Une vingtaine de personnes ont été tuées depuis vendredi dans le centre de la Centrafrique dans des attaques lancées par des hommes armés issus de l'ex-coalition rebelle Séléka, illustrant la fragilité de la stabilisation d'un pays ravagé par des violences intercommunautaires en 2013-2014. Une vingtaine de personnes ont été tuées depuis vendredi dans le centre de la Centrafrique dans des attaques lancées par des hommes armés issus de l'ex-coalition rebelle Séléka, illustrant la fragilité de la stabilisation d'un pays ravagé par des violences intercommunautaires en 2013-2014. Le dispositif militaire renforcé Ces attaques se sont poursuivies samedi et "ont fait 19 morts dans des villages, dont celui de Ndomété, très affecté par ces nouvelles violences" autour de Kanga Bandoro, selon la même source. Dans un communiqué, la mission de l'Onu en Centrafrique (Minusca) a indiqué avoir "décidé de renforcer son dispositif militaire à Kaga Bandoro et Ndomété pour prévenir toute détérioration de la situation". "La Force de la Minusma est déjà intervenue à Ndomété pour séparer les belligérants afin d'éviter des répercussions sur la population civile, ainsi qu'à Kaga Bandoro afin de renforcer la sécurité dans la localité, notamment tant celle de l'hôpital que des déplacés", ajoute le communiqué de la Minusca, qui compte quelque 10.000 Casques bleus. La prise du pouvoir par les Séléka en 2013, après le renversement de l'ex-président François Bozizé, a précipité la Centrafrique et ses 4,5 millions d'habitants dans le chaos avec une contre-offensive des milices anti- Balaka majoritairement chrétiennes. Le dispositif militaire renforcé Ces attaques se sont poursuivies samedi et "ont fait 19 morts dans des villages, dont celui de Ndomété, très affecté par ces nouvelles violences" autour de Kanga Bandoro, selon la même source. Dans un communiqué, la mission de l'Onu en Centrafrique (Minusca) a indiqué avoir "décidé de renforcer son dispositif militaire à Kaga Bandoro et Ndomété pour prévenir toute détérioration de la situation". "La Force de la Minusma est déjà intervenue à Ndomété pour séparer les belligérants afin d'éviter des répercussions sur la population civile, ainsi qu'à Kaga Bandoro afin de renforcer la sécurité dans la localité, notamment tant celle de l'hôpital que des déplacés", ajoute le communiqué de la Minusca, qui compte quelque 10.000 Casques bleus. La prise du pouvoir par les Séléka en 2013, après le renversement de l'ex-président François Bozizé, a précipité la Centrafrique et ses 4,5 millions d'habitants dans le chaos avec une contre-offensive des milices anti- Balaka majoritairement chrétiennes.