Le Conseil de sécurité de l'ONU a de nouveau exhorté lundi dernier les Chypriotes grecs et turcs à intensifier leurs négociations en vue d'une réunification de l'île divisée depuis 1974. Il a aussi prorogé de six mois, jusqu'au 15 juin, le mandat de la force de paix de l'ONU à Chypre, l'Unficyp, qui expirait le 15 décembre. L'Unficyp est en place depuis 45 ans. Le Conseil a pris cette décision dans une résolution adoptée par 14 voix contre une, celle de la Turquie qui, comme en juin dernier, a voté contre pour des raisons de principe. Son ambassadeur, Ertugrul Apakan, a déploré que la communauté internationale considère le gouvernement de la République de Chypre (chypriote grec) comme le représentant légitime de l'ensemble de l'île et que ce fait soit reflétées dans le texte des résolutions de l'ONU. La résolution 1898 "souligne l'existence d'une occasion rare de faire des progrès décisifs" et "accueille avec satisfaction les progrès réalisés jusqu'ici dans les négociations" de réunification. S'adressant aux deux parties de l'île, le Conseil de sécurité demande "qu'il soit tiré pleinement parti de ces possibilités, notamment grâce à une intensification des négociations" et à la participation à ces pourparlers "dans un esprit constructif et ouvert". Il les encourage également à "mettre en œuvre les mesures de confiance et à en conclure de nouvelles, y compris l'ouverture de nouveaux points de passage" entre les deux parties de l'île. L'Unficyp a été déployée sur l'île en 1964 pour tenter de mettre fin aux violences intercommunautaires. Aujourd'hui, elle a pour tâche de surveiller la ligne qui sépare le nord et le sud de l'île. Chypre est divisée depuis l'invasion par l'armée turque de sa partie nord en 1974, en réponse à un coup d'Etat de nationalistes chypriotes grecs soutenus par la junte militaire alors au pouvoir à Athènes, qui voulaient rattacher l'île à la Grèce. La République turque de Chypre du nord (RTCN, autoproclamée) n'est reconnue que par la Turquie, qui y maintient des troupes. Des pourparlers de paix sous l'égide de l'ONU ont commencé l'année dernière entre le président de la République de Chypre, Demetris Christofias, et le dirigeant de la RTCN, Mehmet Ali Talat. L'élection en février 2008 du communiste Christofias à la présidence chypriote a relancé l'espoir d'une solution négociée, après des années de blocage et l'échec d'un plan onusien rejeté en 2004 par les Chypriotes-grecs. Le Conseil de sécurité de l'ONU a de nouveau exhorté lundi dernier les Chypriotes grecs et turcs à intensifier leurs négociations en vue d'une réunification de l'île divisée depuis 1974. Il a aussi prorogé de six mois, jusqu'au 15 juin, le mandat de la force de paix de l'ONU à Chypre, l'Unficyp, qui expirait le 15 décembre. L'Unficyp est en place depuis 45 ans. Le Conseil a pris cette décision dans une résolution adoptée par 14 voix contre une, celle de la Turquie qui, comme en juin dernier, a voté contre pour des raisons de principe. Son ambassadeur, Ertugrul Apakan, a déploré que la communauté internationale considère le gouvernement de la République de Chypre (chypriote grec) comme le représentant légitime de l'ensemble de l'île et que ce fait soit reflétées dans le texte des résolutions de l'ONU. La résolution 1898 "souligne l'existence d'une occasion rare de faire des progrès décisifs" et "accueille avec satisfaction les progrès réalisés jusqu'ici dans les négociations" de réunification. S'adressant aux deux parties de l'île, le Conseil de sécurité demande "qu'il soit tiré pleinement parti de ces possibilités, notamment grâce à une intensification des négociations" et à la participation à ces pourparlers "dans un esprit constructif et ouvert". Il les encourage également à "mettre en œuvre les mesures de confiance et à en conclure de nouvelles, y compris l'ouverture de nouveaux points de passage" entre les deux parties de l'île. L'Unficyp a été déployée sur l'île en 1964 pour tenter de mettre fin aux violences intercommunautaires. Aujourd'hui, elle a pour tâche de surveiller la ligne qui sépare le nord et le sud de l'île. Chypre est divisée depuis l'invasion par l'armée turque de sa partie nord en 1974, en réponse à un coup d'Etat de nationalistes chypriotes grecs soutenus par la junte militaire alors au pouvoir à Athènes, qui voulaient rattacher l'île à la Grèce. La République turque de Chypre du nord (RTCN, autoproclamée) n'est reconnue que par la Turquie, qui y maintient des troupes. Des pourparlers de paix sous l'égide de l'ONU ont commencé l'année dernière entre le président de la République de Chypre, Demetris Christofias, et le dirigeant de la RTCN, Mehmet Ali Talat. L'élection en février 2008 du communiste Christofias à la présidence chypriote a relancé l'espoir d'une solution négociée, après des années de blocage et l'échec d'un plan onusien rejeté en 2004 par les Chypriotes-grecs.