Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé hier depuis Constantine, à faire prévaloir la sagesse dans l'affaire des enseignants contractuels contestataires. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé hier depuis Constantine, à faire prévaloir la sagesse dans l'affaire des enseignants contractuels contestataires. En marge de l'inauguration du dédoublement de la RN 20 dans le cadre d'une visite de travail dans la wilaya, Sellal a souligné que "l'Algérie est un Etat de droit et qu'il est impératif de respecter les lois". Il a souligné, dans ce sens, que "la loi exige de passer par un concours de recrutement obéissant à la nécessité d'assurer l'égalité des chances pour tous", rappelant, dans le même contexte, la volonté du gouvernement à "donner la priorité à ces enseignants". Le Premier ministre, appelant à "ne pas politiser" la grogne des enseignants contractuels contestataires, a soutenu que ces enseignants ont "toutes les compétences et les chances de réussir à l'examen de recrutement". Il est à souligner d'ailleurs que les négociations entre le ministère de la tutelle et les grévistes sont au point zéro, chacun campe sur sa position et l'issue de la crise tarde à être trouvée. Malgré les appels à la sagesse de quelques organisations de partie civile pour éviter tout dérapage. Ainsi que les garanties de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, de prendre en considération les années d'exercice de ces enseignants grévistes. Mais ces derniers ne décolèrent pas. Ils sont déterminés à aller jusqu'au bout, à savoir leurs titularisations sans passer par le concours de recrutement. La date butoir des inscriptions au concours étant arrivée à sa fin, la ministre de l'Education nationale avance que "90 % des enseignants contractuels inscrits seront au rendez-vous le 30 avril" les enseignants contractuels, de leur côté, ont démenti ces propos, considèrant que ces déclarations ont pour "but de briser leur mouvement". Les déclarations se multiplient de part et d'autre. Cette fois-ci, c'est le ministère de l'Intérieur qui intervient en demandant aux enseignants contractuels de "rentrer chez eux". "La solution sécuritaire s'impose", selon le ministre de l'Intérieur. L'intervention du ministre de l'Intérieur a eu lieu dans la journée de jeudi dernier en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Il a annoncé que "des mesures seront prises pour la préservation de l'ordre public, en cas de persistance du mouvement de protestation des enseignants contractuels à Boudouaou." La pression est montée d'un cran depuis "l'arrivée d'un impressionnant dispositif de sécurité autour de la place où est observé le sit-in, empêchant ainsi tout accès ou sortie, même pour les cas urgents", selon nos sources. Malgré cette situation, les grévistes tentent de garder leur sang-froid et de poursuivre leur action. Ils jugent ces pratiques "abusives et dictées par des considérations purement bureaucratiques". La tutelle reste intransigeante sur sa décision, affirmant appliquer la "réglementation en la matière, en maintenant le concours de recrutement, conformément aux lois de la République." Les grévistes et les différents syndicats qui les soutiennent, commencent à se mobiliser pour tenter de trouver une solution, en encourageant la voie du dialogue. En marge de l'inauguration du dédoublement de la RN 20 dans le cadre d'une visite de travail dans la wilaya, Sellal a souligné que "l'Algérie est un Etat de droit et qu'il est impératif de respecter les lois". Il a souligné, dans ce sens, que "la loi exige de passer par un concours de recrutement obéissant à la nécessité d'assurer l'égalité des chances pour tous", rappelant, dans le même contexte, la volonté du gouvernement à "donner la priorité à ces enseignants". Le Premier ministre, appelant à "ne pas politiser" la grogne des enseignants contractuels contestataires, a soutenu que ces enseignants ont "toutes les compétences et les chances de réussir à l'examen de recrutement". Il est à souligner d'ailleurs que les négociations entre le ministère de la tutelle et les grévistes sont au point zéro, chacun campe sur sa position et l'issue de la crise tarde à être trouvée. Malgré les appels à la sagesse de quelques organisations de partie civile pour éviter tout dérapage. Ainsi que les garanties de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, de prendre en considération les années d'exercice de ces enseignants grévistes. Mais ces derniers ne décolèrent pas. Ils sont déterminés à aller jusqu'au bout, à savoir leurs titularisations sans passer par le concours de recrutement. La date butoir des inscriptions au concours étant arrivée à sa fin, la ministre de l'Education nationale avance que "90 % des enseignants contractuels inscrits seront au rendez-vous le 30 avril" les enseignants contractuels, de leur côté, ont démenti ces propos, considèrant que ces déclarations ont pour "but de briser leur mouvement". Les déclarations se multiplient de part et d'autre. Cette fois-ci, c'est le ministère de l'Intérieur qui intervient en demandant aux enseignants contractuels de "rentrer chez eux". "La solution sécuritaire s'impose", selon le ministre de l'Intérieur. L'intervention du ministre de l'Intérieur a eu lieu dans la journée de jeudi dernier en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Il a annoncé que "des mesures seront prises pour la préservation de l'ordre public, en cas de persistance du mouvement de protestation des enseignants contractuels à Boudouaou." La pression est montée d'un cran depuis "l'arrivée d'un impressionnant dispositif de sécurité autour de la place où est observé le sit-in, empêchant ainsi tout accès ou sortie, même pour les cas urgents", selon nos sources. Malgré cette situation, les grévistes tentent de garder leur sang-froid et de poursuivre leur action. Ils jugent ces pratiques "abusives et dictées par des considérations purement bureaucratiques". La tutelle reste intransigeante sur sa décision, affirmant appliquer la "réglementation en la matière, en maintenant le concours de recrutement, conformément aux lois de la République." Les grévistes et les différents syndicats qui les soutiennent, commencent à se mobiliser pour tenter de trouver une solution, en encourageant la voie du dialogue.