Le premier ministre, Abdelmalek Sellal, n'a pas laissé passer l'opportunité de la rencontre gouvernement-walis, qui s'est tenue hier au Palais des Nations à Alger, pour adresser plusieurs messages. Le premier ministre, Abdelmalek Sellal, n'a pas laissé passer l'opportunité de la rencontre gouvernement-walis, qui s'est tenue hier au Palais des Nations à Alger, pour adresser plusieurs messages. Cette rencontre, qui devient une tradition puisqu'elle a lieu chaque année depuis des années maintenant, portait bien sur le développement local, mais le Premier ministre ne s'est pas empêché de faire une incursion sur le terrain politique. Il a ainsi été notamment question des élections législatives, du respect de la Constitution et de la cohésion du gouvernement. L'Algérie s'apprête, dans juste quelques jours, à vivre un événement politique de taille. Les élections législatives sont, en effet, prévues au prochain printemps. "L'année prochaine verra l'organisation de scrutins nationaux et locaux sous les nouvelles dispositions de transparence et de contrôle introduites par le texte constitutionnel. Ce sera une étape nouvelle dans l'ancrage de la pratique démocratique dans notre pays", a indiqué Sellal lors de cette rencontre. Pour le Premier ministre le rôle du gouvernement "sera de réunir toutes les conditions matérielles pour garantir la réussite de ce double rendez-vous électoral national". Par ces propos, destinés certainement aux partis d'opposition, Sellal dégage toute responsabilité du gouvernement puisque ce dernier a un rôle bien précis, celui de fournir seulement la logistique pour l'organisation du scrutin législatif. Pour lui en effet c'est la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HISE) qui "veillera en toute neutralité à la bonne tenue et à la transparence des scrutins". Il a par la suite enchaîné, comme pour mettre davantage en garde l'opposition, sur la nécessité du respect de la constitution et des constantes de la nation. "Tous les Algériens sont concernés par le respect de la Constitution" dira-t-il avant de préciser que "nous ne permettons à personne de porter atteinte aux constantes, à savoir l'Islam, la langue arabe, tamazight et surtout l'unité nationale". Dans la même lignée Sellal a aussi mis en garde contre les résistances au changement de la part de ceux qui considèrent que leurs intérêts sont menacés. "Notre action pour la mise oeuvre du programme du président de la République et la réalisation du renouveau national sociétal, social et économique peut déranger des habitudes, bousculer des vieux réflexes et contrarier des intérêts", at- il indiqué en martelant que "notre principal allié dans ce combat demeure le peuple si nous lui disons la vérité, lui expliquons notre démarche et si nous arrivons à gagner son adhésion". Car, dira-t-il encore, "de toute l'histoire, jamais les Algériens n'ont déçu ceux qui ont compté sur eux". Sellal a aussi évoqué à plusieurs reprises la nécessité de défendre jalousement l'indépendance de la décision nationale. "Il nous faut toujours être les maîtres de notre décision économique et politique". Le Premier ministre a aussi parlé, dans le même contexte, du consensus national pour pouvoir faire face aux défis de l'heure et ce dans un contexte international par trop difficile. Car pour le Premier ministre "il n'est pas question qu'il y ait une base militaire dans notre pays". Ces derniers propos interviennent dans un contexte marqué par les informations selon lesquelles la Tunisie abrite une base militaire américaine sur son sol. Enfin Sellal n'a pas manqué de démentir les informations qui font cas de dissensions au sein du gouvernement. "Nous sommes homogènes à 200 %, debout et on marche sous l'autorité du président jusqu'en 2019". Cette rencontre, qui devient une tradition puisqu'elle a lieu chaque année depuis des années maintenant, portait bien sur le développement local, mais le Premier ministre ne s'est pas empêché de faire une incursion sur le terrain politique. Il a ainsi été notamment question des élections législatives, du respect de la Constitution et de la cohésion du gouvernement. L'Algérie s'apprête, dans juste quelques jours, à vivre un événement politique de taille. Les élections législatives sont, en effet, prévues au prochain printemps. "L'année prochaine verra l'organisation de scrutins nationaux et locaux sous les nouvelles dispositions de transparence et de contrôle introduites par le texte constitutionnel. Ce sera une étape nouvelle dans l'ancrage de la pratique démocratique dans notre pays", a indiqué Sellal lors de cette rencontre. Pour le Premier ministre le rôle du gouvernement "sera de réunir toutes les conditions matérielles pour garantir la réussite de ce double rendez-vous électoral national". Par ces propos, destinés certainement aux partis d'opposition, Sellal dégage toute responsabilité du gouvernement puisque ce dernier a un rôle bien précis, celui de fournir seulement la logistique pour l'organisation du scrutin législatif. Pour lui en effet c'est la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HISE) qui "veillera en toute neutralité à la bonne tenue et à la transparence des scrutins". Il a par la suite enchaîné, comme pour mettre davantage en garde l'opposition, sur la nécessité du respect de la constitution et des constantes de la nation. "Tous les Algériens sont concernés par le respect de la Constitution" dira-t-il avant de préciser que "nous ne permettons à personne de porter atteinte aux constantes, à savoir l'Islam, la langue arabe, tamazight et surtout l'unité nationale". Dans la même lignée Sellal a aussi mis en garde contre les résistances au changement de la part de ceux qui considèrent que leurs intérêts sont menacés. "Notre action pour la mise oeuvre du programme du président de la République et la réalisation du renouveau national sociétal, social et économique peut déranger des habitudes, bousculer des vieux réflexes et contrarier des intérêts", at- il indiqué en martelant que "notre principal allié dans ce combat demeure le peuple si nous lui disons la vérité, lui expliquons notre démarche et si nous arrivons à gagner son adhésion". Car, dira-t-il encore, "de toute l'histoire, jamais les Algériens n'ont déçu ceux qui ont compté sur eux". Sellal a aussi évoqué à plusieurs reprises la nécessité de défendre jalousement l'indépendance de la décision nationale. "Il nous faut toujours être les maîtres de notre décision économique et politique". Le Premier ministre a aussi parlé, dans le même contexte, du consensus national pour pouvoir faire face aux défis de l'heure et ce dans un contexte international par trop difficile. Car pour le Premier ministre "il n'est pas question qu'il y ait une base militaire dans notre pays". Ces derniers propos interviennent dans un contexte marqué par les informations selon lesquelles la Tunisie abrite une base militaire américaine sur son sol. Enfin Sellal n'a pas manqué de démentir les informations qui font cas de dissensions au sein du gouvernement. "Nous sommes homogènes à 200 %, debout et on marche sous l'autorité du président jusqu'en 2019".