Nadia Matoub, veuve du chanteur kabyle, Lounès Matoub, assassiné le 25 juin 1998 en Kabylie, a déposé le 2 juin dernier plainte contre Hassan Hattab, fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, devenu Al-Qaïda au Maghreb islamique en 2007), a-t-elle annoncé sur Berbère TV. Nadia Matoub, veuve du chanteur kabyle, Lounès Matoub, assassiné le 25 juin 1998 en Kabylie, a déposé le 2 juin dernier plainte contre Hassan Hattab, fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, devenu Al-Qaïda au Maghreb islamique en 2007), a-t-elle annoncé sur Berbère TV. Dans une déclaration adressé à la presse hier , la veuve de Matoub dont on commémore cette année le 18e anniverssaire de son assassinat souligne que "nous demeurons nombreux à porter le deuil et à réclamer la vérité. Si notre expérience avec la justice algérienne lors du procès de juillet 2011 a renforcé notre scepticisme, il est de notre devoir de relancer cette affaire". Nadia Matoub vient en donc de relancer l'affaire en déposant une plainte pour "assassinat de Lounès et tentative d'assassinat sur mes soeurs et moi contre Hassan Hattab, se trouvant actuellement sous surveillance des autorités à Alger". Les plaignantes ont chargé l'avocat Sidi Saïd de suivre les procédures judiciaire afférentes à ce type de démarche. La veuve du célèbre chanteur kabyle précise que "cette démarche consiste à utiliser tous les éléments juridiquement exploitables et le premier d'entre eux est la revendication de l'assassinat de Lounes par celui qui s'affirmait émir des GIA au moment des faits." Nadia Matoub relève qu'il est "facile de se cantonner dans des convictions concernant les commanditaires et les exécutants de cet ignoble crime» et prévient que «cesser toute action de terrain ne fait que faciliter le confort psychologique des assassins à qui, sans doute, profitent les prétendues révélations et fausses informations entretenues autour de cette affaire". Elle déclare, cependant, ne pas se faire "trop d'illusions sur la volonté des autorités de mener une enquête sérieuse et sans influence», mais le recours à la justice «se veut comme la première étape d'une démarche qui, nous l'espérons, permettra au moins de délier quelques langues et d'apporter des éléments qui nous rapprocheront de la vérité". Hassan Hattab qui a bénéficié d'une amnistie judiciaire en vertu de la loi sur la Charte et la réconciliation nationale sera-t-il convoqué par les magistrats ? Rien n'est moins sûr. Dans une déclaration adressé à la presse hier , la veuve de Matoub dont on commémore cette année le 18e anniverssaire de son assassinat souligne que "nous demeurons nombreux à porter le deuil et à réclamer la vérité. Si notre expérience avec la justice algérienne lors du procès de juillet 2011 a renforcé notre scepticisme, il est de notre devoir de relancer cette affaire". Nadia Matoub vient en donc de relancer l'affaire en déposant une plainte pour "assassinat de Lounès et tentative d'assassinat sur mes soeurs et moi contre Hassan Hattab, se trouvant actuellement sous surveillance des autorités à Alger". Les plaignantes ont chargé l'avocat Sidi Saïd de suivre les procédures judiciaire afférentes à ce type de démarche. La veuve du célèbre chanteur kabyle précise que "cette démarche consiste à utiliser tous les éléments juridiquement exploitables et le premier d'entre eux est la revendication de l'assassinat de Lounes par celui qui s'affirmait émir des GIA au moment des faits." Nadia Matoub relève qu'il est "facile de se cantonner dans des convictions concernant les commanditaires et les exécutants de cet ignoble crime» et prévient que «cesser toute action de terrain ne fait que faciliter le confort psychologique des assassins à qui, sans doute, profitent les prétendues révélations et fausses informations entretenues autour de cette affaire". Elle déclare, cependant, ne pas se faire "trop d'illusions sur la volonté des autorités de mener une enquête sérieuse et sans influence», mais le recours à la justice «se veut comme la première étape d'une démarche qui, nous l'espérons, permettra au moins de délier quelques langues et d'apporter des éléments qui nous rapprocheront de la vérité". Hassan Hattab qui a bénéficié d'une amnistie judiciaire en vertu de la loi sur la Charte et la réconciliation nationale sera-t-il convoqué par les magistrats ? Rien n'est moins sûr.