Le rapatriement des migrants africains a fait couler beaucoup d'encre et de nombreuses organisations internationales de défense des droits de l'Homme ont chargé les autorités algériennes sur ce dossier. Le rapatriement des migrants africains a fait couler beaucoup d'encre et de nombreuses organisations internationales de défense des droits de l'Homme ont chargé les autorités algériennes sur ce dossier. Face à ces attaques répétées, menées depuis une dizaine de jours déjà, le gouvernement vient de rompre le silence. Par le biais d'un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE) les autorités tentent d'expliquer et de justifier les raisons de cette opération de rapatriement non sans répliquer à tous ceux qui s'en sont pris aux autorités algériennes. "L'opération de rapatriement de personnes en situation irrégulière de différentes nationalités, qui s'est déroulée du 1er au 6 décembre 2016, a malencontreusement donné lieu à des commentaires malveillants destinés à jeter le discrédit sur l'hospitalité traditionnelle du peuple algérien ainsi que sur la solidarité naturelle de l'Etat vis-à-vis des pays voisins et amis affectés par des crises provoquant des déplacements de populations" note d'emblée le communiqué du MAE rendu public hier. Et au MAE de justifier les motifs de cette opération. "Cette opération, décidée en tant que mesure de dernier recours, a été mise en oeuvre par les autorités compétentes consécutivement aux atteintes récurrentes à l'ordre public commises dans plusieurs régions du pays et notamment à Alger où des dépassements graves ont été enregistrés, en particulier des actes de vandalisme et des agressions physiques inacceptables et injustifiées contre des bénévoles du Croissant-Rouge algérien" relève le communiqué qui accuse ainsi les migrants africains d'avoir porté atteinte à l'ordre public, ce qui a amené les autorités algériennes à procéder à leur rapatriement. Par voie de conséquence, indique encore le communiqué du MAE, "la réalité des faits ne donne aucune base à la campagne tendancieuse menée par certains milieux connus pour leur hostilité envers l'Algérie qui exploitent à des fins inavouables une opération somme toute ordinaire, gérée dans le respect des droits humains des personnes rapatriées et conformément aux engagements internationaux que l'Algérie a contractés". L'allusion à certaines organisations internationales de défense des droits de l'Homme est on ne peut plus claire. Ces organisations, à l'exemple d'Amnesty International et Human Right Watch notamment, ont critiqué cette opération en reprochant aux autorités algériennes d'avoir fait fi des droits élémentaires des migrants. "L'Algérie ne peut en aucune façon être atteinte par le déferlement d'accusations fantaisistes et par des fuites en avant alimentant des exercices outranciers d'exploitation politicienne des conditions difficiles que connaissent toutes les personnes arrachées à leurs cadres de vie dans leur propre pays" ajoute le communiqué. Un communiqué qui fait aussi allusion à l'attitude du Maroc et ses "exercices outranciers d'exploitation politicienne". Le Maroc s'est en effet engouffré dans la brèche pour narguer l'Algérie. En effet, jeudi dernier, le roi du Maroc a décidé d'envoyer de l'aide aux migrants nigériens rapatriés dans leur pays par les autorités algériennes. De plus le Maroc n'a pas hésité à qualifier cette opération de rapatriement "d'expulsion massive". Pour le MAE "l'Algérie, qui a toujours partagé les préoccupations des pays voisins et amis, continue, malgré une conjoncture économique peu favorable, de consentir des efforts considérables en termes de prise en charge de nombreux migrants qui bénéficient, au même titre que les citoyens algériens, de l'accès gratuit aux services de santé et d'éducation. De même, l'Algérie a constamment fait preuve de solidarité et de coopération avec les pays frères dans leurs efforts de développement et de sédentarisation de ces populations aspirant légitimement à améliorer leurs conditions de vie". Face à ces attaques répétées, menées depuis une dizaine de jours déjà, le gouvernement vient de rompre le silence. Par le biais d'un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE) les autorités tentent d'expliquer et de justifier les raisons de cette opération de rapatriement non sans répliquer à tous ceux qui s'en sont pris aux autorités algériennes. "L'opération de rapatriement de personnes en situation irrégulière de différentes nationalités, qui s'est déroulée du 1er au 6 décembre 2016, a malencontreusement donné lieu à des commentaires malveillants destinés à jeter le discrédit sur l'hospitalité traditionnelle du peuple algérien ainsi que sur la solidarité naturelle de l'Etat vis-à-vis des pays voisins et amis affectés par des crises provoquant des déplacements de populations" note d'emblée le communiqué du MAE rendu public hier. Et au MAE de justifier les motifs de cette opération. "Cette opération, décidée en tant que mesure de dernier recours, a été mise en oeuvre par les autorités compétentes consécutivement aux atteintes récurrentes à l'ordre public commises dans plusieurs régions du pays et notamment à Alger où des dépassements graves ont été enregistrés, en particulier des actes de vandalisme et des agressions physiques inacceptables et injustifiées contre des bénévoles du Croissant-Rouge algérien" relève le communiqué qui accuse ainsi les migrants africains d'avoir porté atteinte à l'ordre public, ce qui a amené les autorités algériennes à procéder à leur rapatriement. Par voie de conséquence, indique encore le communiqué du MAE, "la réalité des faits ne donne aucune base à la campagne tendancieuse menée par certains milieux connus pour leur hostilité envers l'Algérie qui exploitent à des fins inavouables une opération somme toute ordinaire, gérée dans le respect des droits humains des personnes rapatriées et conformément aux engagements internationaux que l'Algérie a contractés". L'allusion à certaines organisations internationales de défense des droits de l'Homme est on ne peut plus claire. Ces organisations, à l'exemple d'Amnesty International et Human Right Watch notamment, ont critiqué cette opération en reprochant aux autorités algériennes d'avoir fait fi des droits élémentaires des migrants. "L'Algérie ne peut en aucune façon être atteinte par le déferlement d'accusations fantaisistes et par des fuites en avant alimentant des exercices outranciers d'exploitation politicienne des conditions difficiles que connaissent toutes les personnes arrachées à leurs cadres de vie dans leur propre pays" ajoute le communiqué. Un communiqué qui fait aussi allusion à l'attitude du Maroc et ses "exercices outranciers d'exploitation politicienne". Le Maroc s'est en effet engouffré dans la brèche pour narguer l'Algérie. En effet, jeudi dernier, le roi du Maroc a décidé d'envoyer de l'aide aux migrants nigériens rapatriés dans leur pays par les autorités algériennes. De plus le Maroc n'a pas hésité à qualifier cette opération de rapatriement "d'expulsion massive". Pour le MAE "l'Algérie, qui a toujours partagé les préoccupations des pays voisins et amis, continue, malgré une conjoncture économique peu favorable, de consentir des efforts considérables en termes de prise en charge de nombreux migrants qui bénéficient, au même titre que les citoyens algériens, de l'accès gratuit aux services de santé et d'éducation. De même, l'Algérie a constamment fait preuve de solidarité et de coopération avec les pays frères dans leurs efforts de développement et de sédentarisation de ces populations aspirant légitimement à améliorer leurs conditions de vie".