce petit bout de territoire non reconnu par la communauté internationale, qui occupe le tiers nord de Chypre. "Pour notre futur, pour le futur de l'île, il est important de voter", explique, dans un bureau de vote de Nicosie, Arman Anik, 38 ans. "Nous entrons dans une période critique, et il est important de donner le poste à la bonne personne". Dervis Eroglu, arrivé en tête au premier tour le 19 avril, est cependant donné perdant par la majorité des sondages face au vétéran de la politique chypriote-turque, Mustafa Akinci. Cet ancien maire de la partie nord (occupée) de la capitale Nicosie, coupée en deux depuis 1974, a travaillé de longues années avec son homologue chypriote-grec notamment dans la mise en ?uvre d'un plan d'urbanisme pour la vieille ville de Nicosie. M. Akinci, qui a pris comme symbole une branche d'olivier, "symbole de la paix", a déclaré après avoir voté à Nicosie qu'il y avait eu des "développements indésirables" dans la campagne. L'entourage de Dervis Ergolu, 77 ans, a accusé notamment M. Akinci de vouloir ôter un gigantesque drapeau chyprioteturc peint à flanc de montagne face à Nicosie. Et les organisateurs du scrutin ont annoncé une enquête sur des allégations selon lesquelles 50 bulletins de vote avaient disparus d'un bureau à Famagouste. Chypre est divisée depuis l'invasion en 1974 de son tiers nord par la Turquie en réaction à un coup d'Etat nationaliste visant à rattacher l'île à la Grèce. La RTCN, créée en 1983 et sous le coup de sanctions internationales, est uniquement reconnue par Ankara, qui contribue à un tiers de son budget, et finance l'immense