Des habitants d'Akbou, regroupés au sein d'un "forum citoyen" ont procédé, avant-hier, à la fermeture du siège de la daïra et de l'APC ainsi que de toutes les annexes pour exiger une nouvelle fois la dissolution de l'assemblée communale aux prises avec une crise qui perdure depuis plusieurs mois, apprend-on de l'APC. Des habitants d'Akbou, regroupés au sein d'un "forum citoyen" ont procédé, avant-hier, à la fermeture du siège de la daïra et de l'APC ainsi que de toutes les annexes pour exiger une nouvelle fois la dissolution de l'assemblée communale aux prises avec une crise qui perdure depuis plusieurs mois, apprend-on de l'APC. Cette montée au créneau intervient en prolongement de plusieurs actions de fronde, observées ces dernières semaines matérialisées par des marches et sit-in organisées à travers les rues de la ville, la tenue d'assemblées générales, et la fermeture itérative du siège de l'APC, a constaté l'APS. A chaque fois les protestataires ont dû motiver leur mouvement par l'état "désastreux" dans le lequel se trouve leur commune, impacté "essentiellement par la crise interne de l'exécutif de l'assemblée", dira Mouloud Salhi, président de l'association "Etoile culturelle d'Akbou", lui-même élu mais visiblement remonté contre "la paralysie qui la caractérise". "Il y a 940 projets en souffrance et ce à un moment ou l'APC dort sur un matelas financier de plus de 4 milliards DA. Cela, sans compter sur la dotation du budget primitif 2016, qui a lui seul représente plus de 2,5 milliards DA, c'est inoui", se désole pour sa part, le vice-président, chargé des affaires sociales et juvéniles, Arezki Iskounene, qui met en cause, le divorce entre le président de l'APC et ses partisans et le reste des élus dont 13 sur 23 ont tenu a quitter le bancs pour "ne pas cautionner la dérive", a-t-il tenu à préciser. En plus de la dissolution de l'exécutif communal, les protestataires exigent désormais une commission d'enquête sur la gestion des deniers publics et du foncier local. Cette montée au créneau intervient en prolongement de plusieurs actions de fronde, observées ces dernières semaines matérialisées par des marches et sit-in organisées à travers les rues de la ville, la tenue d'assemblées générales, et la fermeture itérative du siège de l'APC, a constaté l'APS. A chaque fois les protestataires ont dû motiver leur mouvement par l'état "désastreux" dans le lequel se trouve leur commune, impacté "essentiellement par la crise interne de l'exécutif de l'assemblée", dira Mouloud Salhi, président de l'association "Etoile culturelle d'Akbou", lui-même élu mais visiblement remonté contre "la paralysie qui la caractérise". "Il y a 940 projets en souffrance et ce à un moment ou l'APC dort sur un matelas financier de plus de 4 milliards DA. Cela, sans compter sur la dotation du budget primitif 2016, qui a lui seul représente plus de 2,5 milliards DA, c'est inoui", se désole pour sa part, le vice-président, chargé des affaires sociales et juvéniles, Arezki Iskounene, qui met en cause, le divorce entre le président de l'APC et ses partisans et le reste des élus dont 13 sur 23 ont tenu a quitter le bancs pour "ne pas cautionner la dérive", a-t-il tenu à préciser. En plus de la dissolution de l'exécutif communal, les protestataires exigent désormais une commission d'enquête sur la gestion des deniers publics et du foncier local.