Les prix de l'immobilier vont connaître, à partir du 2e semestre de cette année, une baisse significative. Après quelques mois de flambée, les tarifs seront nettement revus à la baisse pour se stabiliser à terme. Les prix de l'immobilier vont connaître, à partir du 2e semestre de cette année, une baisse significative. Après quelques mois de flambée, les tarifs seront nettement revus à la baisse pour se stabiliser à terme. Selon Abdelhakim Aouidat, président de la Fédération nationale des agences immobilières "les prix pourraient chuter de 30 % alors que cette baisse a été observée à 10 % en 2015". Les raisons qui expliquent cette éventuelle baisse réside dans le fait que "des programmes publics de l'habitat, des prix excessivement élevés des logements proposés par les promoteurs privés ainsi que des effets de la crise économique" note le président de la fédération. Et la tendance devrait s'amplifier l'an prochain. En effet, si la tendance haussière des transactions immobilières a atteint son pic ces dernières années, c'est que les promoteurs privés ont tablé sur un prix fort, du moment que les programmes publics avaient diminué. Mais la situation semble s'inverser selon les professionnels du secteur qui notent que "le marché de la location a également connu une certaine baisse". Le marché de l'immobilier, qui connaît déjà une relance dans les programmes d'acquisition (logements sociaux, AADL et LPP), va doper les offres qui sont actuellement de 100.000 par an même s'il y a un déficit à résorber à l'avenir. Ainsi dans les grandes agglomérations comme Alger, Oran ou Annaba, les vendeurs d'appartements se précipitent soit pour vendre ou pour louer à un prix concurrentiel et nettement plus bas que celui qui était en vigueur durant les premiers mois de l'année 2016. Dans la capitale, le site Lkeria.com a remarqué que "les prix d'un F3 ou un F4 en centreville ont accusé une petite baisse". Un appartement F3 est cédé entre 700 à 800 millions de centimes alors que ce même logement pourrait être écoulé entre 1 et 1,2 milliard de centimes il y a juste quelques mois. Même si le site a prévu "une tendance haussière durant le 2e semestre", le marché est actuellement contrarié par le net recul des locataires dans certaines villes. La moyenne de location d'un appartement en centre urbain était de 31.000 DA alors qu'à partir de la rentrée les prévisions donnent une baisse à une moyenne de 25.000 DA. Dans la périphérie algéroise, les prix de location ont également enregistré une certaine baisse. Si la moyenne était de 40.000 DA, aujourd'hui cette moyenne est de 30.000 DA selon des agences immobilières. Des logements neufs de type F3 ou F4 sont écoulés à Oran entre 2 et 3 millions de dinars. Dans la périphérie de cette ville, les vendeurs ont dû revoir leurs calculs, étant donné que les acheteurs potentiels se font rares. Dans son analyse de marché, le site Lkeria.com estime que les loyers ont enregistré une tendance haussière avec une légère baisse en 2012 et 2014. Il cite l'exemple de Constantine et Béjaïa où les loyers ont enregistré une hausse exceptionnelle en 2012 par rapport à 2011, passant de 18.000 DA à près de 40.000 DA avant de revenir en 2013 sous la barre des 30.000 DA. Actuellement, ces villes tout comme les autres enregistrent une hausse du parc public dont l'offre pour le relogement aura atteint ses objectifs à fin 2016. Selon Abdelhakim Aouidat, président de la Fédération nationale des agences immobilières "les prix pourraient chuter de 30 % alors que cette baisse a été observée à 10 % en 2015". Les raisons qui expliquent cette éventuelle baisse réside dans le fait que "des programmes publics de l'habitat, des prix excessivement élevés des logements proposés par les promoteurs privés ainsi que des effets de la crise économique" note le président de la fédération. Et la tendance devrait s'amplifier l'an prochain. En effet, si la tendance haussière des transactions immobilières a atteint son pic ces dernières années, c'est que les promoteurs privés ont tablé sur un prix fort, du moment que les programmes publics avaient diminué. Mais la situation semble s'inverser selon les professionnels du secteur qui notent que "le marché de la location a également connu une certaine baisse". Le marché de l'immobilier, qui connaît déjà une relance dans les programmes d'acquisition (logements sociaux, AADL et LPP), va doper les offres qui sont actuellement de 100.000 par an même s'il y a un déficit à résorber à l'avenir. Ainsi dans les grandes agglomérations comme Alger, Oran ou Annaba, les vendeurs d'appartements se précipitent soit pour vendre ou pour louer à un prix concurrentiel et nettement plus bas que celui qui était en vigueur durant les premiers mois de l'année 2016. Dans la capitale, le site Lkeria.com a remarqué que "les prix d'un F3 ou un F4 en centreville ont accusé une petite baisse". Un appartement F3 est cédé entre 700 à 800 millions de centimes alors que ce même logement pourrait être écoulé entre 1 et 1,2 milliard de centimes il y a juste quelques mois. Même si le site a prévu "une tendance haussière durant le 2e semestre", le marché est actuellement contrarié par le net recul des locataires dans certaines villes. La moyenne de location d'un appartement en centre urbain était de 31.000 DA alors qu'à partir de la rentrée les prévisions donnent une baisse à une moyenne de 25.000 DA. Dans la périphérie algéroise, les prix de location ont également enregistré une certaine baisse. Si la moyenne était de 40.000 DA, aujourd'hui cette moyenne est de 30.000 DA selon des agences immobilières. Des logements neufs de type F3 ou F4 sont écoulés à Oran entre 2 et 3 millions de dinars. Dans la périphérie de cette ville, les vendeurs ont dû revoir leurs calculs, étant donné que les acheteurs potentiels se font rares. Dans son analyse de marché, le site Lkeria.com estime que les loyers ont enregistré une tendance haussière avec une légère baisse en 2012 et 2014. Il cite l'exemple de Constantine et Béjaïa où les loyers ont enregistré une hausse exceptionnelle en 2012 par rapport à 2011, passant de 18.000 DA à près de 40.000 DA avant de revenir en 2013 sous la barre des 30.000 DA. Actuellement, ces villes tout comme les autres enregistrent une hausse du parc public dont l'offre pour le relogement aura atteint ses objectifs à fin 2016.