Le groupe parlementaire du Front des forces socialistes (FFS) dénonce la suspension de la parole du député Tahar Missoum décidée par le président du l'APN il y a deux jours. Le groupe parlementaire du Front des forces socialistes (FFS) dénonce la suspension de la parole du député Tahar Missoum décidée par le président du l'APN il y a deux jours. "Le groupe parlementaire du FFS exprime, avec force, son rejet de la suspension de la parole d'un député et dénonce une atteinte à la vocation de l'institution parlementaire qui a besoin d'être soutenue, renforcée et élargie et non d'être bridée par des ukases. " Aussi le FFS estime que "la mesure décidée par le président de l'assemblée est une atteinte flagrante à la liberté d'expression des membres de la représentation nationale, elle découle d'une interprétation abusive aux conséquences imprévisibles. Elle crée un précédent grave pour bâillonner les députés, tous les députés." Les parlementaires du FFS notent aussi que application du règlement intérieur de l'APN est "sélective" et rappelle que vieux parti d'opposition algérienne avait déjà demandé de le revoir en 2012. La décision du président de l'APN est prise sur la base d'un règlement intérieur qui date de 1999 dont le FFS a demandé la révision en 2012. Appelant à respecter la liberté d'expression, les parlementaires du FFS "se demandent où s'arrête et où commence la police des débats". Quant aux membres du gouvernement qui s'estiment diffamés par les propos d'un député, souligne le FFS, ils n'ont qu'à "saisir la justice et d'engager les procédures nécessaires dans le respect des règles." Pour rappel, le député Tahar Missoum a été interdit de participer aux travaux de 6 séances plénières. Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) Mohamed Larbi Ould Khelifa a justifié cette interdiction par la conduite "incorrecte" au sein de l'hémicycle et son exploitation de cet espace pour "insulter et injurier" les cadres de l'Etat. L'interdiction faisait suite à la déclaration dudit député à l'APN acusant le ministre de l'Industrie d'être "un fils de harki" et de dire son refus d'être "gouverné par un gouvernement composé de traîtres ou de leurs fils". La vidéo en question avait largement circulé sur les réseaux sociaux et les écrans de télévisions privées. "Le groupe parlementaire du FFS exprime, avec force, son rejet de la suspension de la parole d'un député et dénonce une atteinte à la vocation de l'institution parlementaire qui a besoin d'être soutenue, renforcée et élargie et non d'être bridée par des ukases. " Aussi le FFS estime que "la mesure décidée par le président de l'assemblée est une atteinte flagrante à la liberté d'expression des membres de la représentation nationale, elle découle d'une interprétation abusive aux conséquences imprévisibles. Elle crée un précédent grave pour bâillonner les députés, tous les députés." Les parlementaires du FFS notent aussi que application du règlement intérieur de l'APN est "sélective" et rappelle que vieux parti d'opposition algérienne avait déjà demandé de le revoir en 2012. La décision du président de l'APN est prise sur la base d'un règlement intérieur qui date de 1999 dont le FFS a demandé la révision en 2012. Appelant à respecter la liberté d'expression, les parlementaires du FFS "se demandent où s'arrête et où commence la police des débats". Quant aux membres du gouvernement qui s'estiment diffamés par les propos d'un député, souligne le FFS, ils n'ont qu'à "saisir la justice et d'engager les procédures nécessaires dans le respect des règles." Pour rappel, le député Tahar Missoum a été interdit de participer aux travaux de 6 séances plénières. Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) Mohamed Larbi Ould Khelifa a justifié cette interdiction par la conduite "incorrecte" au sein de l'hémicycle et son exploitation de cet espace pour "insulter et injurier" les cadres de l'Etat. L'interdiction faisait suite à la déclaration dudit député à l'APN acusant le ministre de l'Industrie d'être "un fils de harki" et de dire son refus d'être "gouverné par un gouvernement composé de traîtres ou de leurs fils". La vidéo en question avait largement circulé sur les réseaux sociaux et les écrans de télévisions privées.