La sortie médiatique du ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, qui a rejeté la revendication d'une période de transition ne suscite pas, à l'évidence, l'approbation des membres de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD). La sortie médiatique du ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, qui a rejeté la revendication d'une période de transition ne suscite pas, à l'évidence, l'approbation des membres de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD). Les premières réactions des membres de cette Coordination commencent à se faire entendre. « Le pouvoir ne change en rien, il n'écoute pas l'avis des autres » dira d'emblée le président du parti Jil Djadid, Sofiane Djilali. Ce dernier, membre de la CLTD qui comprend aussi le RCD, le MSP, Enahda, le FJD et l'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, a ajouté en commentant les propos d'Ahmed Ouyahia que : « Le pouvoir pense à ses propres intérêts au détriment des intérêts du pays ». Lors de la conférence de presse, animée avant-hier, Ahmed Ouyahia, qui dirige les consultations sur le projet de révision de la Constitution, a rejeté la revendication de la CLTD relative à la période de transition. «Il n' y aura pas de période de transition» a-t-il indiqué car « l'Algérie d'aujourd'hui est un Etat aux institutions démocratiques où le peuple choisit ses dirigeants tous les cinq ans, comme ce fut le cas le 17 avril 2014 ». Enfonçant un peu plus le clou, il devait ajouter, toujours par rapport à cette revendication d'une période de transition, qu'elle « se veut l'une des plus dangereuses formes d'opposition au pouvoir concernant la révision de la loi fondamentale du pays ». La CLTD a, pour rappel, boycotté les consultations sur le projet de révision de la Constitution, au même titre d'ailleurs que de nombreux autre acteurs de la scène politique nationale, à l'exemple des partis du Bloc du changement dirigé par le candidat malheureux à l'élection présidentielle du 17 avril, Ali Benflis, ainsi que l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hammrouche. Djilali Sofiane, contacté hier, considère que l'invitation d'Ouyahia adressée à la CLTD de se joindre aux consultations sur la révision de la Constitution, n'est rien d'autre qu'« une façon pour le pouvoir de dire que c'est l'opposition qui refuse le dialogue ». Et de préciser que « le pouvoir est devenu inactif et il veut que l'Algérie soit à son image. Or ce que veut la CLTD c'est l'ouverture des vrais dossiers. On veut parler de l'Etat de droit, des libertés, de l'alternance au pouvoir... ». La CLTD, qui a organisé une conférence nationale le 10 juin dernier, avec la participation de l'ensemble des acteurs politiques de l'opposition, a invité le pouvoir à « ne pas rater cette opportunité afin de souscrire de manière positive à cette démarche de la transition démocratique ». La conférence du 10 juin a plaidé aussi pour « l'ouverture du champ politique et médiatique et la levée de toutes les contraintes qui entravent la liberté d'expression, de manifestation, de rassemblement et d'organisation ». Un document contenant toutes ces revendications sera bientôt adressé au pouvoir. C'est sans doute pour cela que les membres de la CLTD auront à tenir une réunion « demain ou après-demain » selon Sofiane Djilali qui a balayé d'un revers de la main certaines supputations selon lesquelles la « Coordination connait déjà ses premières fissures ». Le report de cette réunion, qui était prévue la semaine passée, et l'appréciation de Mohcine Belabes, président du RCD, portant sur quelques insuffisances et points négatifs de la conférence du 10 juin, sont à l'origine de ces hypothèses. « Mohcine Belabes est en droit de dire ce qu'il pense et la réunion de la semaine passée a été reportée pour cause d'absence de trois dirigeants de la CLTD, dont Ahmed Benbitour qui est en voyage à l'étranger et devrait rentrer probablement aujourd'hui ». Les premières réactions des membres de cette Coordination commencent à se faire entendre. « Le pouvoir ne change en rien, il n'écoute pas l'avis des autres » dira d'emblée le président du parti Jil Djadid, Sofiane Djilali. Ce dernier, membre de la CLTD qui comprend aussi le RCD, le MSP, Enahda, le FJD et l'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, a ajouté en commentant les propos d'Ahmed Ouyahia que : « Le pouvoir pense à ses propres intérêts au détriment des intérêts du pays ». Lors de la conférence de presse, animée avant-hier, Ahmed Ouyahia, qui dirige les consultations sur le projet de révision de la Constitution, a rejeté la revendication de la CLTD relative à la période de transition. «Il n' y aura pas de période de transition» a-t-il indiqué car « l'Algérie d'aujourd'hui est un Etat aux institutions démocratiques où le peuple choisit ses dirigeants tous les cinq ans, comme ce fut le cas le 17 avril 2014 ». Enfonçant un peu plus le clou, il devait ajouter, toujours par rapport à cette revendication d'une période de transition, qu'elle « se veut l'une des plus dangereuses formes d'opposition au pouvoir concernant la révision de la loi fondamentale du pays ». La CLTD a, pour rappel, boycotté les consultations sur le projet de révision de la Constitution, au même titre d'ailleurs que de nombreux autre acteurs de la scène politique nationale, à l'exemple des partis du Bloc du changement dirigé par le candidat malheureux à l'élection présidentielle du 17 avril, Ali Benflis, ainsi que l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hammrouche. Djilali Sofiane, contacté hier, considère que l'invitation d'Ouyahia adressée à la CLTD de se joindre aux consultations sur la révision de la Constitution, n'est rien d'autre qu'« une façon pour le pouvoir de dire que c'est l'opposition qui refuse le dialogue ». Et de préciser que « le pouvoir est devenu inactif et il veut que l'Algérie soit à son image. Or ce que veut la CLTD c'est l'ouverture des vrais dossiers. On veut parler de l'Etat de droit, des libertés, de l'alternance au pouvoir... ». La CLTD, qui a organisé une conférence nationale le 10 juin dernier, avec la participation de l'ensemble des acteurs politiques de l'opposition, a invité le pouvoir à « ne pas rater cette opportunité afin de souscrire de manière positive à cette démarche de la transition démocratique ». La conférence du 10 juin a plaidé aussi pour « l'ouverture du champ politique et médiatique et la levée de toutes les contraintes qui entravent la liberté d'expression, de manifestation, de rassemblement et d'organisation ». Un document contenant toutes ces revendications sera bientôt adressé au pouvoir. C'est sans doute pour cela que les membres de la CLTD auront à tenir une réunion « demain ou après-demain » selon Sofiane Djilali qui a balayé d'un revers de la main certaines supputations selon lesquelles la « Coordination connait déjà ses premières fissures ». Le report de cette réunion, qui était prévue la semaine passée, et l'appréciation de Mohcine Belabes, président du RCD, portant sur quelques insuffisances et points négatifs de la conférence du 10 juin, sont à l'origine de ces hypothèses. « Mohcine Belabes est en droit de dire ce qu'il pense et la réunion de la semaine passée a été reportée pour cause d'absence de trois dirigeants de la CLTD, dont Ahmed Benbitour qui est en voyage à l'étranger et devrait rentrer probablement aujourd'hui ».