Le projet de loi relatif au régime de retraite a été, adopté hier par l'APN. La mobilisation des députés de la majorité parlementaire a permis de faire passer ce projet de loi très controversé. Une fois encore les députés de l'opposition ont dit tout haut leur opposition au texte en question. Le projet de loi relatif au régime de retraite a été, adopté hier par l'APN. La mobilisation des députés de la majorité parlementaire a permis de faire passer ce projet de loi très controversé. Une fois encore les députés de l'opposition ont dit tout haut leur opposition au texte en question. Ces derniers ont même dit non à l'amendement oral introduit hier en pleine séance plénière par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi. En effet, à la surprise générale le ministre a introduit un amendement oral qui énonce une période transitoire de deux années pour les travailleurs ayant cumulé 32 ans de cotisation à la sécurité sociale et n'ayant pas encore atteint l'âge de 60 ans. Selon le ministre, qui a indiqué que cet amendement intervient en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Sera bénéficiaire des dispositions de ce nouvel article le travailleur ayant cotisé 32 années à la sécurité sociale et à la Caisse de retraite donc qui a l'âge de 58 ans en 2017 ou l'âge de 59 ans en 2018. Par conséquent, a précisé le ministre, l'article 6 du projet de loi en question et qui instaure la retraite à l'âge de 60 ans sera opérationnel à partir du 1er janvier 2019 et la période transitoire de deux années prendra alors fin. Un amendement qui a été salué chaleureusement par les députés de la majorité, à savoir notamment les élus du FLN et du RND. "Nous ne pouvons que soutenir cet amendement du président de la République qui est le président de notre parti" dira le député Lyes Saadi. Les députés de l'opposition ont vite dit non à cet amendement. "La décision de l'institution d'une période de transition de deux années, qui a été prise suite à la pression des syndicats autonomes et les vrais députés,ne change en rien le contenu de ce projet de loi" dira Chaffa Bouaiche, le chef du groupe parlementaire du FFS qui lisait une déclaration de son parti. Une déclaration dans laquelle le FFS a réitéré son soutien aux syndicats et son rejet du projet de loi. D'où, par conséquent, sa décision de boycotter la séance plénière d'hier. Même son de cloche chez le Parti des travailleurs. "Cet amendement ne règle pas la question de 32 ans de cotisation. C'est un amendement ambigu" dira Smail Kouadria député du PT. Des députés de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) et ceux du Front El Adala ont eux aussi abondé dans le même sens. Pour les députés de l'opposition tout travailleur ayant cotisé à la sécurité sociale 32 années doit normalement partir à la retraite même s'il a un âge en dessous de 60 ans comme c'est le cas actuellement. L'opposition a bataillé durement pour le maintien de cet acquis ainsi que celui relatif à la retraite anticipée au même titre que les syndicats autonomes qui ont initié de nombreuses actions de protestations et de grèves. En vain puisque le gouvernement, soutenu par les députés de la majorité, ne l'entendait pas de cette oreille. L'exécutif invoquait la préservation des équilibres de la Caisse nationale de retraite afin de lui éviter la faillite pour faire admettre son projet de loi et justifier ainsi l'annulation de la retraite anticipée. Ces derniers ont même dit non à l'amendement oral introduit hier en pleine séance plénière par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi. En effet, à la surprise générale le ministre a introduit un amendement oral qui énonce une période transitoire de deux années pour les travailleurs ayant cumulé 32 ans de cotisation à la sécurité sociale et n'ayant pas encore atteint l'âge de 60 ans. Selon le ministre, qui a indiqué que cet amendement intervient en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Sera bénéficiaire des dispositions de ce nouvel article le travailleur ayant cotisé 32 années à la sécurité sociale et à la Caisse de retraite donc qui a l'âge de 58 ans en 2017 ou l'âge de 59 ans en 2018. Par conséquent, a précisé le ministre, l'article 6 du projet de loi en question et qui instaure la retraite à l'âge de 60 ans sera opérationnel à partir du 1er janvier 2019 et la période transitoire de deux années prendra alors fin. Un amendement qui a été salué chaleureusement par les députés de la majorité, à savoir notamment les élus du FLN et du RND. "Nous ne pouvons que soutenir cet amendement du président de la République qui est le président de notre parti" dira le député Lyes Saadi. Les députés de l'opposition ont vite dit non à cet amendement. "La décision de l'institution d'une période de transition de deux années, qui a été prise suite à la pression des syndicats autonomes et les vrais députés,ne change en rien le contenu de ce projet de loi" dira Chaffa Bouaiche, le chef du groupe parlementaire du FFS qui lisait une déclaration de son parti. Une déclaration dans laquelle le FFS a réitéré son soutien aux syndicats et son rejet du projet de loi. D'où, par conséquent, sa décision de boycotter la séance plénière d'hier. Même son de cloche chez le Parti des travailleurs. "Cet amendement ne règle pas la question de 32 ans de cotisation. C'est un amendement ambigu" dira Smail Kouadria député du PT. Des députés de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) et ceux du Front El Adala ont eux aussi abondé dans le même sens. Pour les députés de l'opposition tout travailleur ayant cotisé à la sécurité sociale 32 années doit normalement partir à la retraite même s'il a un âge en dessous de 60 ans comme c'est le cas actuellement. L'opposition a bataillé durement pour le maintien de cet acquis ainsi que celui relatif à la retraite anticipée au même titre que les syndicats autonomes qui ont initié de nombreuses actions de protestations et de grèves. En vain puisque le gouvernement, soutenu par les députés de la majorité, ne l'entendait pas de cette oreille. L'exécutif invoquait la préservation des équilibres de la Caisse nationale de retraite afin de lui éviter la faillite pour faire admettre son projet de loi et justifier ainsi l'annulation de la retraite anticipée.