Le discours du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à l'ouverture hier de la 19e rencontre de la tripartite, a été, malgré la difficile conjoncture économique que traverse le pays, empreint d'optimisme. Le discours du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à l'ouverture hier de la 19e rencontre de la tripartite, a été, malgré la difficile conjoncture économique que traverse le pays, empreint d'optimisme. En effet le Premier ministre s'est montré rassurant quant à la capacité du gouvernement de faire face à la crise induite par la chute des prix du baril de pétrole et ses conséquences sur les finances du pays. "Certains ont parié sur le vacillement rapide de l'Algérie. D'autres ont abandonné le navire pour ne pas être comptables d'un naufrage qu'ils pensaient inéluctable" dira Sellal. Et d'ajouter : "Pourtant dans un contexte très difficile et à l'évolution improbable, l'Algérie résiste. Je le dis sans démagogie, la situation est dure et les contraintes sont réelles avec des lendemains incertains, mais économiquement, l'Algérie résiste bien". D'ailleurs il a balayé d'un revers de la main toutes les supputations selon lesquelles le gouvernement a ; à cause d'un manque de moyens financiers, suspendus nombre de projets économiques. "On n'a arrêté aucun projet en cours. Il y a juste eu des gels de certains gros projets qui n'ont pas démarré, notamment dans les secteurs des chemins de fer et des routes et qui, de surcroît, ne demandentpas une grande main d'oeuvre" dira-t-il. Il a aussi cité le gel de la construction des 5 CHU en indiquant que celui d'Alger coûte à lui seul la bagatelle de 1 milliard de dollar. "Les projets de réalisation de logements n'ont pas été gelés" a clamé Sellal avant d'avancer quelques indicateurs économiques pour prouver que le pays résiste bien face à la crise. Ainsi, et malgré "la violence du choc pétrolier" Sellal a fait cas du volume d'importation en baisse de 13,07 % par rapport à la même période de 2015, des réserves de changes établies à 139,9 milliards de dollars, d'un taux d'inflation stabilisé à 4,1 %, d'un niveau de liquidités dans les banques de 1.684 milliards de dinars, ainsi que des crédits à l'économie en constante progression (+ 9 % à la même période de 2015). Et à l'orateur d'invoquer les derniers rapports des institutions financières internationales, à savoir la Banque mondiale et le FMI, qui ont, dira-t-il, corroborées ces données en "accréditant notre démarche économique". Pour lui l'emprunt obligataire lancé par le gouvernement au mois d'avril passé "évolue correctement". Selon Sellal donc l'Algérie est, ainsi, un des rares producteurs de pétrole qui continuent de faire de la croissance et de créer des activités et de l'emploi. A ce titre il a précisé que le nombre des investissements déclarés sur les trois dernières années représente 70 % des créations d'activités depuis 2002, soit, au total, 24.386 projets lancés entre 2013 et 2016. "C'est des signaux forts de confiance des investisseurs en l'économie algérienne" at- il souligné. Cependant, pour Sellal, "la résilience ne doit, en aucun cas, justifier le statu quo ou l'attentisme qui nous serait fatal. On doit bouger maintenant et ensemble pour poursuivre la mue de notre économie". Il a admis que "même si les prix du pétrole remontent cela sera insuffisant pour couvrir le développement socioéconomique. Et c'est là qu'intervient, impérativement, le nouveau modèle de croissance économique que le gouvernement a présenté hier à ses partenaires sociaux, à savoir le patronat et l'UGTA. Un modèle économique qui s'étalera de 2016 à 2019 avec des perspectives à l'horizon 2030 et à travers lequel le gouvernement compte bâtir une économie qui ne dépend pas des hydrocarbures. Le gouvernement vise ainsi à atteindre des niveaux soutenables en matière d'équilibre des finances publiques. Il est aussi question de consolider la justice sociale sans surcoûts économiques, de réformer la fiscalité et de mettre le budget au service de la croissance. Dans ce contexte il a tiré à boulets rouges sur la bureaucratie qui freine le développement. "Il faut arrêter les bureaucrates, ces diables et ces corrompus" a-t-il martelé. Dans ce même ordre d'idées, et évoquant l'épineux problème du foncier industriel, il a pointé du doigt la bureaucratie en affirmant que "le problème ne réside pas en l'absence de la volonté politique, mais dans certaines mentalités". Il a annoncé avoir donné des instructions aux walis pour faciliter l'opération d'octroi du foncier aux industriels. D'ailleurs et pour la première fois des walis étaient présents à la tripartite. Il a plaidé en faveur de la révision du système national de retraite. Cette question constitue, avec le nouveau modèle économique et le point relatif à l'investissement et la création de la richesse, l'essentiel de l'agenda de cette tripartite. Une tripartite a travers laquelle le gouvernement a voulu des gages sur sa capacité à maîtriser la situation. "L'Algérie est debout et restera debout" dira, enfin, Sellal. En effet le Premier ministre s'est montré rassurant quant à la capacité du gouvernement de faire face à la crise induite par la chute des prix du baril de pétrole et ses conséquences sur les finances du pays. "Certains ont parié sur le vacillement rapide de l'Algérie. D'autres ont abandonné le navire pour ne pas être comptables d'un naufrage qu'ils pensaient inéluctable" dira Sellal. Et d'ajouter : "Pourtant dans un contexte très difficile et à l'évolution improbable, l'Algérie résiste. Je le dis sans démagogie, la situation est dure et les contraintes sont réelles avec des lendemains incertains, mais économiquement, l'Algérie résiste bien". D'ailleurs il a balayé d'un revers de la main toutes les supputations selon lesquelles le gouvernement a ; à cause d'un manque de moyens financiers, suspendus nombre de projets économiques. "On n'a arrêté aucun projet en cours. Il y a juste eu des gels de certains gros projets qui n'ont pas démarré, notamment dans les secteurs des chemins de fer et des routes et qui, de surcroît, ne demandentpas une grande main d'oeuvre" dira-t-il. Il a aussi cité le gel de la construction des 5 CHU en indiquant que celui d'Alger coûte à lui seul la bagatelle de 1 milliard de dollar. "Les projets de réalisation de logements n'ont pas été gelés" a clamé Sellal avant d'avancer quelques indicateurs économiques pour prouver que le pays résiste bien face à la crise. Ainsi, et malgré "la violence du choc pétrolier" Sellal a fait cas du volume d'importation en baisse de 13,07 % par rapport à la même période de 2015, des réserves de changes établies à 139,9 milliards de dollars, d'un taux d'inflation stabilisé à 4,1 %, d'un niveau de liquidités dans les banques de 1.684 milliards de dinars, ainsi que des crédits à l'économie en constante progression (+ 9 % à la même période de 2015). Et à l'orateur d'invoquer les derniers rapports des institutions financières internationales, à savoir la Banque mondiale et le FMI, qui ont, dira-t-il, corroborées ces données en "accréditant notre démarche économique". Pour lui l'emprunt obligataire lancé par le gouvernement au mois d'avril passé "évolue correctement". Selon Sellal donc l'Algérie est, ainsi, un des rares producteurs de pétrole qui continuent de faire de la croissance et de créer des activités et de l'emploi. A ce titre il a précisé que le nombre des investissements déclarés sur les trois dernières années représente 70 % des créations d'activités depuis 2002, soit, au total, 24.386 projets lancés entre 2013 et 2016. "C'est des signaux forts de confiance des investisseurs en l'économie algérienne" at- il souligné. Cependant, pour Sellal, "la résilience ne doit, en aucun cas, justifier le statu quo ou l'attentisme qui nous serait fatal. On doit bouger maintenant et ensemble pour poursuivre la mue de notre économie". Il a admis que "même si les prix du pétrole remontent cela sera insuffisant pour couvrir le développement socioéconomique. Et c'est là qu'intervient, impérativement, le nouveau modèle de croissance économique que le gouvernement a présenté hier à ses partenaires sociaux, à savoir le patronat et l'UGTA. Un modèle économique qui s'étalera de 2016 à 2019 avec des perspectives à l'horizon 2030 et à travers lequel le gouvernement compte bâtir une économie qui ne dépend pas des hydrocarbures. Le gouvernement vise ainsi à atteindre des niveaux soutenables en matière d'équilibre des finances publiques. Il est aussi question de consolider la justice sociale sans surcoûts économiques, de réformer la fiscalité et de mettre le budget au service de la croissance. Dans ce contexte il a tiré à boulets rouges sur la bureaucratie qui freine le développement. "Il faut arrêter les bureaucrates, ces diables et ces corrompus" a-t-il martelé. Dans ce même ordre d'idées, et évoquant l'épineux problème du foncier industriel, il a pointé du doigt la bureaucratie en affirmant que "le problème ne réside pas en l'absence de la volonté politique, mais dans certaines mentalités". Il a annoncé avoir donné des instructions aux walis pour faciliter l'opération d'octroi du foncier aux industriels. D'ailleurs et pour la première fois des walis étaient présents à la tripartite. Il a plaidé en faveur de la révision du système national de retraite. Cette question constitue, avec le nouveau modèle économique et le point relatif à l'investissement et la création de la richesse, l'essentiel de l'agenda de cette tripartite. Une tripartite a travers laquelle le gouvernement a voulu des gages sur sa capacité à maîtriser la situation. "L'Algérie est debout et restera debout" dira, enfin, Sellal.