Initiée par le gouvernement, la réforme des retraites ne fait pas l'unanimité parmi les partis de la majorité. Hier , Mohamed El Ghazi, ministre du Travail l'a constaté lorsqu'il a présenté le projet de loi devant la commission de la santé et du travail de l'APN. Initiée par le gouvernement, la réforme des retraites ne fait pas l'unanimité parmi les partis de la majorité. Hier , Mohamed El Ghazi, ministre du Travail l'a constaté lorsqu'il a présenté le projet de loi devant la commission de la santé et du travail de l'APN. Le gouvernement continue de justifier cette réforme par la « nécessité de préserver les équilibres financiers de la Caisse nationale de retraite ». Selon un membre de cette commission, le ministre du Travail a imputé la fragilité de la CNR « aux départs anticipés sans conditions d'âge ». M.Ghazi n'a pas convaincu les membres de la commission y compris les représentants du FLN. Une situation qui ne l'a pas laissé indifférent. « Le ministre, souligne notre source, s'est dit étonné de constater que les députés de la majorité, censés défendre le projet du gouvernement, se rangent du côté de l'opposition ». Les députés ont attiré l'attention du ministre sur « les véritables » raisons du déficit de la CNR, évoquant entre autres « les 4 millions des travailleurs non déclarés, le manque de recouvrement et les fausses déclarations ». Ils ont interpellé le ministre sur l'impact direct de ce projet de par « la brutalité de son application». Notamment sur des secteurs aussi sensibles comme « l'Education, la Santé ou la Fonction publique». Les députés du Parti des travailleurs pensent qu'il s'agit en réalité « d'un licenciement massif masqué». Le ministre n'a pas apporté de réponses aux interrogations des députés. Interrogé sur l'application du projet avant même son adoption par le Parlement, le ministre « a tout simplement esquivé la question ». Ce dernier n'a pas souhaité aussi commenter l'appel à la grève lancé par l'intersyndicale à partir du lundi 17 octobre. Selon notre source, plusieurs députés y compris du FLN ont demandé le gel ou le retrait de ce projet de loi. Demain la Commission auditionnera, Abdelmajid Sidi Said, le secrétaire général de l'UGTA. Le gouvernement continue de justifier cette réforme par la « nécessité de préserver les équilibres financiers de la Caisse nationale de retraite ». Selon un membre de cette commission, le ministre du Travail a imputé la fragilité de la CNR « aux départs anticipés sans conditions d'âge ». M.Ghazi n'a pas convaincu les membres de la commission y compris les représentants du FLN. Une situation qui ne l'a pas laissé indifférent. « Le ministre, souligne notre source, s'est dit étonné de constater que les députés de la majorité, censés défendre le projet du gouvernement, se rangent du côté de l'opposition ». Les députés ont attiré l'attention du ministre sur « les véritables » raisons du déficit de la CNR, évoquant entre autres « les 4 millions des travailleurs non déclarés, le manque de recouvrement et les fausses déclarations ». Ils ont interpellé le ministre sur l'impact direct de ce projet de par « la brutalité de son application». Notamment sur des secteurs aussi sensibles comme « l'Education, la Santé ou la Fonction publique». Les députés du Parti des travailleurs pensent qu'il s'agit en réalité « d'un licenciement massif masqué». Le ministre n'a pas apporté de réponses aux interrogations des députés. Interrogé sur l'application du projet avant même son adoption par le Parlement, le ministre « a tout simplement esquivé la question ». Ce dernier n'a pas souhaité aussi commenter l'appel à la grève lancé par l'intersyndicale à partir du lundi 17 octobre. Selon notre source, plusieurs députés y compris du FLN ont demandé le gel ou le retrait de ce projet de loi. Demain la Commission auditionnera, Abdelmajid Sidi Said, le secrétaire général de l'UGTA.