Devant en principe être consacrée au rôle et la place de l'institution législative à la lumière de la Constitution révisée, la journée parlementaire organisée hier par l'APN a finalement servi de tremplin pour mettre en avant les principales préoccupations des députés. Devant en principe être consacrée au rôle et la place de l'institution législative à la lumière de la Constitution révisée, la journée parlementaire organisée hier par l'APN a finalement servi de tremplin pour mettre en avant les principales préoccupations des députés. Presque à l'unisson les élus du peuple ont en effet mis en avant leurs revendications essentielles qui tournaient principalement autour de la revalorisation salariale et du système de retraite. Des revendications qui figuraient d'ailleurs en bonne place dans les recommandations de cette journée parlementaire. Ainsi, et même s'ils s'en sont défendus lors des interventions, la revendication salariale a été, finalement, au centre des préoccupations des députés. Le vice-président de l'assemblée, Zebbar Berrabah, qui a été l'architecte de cette rencontre, a bien inclus dans la plate forme de revendications, qui a été certes présentée sous l'appellation recommandations, plusieurs points liés à l'aspect financier. La « révision du point indiciaire » constitue, à ce propos, la principale doléance des députés. Cette révision à la hausse bien sûr du point indiciaire et son alignement sur celui des cadres supérieurs de la nation impliquerait automatiquement une augmentation du salaire des députés. Ces derniers n'ont eu de cesse ces dernières années de revenir à la charge concernant cette question salariale. En vain puisque à chaque fois que cette demande est mise en avant elle suscite une réaction de réprobation de l'opinion publique . Cela outre le fait que le gouvernement lui aussi voit d'un mauvais oeil cette revendication des députés , devenue désormais récurrente. Mais cela n'a pas, apparemment, refroidi l'ardeur des députés qui reviennent à la charge de manière chronique. Toujours sur cet aspect financier les députés ont aussi revendiqué l'augmentation de nombreuses indemnités qu'ils perçoivent. Il en est ainsi des frais inhérents à la prise en charge de la permanence du député. Pour soutenir cette doléance, de nombreux députés ont fait le parallèle avec leurs pairs d'autres pays, notamment occidentaux, qui sont nettement mieux pourvus sur ce plan puisque ils ont à leur disposition des assistants et un secrétariat. Dans ce même cadre, les députés ont aussi mis en exergue la revendication d'une nouvelle indemnité portant sur ce qu'ils ont appelé « les recherches et la documentation ». Il a aussi été question d'une meilleure prise en charge des députés représentant la communauté algérienne à l'étranger. Il ont ainsi revendiqué une couverture sociale entière pour le député et sa famille. Par ailleurs, les élus du peuple ont beaucoup mis l'accent sur la question de la retraite à propos de laquelle ils s'estiment hautement lésés. En effet dans le calcul de la pension de retraite les années de cotisation de ceux qui sont issus du secteur économique public ou privé ou des professions libérales ne sont pas comptabilisées. « C'est une grave injustice » indique un député alors que Zebbar Berrabah a dit toute sa perplexité face à cette situation. « Je ne comprends pas comment une simple instruction peut abroger une disposition de la loi ». Il faisait référence à une instruction de la Direction générale de la Fonction publique émise en 1999 qui a annulé la disposition d'une loi de 1983. Presque à l'unisson les élus du peuple ont en effet mis en avant leurs revendications essentielles qui tournaient principalement autour de la revalorisation salariale et du système de retraite. Des revendications qui figuraient d'ailleurs en bonne place dans les recommandations de cette journée parlementaire. Ainsi, et même s'ils s'en sont défendus lors des interventions, la revendication salariale a été, finalement, au centre des préoccupations des députés. Le vice-président de l'assemblée, Zebbar Berrabah, qui a été l'architecte de cette rencontre, a bien inclus dans la plate forme de revendications, qui a été certes présentée sous l'appellation recommandations, plusieurs points liés à l'aspect financier. La « révision du point indiciaire » constitue, à ce propos, la principale doléance des députés. Cette révision à la hausse bien sûr du point indiciaire et son alignement sur celui des cadres supérieurs de la nation impliquerait automatiquement une augmentation du salaire des députés. Ces derniers n'ont eu de cesse ces dernières années de revenir à la charge concernant cette question salariale. En vain puisque à chaque fois que cette demande est mise en avant elle suscite une réaction de réprobation de l'opinion publique . Cela outre le fait que le gouvernement lui aussi voit d'un mauvais oeil cette revendication des députés , devenue désormais récurrente. Mais cela n'a pas, apparemment, refroidi l'ardeur des députés qui reviennent à la charge de manière chronique. Toujours sur cet aspect financier les députés ont aussi revendiqué l'augmentation de nombreuses indemnités qu'ils perçoivent. Il en est ainsi des frais inhérents à la prise en charge de la permanence du député. Pour soutenir cette doléance, de nombreux députés ont fait le parallèle avec leurs pairs d'autres pays, notamment occidentaux, qui sont nettement mieux pourvus sur ce plan puisque ils ont à leur disposition des assistants et un secrétariat. Dans ce même cadre, les députés ont aussi mis en exergue la revendication d'une nouvelle indemnité portant sur ce qu'ils ont appelé « les recherches et la documentation ». Il a aussi été question d'une meilleure prise en charge des députés représentant la communauté algérienne à l'étranger. Il ont ainsi revendiqué une couverture sociale entière pour le député et sa famille. Par ailleurs, les élus du peuple ont beaucoup mis l'accent sur la question de la retraite à propos de laquelle ils s'estiment hautement lésés. En effet dans le calcul de la pension de retraite les années de cotisation de ceux qui sont issus du secteur économique public ou privé ou des professions libérales ne sont pas comptabilisées. « C'est une grave injustice » indique un député alors que Zebbar Berrabah a dit toute sa perplexité face à cette situation. « Je ne comprends pas comment une simple instruction peut abroger une disposition de la loi ». Il faisait référence à une instruction de la Direction générale de la Fonction publique émise en 1999 qui a annulé la disposition d'une loi de 1983.