La rentrée universitaire ne sera certainement pas comme les précédentes éditions. L'université s'apprête à accueillir, en effet, un nombre record de nouveaux étudiants. Ils seront ainsi quelque 323.822 nouveaux admis au baccalauréat à rejoindre les bancs des campus universitaires. La rentrée universitaire ne sera certainement pas comme les précédentes éditions. L'université s'apprête à accueillir, en effet, un nombre record de nouveaux étudiants. Ils seront ainsi quelque 323.822 nouveaux admis au baccalauréat à rejoindre les bancs des campus universitaires. Plus de 1,6 million d'étudiants sont attendus pour la rentrée universitaire 2016/2017, dont le coup d'envoi sera donné à partir de Biskra par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Un chiffre qui doit certainement donner le vertige aux responsables du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui risquent fort d'être submergés par ce surprenant et inédit flux. Et sur tous les plans. Car ce nombre record, qui viendra s'ajouter aux étudiants qui suivent déjà leurs cursus, ne manquera pas de créer une incommensurable pression tant au plan de la pédagogie que de celui de la prise en charge en matière d'hébergement, de restauration et de transport. Hadjar aura fort à faire car cette multiplication de la population estimative ne sera sans doute pas facile à gérer. Le ministère a-t-il prévu un tel nombre ? S'il est certain que le département de Hadjar ne pouvait "prophétiser" avec exactitude ce chiffre astronomique de 323.822 nouveaux étudiants, il n'en demeure pas moins qu'il s'y prépare à chaque fois, et autant que faire se peut. L'université est-elle vraiment préparée et outillée pour pouvoir recevoir tout ce flux A peine la rentrée universitaire entamée les différents ministres, qui se sont succédé, ont l'habitude de prendre leur bâton de pèlerin pour sillonner les différentes wilayas du pays afin d'y inspecter les différents chantiers de réalisation d'infrastructures universitaires en exprimant tantôt satisfaction sur le rythme de réalisation tantôt, bien sûr, mécontentement n'hésitant pas, par conséquent, à tancer les responsables pour faire avancer plus vite les travaux. En vérité il s'agit d'une véritable course contre la montre. Le comble c'est que dans les années à venir ce flot incessant d'étudiants ne va pas diminuer, loin s'en faut. Sans répit... C'est dire que les universités algériennes n'auront aucun répit puisque des centaines de milliers de nouveaux potaches arriveront chaque année sur les campus. Les pouvoirs publics, n'ignorant pas cette donne, les années précédentes ont déployé d'intenses efforts pour pouvoir être à la hauteur. Mais es-ce le cas cette année avec la crise financière qui a touché plusieurs secteurs ? Le ministre de secteur se défend en affirmant que "100.000 places pédagogiques seront réceptionnées à l'occasion de la rentrée universitaire 2016/2017 pour porter la capacité globale des places pédagogiques au niveau national à près de 1.400.000". Dans le même cadre "55.000 nouveaux lits seront également livrés au secteur pour porter les capacités des oeuvres universitaires à plus de 700.000 lits", at- il indiqué. Dans l'objectif de renforcer les capacités d'encadrement pédagogique et scientifique, Hadjar a précisé que "le secteur prévoit plus de 5.400 nouveaux postes budgétaires au recrutement des nouveaux enseignants chercheurs". L'amélioration du niveau des oeuvres universitaires n'est pas en reste, puisque le ministre a affirmé qu'une conférence nationale dédiée aux oeuvres sociales devra être organisée "dans le cadre d'une vision réformatrice des modes de financement et de gestion". Mais de l'autre côté, les différents observateurs, notamment les syndicats du secteur, qu'il aura comme d'habitude une massification qui s'accompagnera, à l'évidence, de moult problèmes et certains observateurs se montrent sceptiques quant à la capacité du ministère de l'Enseignement supérieur à pouvoir gérer au mieux les questions sensibles des oeuvres universitaires et de la pédagogie. En effet même avec le rythme de reconstruction actuel de cités universitaires le problème du taux d'occupation des chambres universitaires (3 à 4 étudiants par chambre, voire même plus) continuera) de se poser avec acuité. Comme celui d'ailleurs du transport et celui de la restauration. il en sera aussi de même, s'agissant de la question de la pédagogie. Le problème de la pédagogie se pose avec insistance depuis déjà plus de 20 ans et il le sera encore davantage cette année. il est certain que c'est la qualité de l'enseignement qui va pâtir de cette arrivée massive de nouveaux étudiants. Les enseignants croulent chaque année un peu plus sous le poids du nombre d'étudiants alors que le ministère n'a jamais répondu favorablement à leurs revendications. Les normes internationales en matière d'enseignement n'ont jamais été respectées. Un enseignant pour quinze étudiants, l'Algérie, où il y a un enseignant pour trente-cinq étudiants, reste encore loin des standards internationaux. Plus de 1,6 million d'étudiants sont attendus pour la rentrée universitaire 2016/2017, dont le coup d'envoi sera donné à partir de Biskra par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Un chiffre qui doit certainement donner le vertige aux responsables du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui risquent fort d'être submergés par ce surprenant et inédit flux. Et sur tous les plans. Car ce nombre record, qui viendra s'ajouter aux étudiants qui suivent déjà leurs cursus, ne manquera pas de créer une incommensurable pression tant au plan de la pédagogie que de celui de la prise en charge en matière d'hébergement, de restauration et de transport. Hadjar aura fort à faire car cette multiplication de la population estimative ne sera sans doute pas facile à gérer. Le ministère a-t-il prévu un tel nombre ? S'il est certain que le département de Hadjar ne pouvait "prophétiser" avec exactitude ce chiffre astronomique de 323.822 nouveaux étudiants, il n'en demeure pas moins qu'il s'y prépare à chaque fois, et autant que faire se peut. L'université est-elle vraiment préparée et outillée pour pouvoir recevoir tout ce flux A peine la rentrée universitaire entamée les différents ministres, qui se sont succédé, ont l'habitude de prendre leur bâton de pèlerin pour sillonner les différentes wilayas du pays afin d'y inspecter les différents chantiers de réalisation d'infrastructures universitaires en exprimant tantôt satisfaction sur le rythme de réalisation tantôt, bien sûr, mécontentement n'hésitant pas, par conséquent, à tancer les responsables pour faire avancer plus vite les travaux. En vérité il s'agit d'une véritable course contre la montre. Le comble c'est que dans les années à venir ce flot incessant d'étudiants ne va pas diminuer, loin s'en faut. Sans répit... C'est dire que les universités algériennes n'auront aucun répit puisque des centaines de milliers de nouveaux potaches arriveront chaque année sur les campus. Les pouvoirs publics, n'ignorant pas cette donne, les années précédentes ont déployé d'intenses efforts pour pouvoir être à la hauteur. Mais es-ce le cas cette année avec la crise financière qui a touché plusieurs secteurs ? Le ministre de secteur se défend en affirmant que "100.000 places pédagogiques seront réceptionnées à l'occasion de la rentrée universitaire 2016/2017 pour porter la capacité globale des places pédagogiques au niveau national à près de 1.400.000". Dans le même cadre "55.000 nouveaux lits seront également livrés au secteur pour porter les capacités des oeuvres universitaires à plus de 700.000 lits", at- il indiqué. Dans l'objectif de renforcer les capacités d'encadrement pédagogique et scientifique, Hadjar a précisé que "le secteur prévoit plus de 5.400 nouveaux postes budgétaires au recrutement des nouveaux enseignants chercheurs". L'amélioration du niveau des oeuvres universitaires n'est pas en reste, puisque le ministre a affirmé qu'une conférence nationale dédiée aux oeuvres sociales devra être organisée "dans le cadre d'une vision réformatrice des modes de financement et de gestion". Mais de l'autre côté, les différents observateurs, notamment les syndicats du secteur, qu'il aura comme d'habitude une massification qui s'accompagnera, à l'évidence, de moult problèmes et certains observateurs se montrent sceptiques quant à la capacité du ministère de l'Enseignement supérieur à pouvoir gérer au mieux les questions sensibles des oeuvres universitaires et de la pédagogie. En effet même avec le rythme de reconstruction actuel de cités universitaires le problème du taux d'occupation des chambres universitaires (3 à 4 étudiants par chambre, voire même plus) continuera) de se poser avec acuité. Comme celui d'ailleurs du transport et celui de la restauration. il en sera aussi de même, s'agissant de la question de la pédagogie. Le problème de la pédagogie se pose avec insistance depuis déjà plus de 20 ans et il le sera encore davantage cette année. il est certain que c'est la qualité de l'enseignement qui va pâtir de cette arrivée massive de nouveaux étudiants. Les enseignants croulent chaque année un peu plus sous le poids du nombre d'étudiants alors que le ministère n'a jamais répondu favorablement à leurs revendications. Les normes internationales en matière d'enseignement n'ont jamais été respectées. Un enseignant pour quinze étudiants, l'Algérie, où il y a un enseignant pour trente-cinq étudiants, reste encore loin des standards internationaux.