Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a déclaré avant-hier à Alger que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est un membre fondateur de l'Union africaine (UA) et que son départ de cette organisation ne peut être réclamé. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a déclaré avant-hier à Alger que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est un membre fondateur de l'Union africaine (UA) et que son départ de cette organisation ne peut être réclamé. Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de clôture de la session de printemps 2016 du Parlement, Sellal a affirmé que la demande de l'exclusion de la République sahraouie est "insensée car il ne faut pas oublier que la RASD est un membre fondateur de l'organisation panafricaine". Si le Maroc souhaite adhérer à l'UA "sans condition, l'Algérie n'y voit aucun problème, mais il y a des procédures à suivre", a-t-il ajouté. Rappelant que le retrait du Maroc a eu lieu de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et non de l'Union africaine, Sellal a souligné qu'il est question-là d'"une nouvelle adhésion" à l'UA. Le Premier ministre a réaffirmé, dans ce sens, que l'Algérie n'a pas de problème avec le peuple marocain ou avec le Maroc en général. "S'il s'agit de rouvrir des dossiers inhérents aux domaines de coopération, nous sommes prêts" a-t-il déclaré, ajoutant que "pour le Sahara occidental, la position est dès le début claire et constante, nous sommes pour la solution onusienne et le respect de la légalité internationale". De son côté, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé avant-hier à Alger que le Maroc "doit respecter les termes de l'acte constitutif" de l'Union africaine (UA), s'il veut y adhérer. "L'adhésion à l'UA implique une procédure bien définie et le Royaume du Maroc doit, s'il veut y adhérer, respecter les termes de l'acte constitutif de l'Union", a indiqué M. Lamamra dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie de clôture de la session de printemps du Conseil de la nation. Par ailleurs, il a ajouté que les relations entre l'Algérie et le Maroc "sont des relations de voisinage". La condamnation de l'accès anticonstitutionnel au pouvoir, un "principe" pour l'Algérie Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé en réponse à une question sur la tentative de coup d'Etat déjouée en Turquie, que la "condamnation des coups d'Etat et l'accès au pouvoir par des procédés anticonstitutionnels est pour l'Algérie un principe qui s'applique à tous les pays". Il a souligné qu'en Afrique, le "sommet d'Alger de 1999 a consacré la condamnation de l'accès au pouvoir par des procédés anticonstitutionnels, et par voie de conséquence". L'Algérie est le précurseur de ce principe qu'elle applique scrupuleusement dans le continent africain. Pour le chef de la diplomatie algérienne, l'"Algérie considère ce principe comme fondamental en démocratie qui s'applique à tous les Etats qu'il s'agisse de la Turquie ou tout autre pays". Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait exprimé, dans un message adressé au président turc, Recep Tayyip Erdogan, la condamnation par l'Algérie du coup de force en Turquie réitérant la solidarité et le soutien de l'Algérie en ces "douloureuses circonstances". "C'est avec un grand soulagement que j'ai accueilli le dénouement de la crise sécuritaire que vient de connaître votre pays frère, et ce grâce à la mobilisation de ses forces vives rassemblées autour de votre personne", avait affirmé le chef de l'Etat. Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de clôture de la session de printemps 2016 du Parlement, Sellal a affirmé que la demande de l'exclusion de la République sahraouie est "insensée car il ne faut pas oublier que la RASD est un membre fondateur de l'organisation panafricaine". Si le Maroc souhaite adhérer à l'UA "sans condition, l'Algérie n'y voit aucun problème, mais il y a des procédures à suivre", a-t-il ajouté. Rappelant que le retrait du Maroc a eu lieu de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et non de l'Union africaine, Sellal a souligné qu'il est question-là d'"une nouvelle adhésion" à l'UA. Le Premier ministre a réaffirmé, dans ce sens, que l'Algérie n'a pas de problème avec le peuple marocain ou avec le Maroc en général. "S'il s'agit de rouvrir des dossiers inhérents aux domaines de coopération, nous sommes prêts" a-t-il déclaré, ajoutant que "pour le Sahara occidental, la position est dès le début claire et constante, nous sommes pour la solution onusienne et le respect de la légalité internationale". De son côté, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé avant-hier à Alger que le Maroc "doit respecter les termes de l'acte constitutif" de l'Union africaine (UA), s'il veut y adhérer. "L'adhésion à l'UA implique une procédure bien définie et le Royaume du Maroc doit, s'il veut y adhérer, respecter les termes de l'acte constitutif de l'Union", a indiqué M. Lamamra dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie de clôture de la session de printemps du Conseil de la nation. Par ailleurs, il a ajouté que les relations entre l'Algérie et le Maroc "sont des relations de voisinage". La condamnation de l'accès anticonstitutionnel au pouvoir, un "principe" pour l'Algérie Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé en réponse à une question sur la tentative de coup d'Etat déjouée en Turquie, que la "condamnation des coups d'Etat et l'accès au pouvoir par des procédés anticonstitutionnels est pour l'Algérie un principe qui s'applique à tous les pays". Il a souligné qu'en Afrique, le "sommet d'Alger de 1999 a consacré la condamnation de l'accès au pouvoir par des procédés anticonstitutionnels, et par voie de conséquence". L'Algérie est le précurseur de ce principe qu'elle applique scrupuleusement dans le continent africain. Pour le chef de la diplomatie algérienne, l'"Algérie considère ce principe comme fondamental en démocratie qui s'applique à tous les Etats qu'il s'agisse de la Turquie ou tout autre pays". Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait exprimé, dans un message adressé au président turc, Recep Tayyip Erdogan, la condamnation par l'Algérie du coup de force en Turquie réitérant la solidarité et le soutien de l'Algérie en ces "douloureuses circonstances". "C'est avec un grand soulagement que j'ai accueilli le dénouement de la crise sécuritaire que vient de connaître votre pays frère, et ce grâce à la mobilisation de ses forces vives rassemblées autour de votre personne", avait affirmé le chef de l'Etat.