Le retrait des officines, d'un traitement censé guérir le diabète, a été le sujet commenté, avant-hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. Le retrait des officines, d'un traitement censé guérir le diabète, a été le sujet commenté, avant-hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. Le directeur général de la Pharmacie au ministère de la Santé, Hamou Hafed, note d'emblée que celui-ci, présenté comme un « complément alimentaire» n'a rien à voir avec un médicament, lequel, dit-il, en plus de faire l'objet d'un contrôle préalable, possède des vertus thérapeutiques avérées. Pour lui, le ministère de la Santé n'a pas réagi tardivement pour faire cesser la commercialisation de ce produit, la mise en vente d'un complément alimentaire était du ressort du ministère du Commerce. Invité à situer la responsabilité de la « surmédiatisation » qui a entouré la mise sur le marché de celui-ci, M. Hafed se contente de dire qu'elle a eu un effet « néfaste » et que, quelque part, la loi sur la protection du consommateur n'a pas été respectée. Il annonce que le ministère de la Santé compte saisir l'Autorité de régulation de l'audiovisuel pour encadrer les aspects de publicité et d'information sur les produits en général et les médicaments et autres compléments alimentaires, en particulier.Il fait état, d'autre part, qu'un texte de loi visant à protéger les malades, mettant l'accent sur la prise de complément alimentaire et organisant l'usage de produits phytosanitaires, est actuellement en cours d'examen au sein de l'Assemblée nationale populaire. A propos d'éventuelles poursuites pour « usurpation de fonction » à l'encontre de la personne qui a mis ce produit sur le marché, M. Hafed signale que le ministère de la Santé aurait pu les entreprendre dans le cas où cette dernière se serait présentée comme médecin, ce qui, dit-il, n'a pas été le cas. A propos des médicaments présents dans les officines, il explique que ceux-ci ne peuvent être commercialisés que si ils disposent, au préalable, d'un visa de conformité du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques. Saidal annonce des poursuites judiciaires contre Zaïbat Saidal a apporté, avant-hier, un démenti catégorique concernant les informations selon lesquelles le concepteur du complément alimentaire Rahmat Rabi, Toufik Zaibat, a développé son produit avec le groupe pharmaceutique public. « Le groupe Saidal tient à informer qu'il n'entretient aucune relation ni de près ni de loin avec l'intéressé et que son produit n'a fait l'objet d'aucune collaboration avec le groupe Saidal pour le développement ou la production », affirme Saidal dans un communiqué. Saidal assure également que « l'inventeur» de Rahmat Rabi « n'a jamais figuré dans les effectifs de l'entreprise ». Toufik Zaïbat avait contacté Saidal en 2004 pour réaliser une étude sur son produit « qu'il prétendait être efficace pour le traitement du psoriasis ». « Compte tenu que les résultats de l'étude se sont révélés non conformes, le groupe Saidal a cessé tout contact avec l'intéressé et ce depuis 2006 », indique le groupe qui annonce avoir décidé « d'engager des poursuites judiciaires contre le dénommé Zaibat Toufik pour fausses déclarations et l'atteinte de son image de marque ». Dans différentes déclarations à la presse, Abdelmalek Boudiaf avait affirmé que Toufik Zaibat avait travaillé avec Saidal. « Je l'ai mis en contact avec Saidal dans le temps. Ils ont travaillé et développé beaucoup de choses. Chose que vous ignorez, j'en suis sûr et certain », disait le ministre aux journalistes. Le directeur général de la Pharmacie au ministère de la Santé, Hamou Hafed, note d'emblée que celui-ci, présenté comme un « complément alimentaire» n'a rien à voir avec un médicament, lequel, dit-il, en plus de faire l'objet d'un contrôle préalable, possède des vertus thérapeutiques avérées. Pour lui, le ministère de la Santé n'a pas réagi tardivement pour faire cesser la commercialisation de ce produit, la mise en vente d'un complément alimentaire était du ressort du ministère du Commerce. Invité à situer la responsabilité de la « surmédiatisation » qui a entouré la mise sur le marché de celui-ci, M. Hafed se contente de dire qu'elle a eu un effet « néfaste » et que, quelque part, la loi sur la protection du consommateur n'a pas été respectée. Il annonce que le ministère de la Santé compte saisir l'Autorité de régulation de l'audiovisuel pour encadrer les aspects de publicité et d'information sur les produits en général et les médicaments et autres compléments alimentaires, en particulier.Il fait état, d'autre part, qu'un texte de loi visant à protéger les malades, mettant l'accent sur la prise de complément alimentaire et organisant l'usage de produits phytosanitaires, est actuellement en cours d'examen au sein de l'Assemblée nationale populaire. A propos d'éventuelles poursuites pour « usurpation de fonction » à l'encontre de la personne qui a mis ce produit sur le marché, M. Hafed signale que le ministère de la Santé aurait pu les entreprendre dans le cas où cette dernière se serait présentée comme médecin, ce qui, dit-il, n'a pas été le cas. A propos des médicaments présents dans les officines, il explique que ceux-ci ne peuvent être commercialisés que si ils disposent, au préalable, d'un visa de conformité du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques. Saidal annonce des poursuites judiciaires contre Zaïbat Saidal a apporté, avant-hier, un démenti catégorique concernant les informations selon lesquelles le concepteur du complément alimentaire Rahmat Rabi, Toufik Zaibat, a développé son produit avec le groupe pharmaceutique public. « Le groupe Saidal tient à informer qu'il n'entretient aucune relation ni de près ni de loin avec l'intéressé et que son produit n'a fait l'objet d'aucune collaboration avec le groupe Saidal pour le développement ou la production », affirme Saidal dans un communiqué. Saidal assure également que « l'inventeur» de Rahmat Rabi « n'a jamais figuré dans les effectifs de l'entreprise ». Toufik Zaïbat avait contacté Saidal en 2004 pour réaliser une étude sur son produit « qu'il prétendait être efficace pour le traitement du psoriasis ». « Compte tenu que les résultats de l'étude se sont révélés non conformes, le groupe Saidal a cessé tout contact avec l'intéressé et ce depuis 2006 », indique le groupe qui annonce avoir décidé « d'engager des poursuites judiciaires contre le dénommé Zaibat Toufik pour fausses déclarations et l'atteinte de son image de marque ». Dans différentes déclarations à la presse, Abdelmalek Boudiaf avait affirmé que Toufik Zaibat avait travaillé avec Saidal. « Je l'ai mis en contact avec Saidal dans le temps. Ils ont travaillé et développé beaucoup de choses. Chose que vous ignorez, j'en suis sûr et certain », disait le ministre aux journalistes.