Le prince saoudien Mohammed bin Salman, chargé de la politique pétrolière du royaume, a déclaré que Ryad avait la capacité de relancer sans attendre sa production d'or noir, voire de la doubler pratiquement à long terme. Le prince saoudien Mohammed bin Salman, chargé de la politique pétrolière du royaume, a déclaré que Ryad avait la capacité de relancer sans attendre sa production d'or noir, voire de la doubler pratiquement à long terme. Ses propos relativisent la perspective de signature d'un accord sur un gel de la production pétrolière mondiale, lors d'une réunion prévue dimanche à Doha. Le vice-prince héritier a déclaré à Bloomberg que le royaume saoudien ne restreindrait sa production que si l'ensemble des autres grands pays producteurs, dont l'Iran, acceptaient également de geler leur production. Or, a-t-on appris samedi auprès de deux sources proches du dossier, l'Iran ne participera pas à la réunion prévue dimanche au Qatar. La production de l'Iran a déjà dépassé les 3,5 millions de barils par jour (bpj) et ses exportations devraient atteindre les deux millions de bpj en mai, a dit samedi le vice-ministre iranien du Pétrole, cité par l'agence de presse nationale iranienne Irna. Les marchés ne s'attendent a priori pas à une issue décisive à la réunion de Doha. "Sauf surprise totale, il est probable que la réunion de Doha dimanche entre Opep et non-Opep débouchera sur un résultat de compromis et que cela reviendra à un écran de fumée, ni plus ni moins", estimait vendredi soir un trader sur le Nymex, le marché de l'énergie, où les cours du pétrole ont terminé sur une baisse marquée. Si les grands producteurs s'entendent sur un gel, l'Arabie saoudite, a dit le prince Mohammed, plafonnera sa part de marché entre 10,3 et 10,4 millions de bpj. Le prince a ajouté que l'Arabie pourrait porter sa production à 11,5 millions de bpj tout de suite, puis à 12,5 millions dans six à neuf mois "si nous le souhaitons". "Je ne sousentends pas que nous devrions produire davantage, mais que nous avons la capacité de produire plus", a-t-il dit. "Nous pouvons produire 20 millions de bpj si nous investissons dans les capacités d'extraction, mais ne nous ne pouvons pas aller au-delà des 20 millions", dit-il. Ses propos relativisent la perspective de signature d'un accord sur un gel de la production pétrolière mondiale, lors d'une réunion prévue dimanche à Doha. Le vice-prince héritier a déclaré à Bloomberg que le royaume saoudien ne restreindrait sa production que si l'ensemble des autres grands pays producteurs, dont l'Iran, acceptaient également de geler leur production. Or, a-t-on appris samedi auprès de deux sources proches du dossier, l'Iran ne participera pas à la réunion prévue dimanche au Qatar. La production de l'Iran a déjà dépassé les 3,5 millions de barils par jour (bpj) et ses exportations devraient atteindre les deux millions de bpj en mai, a dit samedi le vice-ministre iranien du Pétrole, cité par l'agence de presse nationale iranienne Irna. Les marchés ne s'attendent a priori pas à une issue décisive à la réunion de Doha. "Sauf surprise totale, il est probable que la réunion de Doha dimanche entre Opep et non-Opep débouchera sur un résultat de compromis et que cela reviendra à un écran de fumée, ni plus ni moins", estimait vendredi soir un trader sur le Nymex, le marché de l'énergie, où les cours du pétrole ont terminé sur une baisse marquée. Si les grands producteurs s'entendent sur un gel, l'Arabie saoudite, a dit le prince Mohammed, plafonnera sa part de marché entre 10,3 et 10,4 millions de bpj. Le prince a ajouté que l'Arabie pourrait porter sa production à 11,5 millions de bpj tout de suite, puis à 12,5 millions dans six à neuf mois "si nous le souhaitons". "Je ne sousentends pas que nous devrions produire davantage, mais que nous avons la capacité de produire plus", a-t-il dit. "Nous pouvons produire 20 millions de bpj si nous investissons dans les capacités d'extraction, mais ne nous ne pouvons pas aller au-delà des 20 millions", dit-il.