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Valls se justifie
Près d'un mois après son tweet
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 05 - 2016

Le Premier ministre français, Manuel Valls a attendu près d'un mois pour réagir et s'expliquer concernant la photo prise avec le président de la République Abdelaziz Bouteflika. Après la tempête médiatique et politique qu'a suscitée son tweet, Valls a appelé au téléphone son homologue, Abdelmalek Sellal, pour lui expliquer le sens de son acte. L'information a été révélée par Le Parisien dans son édition d'hier.
Le Premier ministre français, Manuel Valls a attendu près d'un mois pour réagir et s'expliquer concernant la photo prise avec le président de la République Abdelaziz Bouteflika. Après la tempête médiatique et politique qu'a suscitée son tweet, Valls a appelé au téléphone son homologue, Abdelmalek Sellal, pour lui expliquer le sens de son acte. L'information a été révélée par Le Parisien dans son édition d'hier.
Sous le titre «Algérie : Valls s'explique », le quotidien, qui cite des sources à Matignon, affirme que Manuel Valls a assuré M. Sellal de sa «bonne foi» en précisant n'avoir jamais voulu nuire à l'image du président Bouteflika ni encore moins à celle de l'Algérie. «A Matignon, on juge ces attaques complètement infondées.
Valls, qui plaide sa bonne foi, a quand même dû se fendre d'un coup de téléphone à son homologue algérien, Abdelmalek Sellal, pour s'expliquer », écrit Le Parisien. Par cet appel, le Premier ministre français veut ainsi clore cette affaire pour passer à autre chose. C'est la première réaction officielle de Manuel Valls à la polémique suscitée par son tweet. Des chefs de partis politiques ont vivement dénoncé ce tweet.
Si Valls plaide sa bonne foi, des chefs politiques en Algérie l'ont bien accusé d'avoir publié délibérément cette photo pour «se venger des responsables algériens qui ne lui auraient pas donné les contrats qu'il était venu chercher». Ahmed Ouyahia, en sa qualité de secrétaire général par intérim du RND, avait dénoncé un «comportement abject».
«Lors d'une précédente intervention, j'avais dénoncé une certaine opposition intérieure qui agit en relais de l'adversité extérieure revancharde et nous venons d'en avoir une nouvelle preuve avec cette histoire de photo du Président Bouteflika», avait-il déclaré, estimant qu'«en France, qui veut bâtir un partenariat d'exception avec l'Algérie, subsistent des revanchards qui ne veulent pas admettre que l'Algérie de papa est finie et que l'Algérie est bien indépendante au prix de un million et demi de martyrs».
Bien plus tard, Amar Saïdani lui emboîtera le pas pour redire, à peu près, la même chose. Dans le communiqué rendu public le Conseil de la nation avait considéré que "la campagne orchestrée contre l'Algérie s'est une fois encore confirmée à travers le comportement répréhensible du Premier ministre français
Manuel Valls après l'honneur qui lui a été fait d'être reçu par le président de la République, un dérapage grave dénotant une intention malveillante et procédant d'un penchant irréfléchi qui transgresse les règles d'éthique, les us diplomatiques et les limites de la décence politique".
Les présidents des commissions des affaires économiques et juridiques de l'APN en ont fait de même et ont, par la suite, réitéré leur plein soutien au chef de l'Etat. Dans un communiqué conjoint rendu public hier, le FCE et l'UGTA ont dénoncé « des manipulations diffamatoires délibérément dirigées » contre l'institution présidentielle. Ces réactions signifient clairement que les relations entre les pays se sont brusquement détériorées.
Sous le titre «Algérie : Valls s'explique », le quotidien, qui cite des sources à Matignon, affirme que Manuel Valls a assuré M. Sellal de sa «bonne foi» en précisant n'avoir jamais voulu nuire à l'image du président Bouteflika ni encore moins à celle de l'Algérie. «A Matignon, on juge ces attaques complètement infondées.
Valls, qui plaide sa bonne foi, a quand même dû se fendre d'un coup de téléphone à son homologue algérien, Abdelmalek Sellal, pour s'expliquer », écrit Le Parisien. Par cet appel, le Premier ministre français veut ainsi clore cette affaire pour passer à autre chose. C'est la première réaction officielle de Manuel Valls à la polémique suscitée par son tweet. Des chefs de partis politiques ont vivement dénoncé ce tweet.
Si Valls plaide sa bonne foi, des chefs politiques en Algérie l'ont bien accusé d'avoir publié délibérément cette photo pour «se venger des responsables algériens qui ne lui auraient pas donné les contrats qu'il était venu chercher». Ahmed Ouyahia, en sa qualité de secrétaire général par intérim du RND, avait dénoncé un «comportement abject».
«Lors d'une précédente intervention, j'avais dénoncé une certaine opposition intérieure qui agit en relais de l'adversité extérieure revancharde et nous venons d'en avoir une nouvelle preuve avec cette histoire de photo du Président Bouteflika», avait-il déclaré, estimant qu'«en France, qui veut bâtir un partenariat d'exception avec l'Algérie, subsistent des revanchards qui ne veulent pas admettre que l'Algérie de papa est finie et que l'Algérie est bien indépendante au prix de un million et demi de martyrs».
Bien plus tard, Amar Saïdani lui emboîtera le pas pour redire, à peu près, la même chose. Dans le communiqué rendu public le Conseil de la nation avait considéré que "la campagne orchestrée contre l'Algérie s'est une fois encore confirmée à travers le comportement répréhensible du Premier ministre français
Manuel Valls après l'honneur qui lui a été fait d'être reçu par le président de la République, un dérapage grave dénotant une intention malveillante et procédant d'un penchant irréfléchi qui transgresse les règles d'éthique, les us diplomatiques et les limites de la décence politique".
Les présidents des commissions des affaires économiques et juridiques de l'APN en ont fait de même et ont, par la suite, réitéré leur plein soutien au chef de l'Etat. Dans un communiqué conjoint rendu public hier, le FCE et l'UGTA ont dénoncé « des manipulations diffamatoires délibérément dirigées » contre l'institution présidentielle. Ces réactions signifient clairement que les relations entre les pays se sont brusquement détériorées.


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