Des spécialistes en informatique font pression sur l'équipe d'Hillary Clinton pour qu'elle présente un recours dans trois Etats clés où ils auraient remarqué des résultats jugé "étonnants". Des spécialistes en informatique font pression sur l'équipe d'Hillary Clinton pour qu'elle présente un recours dans trois Etats clés où ils auraient remarqué des résultats jugé "étonnants". Selon le New York Magazine, des spécialistes en informatique et des avocats pressent l'équipe de campagne d'Hillary Clinton de demander un recompte des voix dans le Wisconsin, la Pennsylvanie et le Michigan. Ces experts, qui se sont tournés vers le directeur de campagne John Podesta, ont constaté qu'Hillary Clinton avait reçu moins de voix dans les bureaux de vote utilisant des machines que dans ceux utilisant encore des feuilles de papier. Dans le Wisconsin, cette différence répétitive d'environ 7 % pourrait représenter jusqu'à 30.000 voix. Or, la candidate démocrate a perdu cet Etat et ses 10 grands électeurs à 22.000 voix près. Pour l'instant, les 16 grands électeurs du Michigan n'ont pas encore été comptabilisés tant les votes sont serrés : ils pourraient s'ajouter aux 232 déjà réunis par Hillary Clinton - Donald Trump en compte 290, au-dessus des 270 requis pour être élu. Les 20 grands électeurs de la Pennsylvanie, aussi touchée par ces étranges différences entre votes électroniques et votes sur papier, pourraient faire basculer l'élection. Surtout si on les ajoute aux quelques grands électeurs qui ont annoncé qu'ils voteraient pour Hillary Clinton, cela laisse à la candidate malheureuse une toute petite chance d'emporter l'élection du 19 décembre prochain, où les grands électeurs voteront officiellement pour le futur président. Si elle décide de former un recours, l'équipe de campagne d'Hillary Clinton doit se dépêcher : elle n'a que jusqu'à vendredi pour le Wisconsin, lundi pour la Pennsylvanie et mercredi prochain pour le Michigan. Ces soupçons d'erreur surviennent quelques semaines après que Washington ait accusé la Russie d'avoir piraté des milliers de messages qui ont provoqué un scandale durant la campagne - notamment au sein du Parti démocrate dont la présidente Debbie Wasserman Schultz avait démissionné après des révélations sur l'inégalité de traitement entre Hillary Clinton et Bernie Sanders. Seulement, la Maison Blanche ne serait pas en faveur d'un recompte des voix qui irait à l'encontre de la transition en douceur entamée avec l'équipe de Donald Trump. Ce dernier a d'ailleurs déjà commencé à former son cabinet, et devrait encore annoncer d'autres nominations dans les jours à venir. Si Hillary Clinton, qui a prononcé un discours confirmant sa défaite le lendemain de l'élection, venait à finalement contester les résultats, elle pourrait créer un conflit important sans garantie d'issue positive pour elle. Dans le même temps, l'écart entre les deux candidats s'est creusé dans le vote populaire : Hillary Clinton a désormais plus de deux millions de voix d'avance sur Donald Trump, avec 64.223.958 voix contre 62.205.395 pour le président élu. Selon le New York Magazine, des spécialistes en informatique et des avocats pressent l'équipe de campagne d'Hillary Clinton de demander un recompte des voix dans le Wisconsin, la Pennsylvanie et le Michigan. Ces experts, qui se sont tournés vers le directeur de campagne John Podesta, ont constaté qu'Hillary Clinton avait reçu moins de voix dans les bureaux de vote utilisant des machines que dans ceux utilisant encore des feuilles de papier. Dans le Wisconsin, cette différence répétitive d'environ 7 % pourrait représenter jusqu'à 30.000 voix. Or, la candidate démocrate a perdu cet Etat et ses 10 grands électeurs à 22.000 voix près. Pour l'instant, les 16 grands électeurs du Michigan n'ont pas encore été comptabilisés tant les votes sont serrés : ils pourraient s'ajouter aux 232 déjà réunis par Hillary Clinton - Donald Trump en compte 290, au-dessus des 270 requis pour être élu. Les 20 grands électeurs de la Pennsylvanie, aussi touchée par ces étranges différences entre votes électroniques et votes sur papier, pourraient faire basculer l'élection. Surtout si on les ajoute aux quelques grands électeurs qui ont annoncé qu'ils voteraient pour Hillary Clinton, cela laisse à la candidate malheureuse une toute petite chance d'emporter l'élection du 19 décembre prochain, où les grands électeurs voteront officiellement pour le futur président. Si elle décide de former un recours, l'équipe de campagne d'Hillary Clinton doit se dépêcher : elle n'a que jusqu'à vendredi pour le Wisconsin, lundi pour la Pennsylvanie et mercredi prochain pour le Michigan. Ces soupçons d'erreur surviennent quelques semaines après que Washington ait accusé la Russie d'avoir piraté des milliers de messages qui ont provoqué un scandale durant la campagne - notamment au sein du Parti démocrate dont la présidente Debbie Wasserman Schultz avait démissionné après des révélations sur l'inégalité de traitement entre Hillary Clinton et Bernie Sanders. Seulement, la Maison Blanche ne serait pas en faveur d'un recompte des voix qui irait à l'encontre de la transition en douceur entamée avec l'équipe de Donald Trump. Ce dernier a d'ailleurs déjà commencé à former son cabinet, et devrait encore annoncer d'autres nominations dans les jours à venir. Si Hillary Clinton, qui a prononcé un discours confirmant sa défaite le lendemain de l'élection, venait à finalement contester les résultats, elle pourrait créer un conflit important sans garantie d'issue positive pour elle. Dans le même temps, l'écart entre les deux candidats s'est creusé dans le vote populaire : Hillary Clinton a désormais plus de deux millions de voix d'avance sur Donald Trump, avec 64.223.958 voix contre 62.205.395 pour le président élu.