La Maison de la presse Tahar Djaout, Place du premier mai, a renoué avec l'émotion. Un ultime hommage y a été rendu hier en fin de matinée au photographe, Wahab Hebbat, disparu vendredi à l'âge de 55 ans. La Maison de la presse Tahar Djaout, Place du premier mai, a renoué avec l'émotion. Un ultime hommage y a été rendu hier en fin de matinée au photographe, Wahab Hebbat, disparu vendredi à l'âge de 55 ans. Son cercueil, drapé dans l'emblème national, a été posé devant le siège de son agence New Press. L'occasion pour les journalistes de s'incliner devant sa dépouille et de lui porter un dernier regard. Outre les journalistes, des policiers, des agents de la Protection civile avec lesquels il a su tisser des liens d'amitié et de collaboration tout au long de son long parcours ont tenu à s‘associer à cet hommage et présenter leur condoléances à sa mère et ses soeurs. Vers 11h45, lever du cercueil à destination de Guenzet pour rejoindre sa dernière demeure, conformément à sa volonté. Si la mort du photographe Wahab a été l'occasion de retrouvailles émouvantes entre la famille journaliste, entre ceux qui sont toujours sur la brèche et ceux qui ont pris leur retraite, en revanche pas l'ombre d'un officiel à la maison de la presse. Repose en paix Wahab ! Le SNJ salue son engagement patriotique «Cruelle nouvelle pour l'ensemble de la presse nationale qui vient de perdre, en ce triste vendredi 28 octobre 2016, l'un de ses piliers, et un de ses plus valeureux fils, Wahab Hebbat, décédé, ce matin, au niveau de l'hôtel El-Manar de Sidi-Fredj, à Alger, son lieu de résidence depuis 23 ans», souligne le Syndicat national des journalistes dans un communiqué transmis à notre rédaction. «Ouahab nous quitte prématurément, à l'âge de 55 ans, laissant derrière lui un parcours professionnel éloquent ou se conjuguent le talent d'un reporter photographe hors du commun et un engagement patriotique des plus remarquables », note le SNJ, qui ajoute que «la carrière de Ouahab est forgée dans la douleur et le feu de l'action infernale que le terrorisme avait imposé au pays durant la décennie quatre-vingtdix du siècle dernier». «Chef du service iconographie au quotidien Le Matin, Ouahab Hebbat avait marqué les esprits, en Algérie et ailleurs, par ses images immortelles, ces clichés témoins de la terreur qui s'abattait sur le pays durant les années d'enfer», rappelle le SNJ. Le syndicat, présidé par notre confrère Kamel Amarni, relève que «l'engagement patriotique de Ouahab l'avait également mené à plaider la cause de l'Algérie à l'étranger, où il a eu à s'exiler pendant une période et à mener un travail de militantisme bénévole, au service de son pays tant en Europe qu'en Amérique du Nord». «A son retour au pays au milieu des années quatre-vingt-dix, rappelle encore le SNJ, Ouahab fondera, avec notre défunt confrère Nabil Belghoul, l'agence New Press, seule agence nationale privée de photographie de presse qui, depuis, et jusqu'à nos jours, a eu le mérite d'offrir des illustrations de qualité pour toute la presse nationale – voire étrangère – en même temps que d'avoir formé de nombreux jeunes photographes de presse dont certains font, aujourd'hui, le bonheur de nombreux grands quotidiens nationaux» . Ouahab a, par ailleurs, toujours été le correspondant attitré d'une grande agence de presse mondiale, l'Associated Press. «En plus du professionnel, l'homme laissera un immense vide parmi les siens, sa famille propre mais aussi celle de la presse ou il ne laissait personne indifférent», conclut le communiqué du SNJ qui s'associe à la douleur de sa famille, d'Alger et de Sétif. Son cercueil, drapé dans l'emblème national, a été posé devant le siège de son agence New Press. L'occasion pour les journalistes de s'incliner devant sa dépouille et de lui porter un dernier regard. Outre les journalistes, des policiers, des agents de la Protection civile avec lesquels il a su tisser des liens d'amitié et de collaboration tout au long de son long parcours ont tenu à s‘associer à cet hommage et présenter leur condoléances à sa mère et ses soeurs. Vers 11h45, lever du cercueil à destination de Guenzet pour rejoindre sa dernière demeure, conformément à sa volonté. Si la mort du photographe Wahab a été l'occasion de retrouvailles émouvantes entre la famille journaliste, entre ceux qui sont toujours sur la brèche et ceux qui ont pris leur retraite, en revanche pas l'ombre d'un officiel à la maison de la presse. Repose en paix Wahab ! Le SNJ salue son engagement patriotique «Cruelle nouvelle pour l'ensemble de la presse nationale qui vient de perdre, en ce triste vendredi 28 octobre 2016, l'un de ses piliers, et un de ses plus valeureux fils, Wahab Hebbat, décédé, ce matin, au niveau de l'hôtel El-Manar de Sidi-Fredj, à Alger, son lieu de résidence depuis 23 ans», souligne le Syndicat national des journalistes dans un communiqué transmis à notre rédaction. «Ouahab nous quitte prématurément, à l'âge de 55 ans, laissant derrière lui un parcours professionnel éloquent ou se conjuguent le talent d'un reporter photographe hors du commun et un engagement patriotique des plus remarquables », note le SNJ, qui ajoute que «la carrière de Ouahab est forgée dans la douleur et le feu de l'action infernale que le terrorisme avait imposé au pays durant la décennie quatre-vingtdix du siècle dernier». «Chef du service iconographie au quotidien Le Matin, Ouahab Hebbat avait marqué les esprits, en Algérie et ailleurs, par ses images immortelles, ces clichés témoins de la terreur qui s'abattait sur le pays durant les années d'enfer», rappelle le SNJ. Le syndicat, présidé par notre confrère Kamel Amarni, relève que «l'engagement patriotique de Ouahab l'avait également mené à plaider la cause de l'Algérie à l'étranger, où il a eu à s'exiler pendant une période et à mener un travail de militantisme bénévole, au service de son pays tant en Europe qu'en Amérique du Nord». «A son retour au pays au milieu des années quatre-vingt-dix, rappelle encore le SNJ, Ouahab fondera, avec notre défunt confrère Nabil Belghoul, l'agence New Press, seule agence nationale privée de photographie de presse qui, depuis, et jusqu'à nos jours, a eu le mérite d'offrir des illustrations de qualité pour toute la presse nationale – voire étrangère – en même temps que d'avoir formé de nombreux jeunes photographes de presse dont certains font, aujourd'hui, le bonheur de nombreux grands quotidiens nationaux» . Ouahab a, par ailleurs, toujours été le correspondant attitré d'une grande agence de presse mondiale, l'Associated Press. «En plus du professionnel, l'homme laissera un immense vide parmi les siens, sa famille propre mais aussi celle de la presse ou il ne laissait personne indifférent», conclut le communiqué du SNJ qui s'associe à la douleur de sa famille, d'Alger et de Sétif.