La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a opéré une véritable volte face. En moins de 24 heures, non seulement la ministre n'a pas maintenu les vacances d'hiver à 10 jours au lieu de 5 jours, mais mieux elle les a prolongés de trois jours, c'est-à-dire 18 jours. La pression des élèves, surtout celle des lycéens y est pour beaucoup. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a opéré une véritable volte face. En moins de 24 heures, non seulement la ministre n'a pas maintenu les vacances d'hiver à 10 jours au lieu de 5 jours, mais mieux elle les a prolongés de trois jours, c'est-à-dire 18 jours. La pression des élèves, surtout celle des lycéens y est pour beaucoup. Finalement la ministre a annoncé publiquement dans un communiqué qu'"en ce qui concerne les vacances d'hiver de l'année scolaire 2016-2017, un réaménagement a été opéré pour cette année. Les vacances commencent aujourd'hui (c'est-à-dire hier) mardi 20 décembre jusqu'au dimanche 8 janvier 2017 le matin". Les élèves sont donc en vacances depuis hier au lieu de jeudi prochain et reprendront les cours le dimanche 8 janvier. La ministre a tenté de se justifier en déclarant au sujet des vacances scolaires que "les vacances d'hiver n'ont pas été écourtées anarchiquement mais sur la base d'une étude comparative entre l'Algérie et d'autres pays afin d'adapter les vacances scolaires aux critères internationaux". Mais au-delà de ce fait, la décision d'écourter ces vacances à 10 jours a donné lieu à une vague de protestation des lycéens qui sont sortis dans la rue pour manifester leur refus. Dans plusieurs wilayas, dont Béjaïa et Alger, des escarmouches ont même eu lieu entre lycéens et forces de l'ordre. A Alger, les alentours des académies étaient quadrillés par les forces de sécurité toute la journée d'hier. Mais, il faut retenir que le cadre de cette opposition a dépassé les élèves pour être celui des enseignants et des associations des parents d'élève qui ont récusé l'idée que la réduction de la durée des vacances serait l'objet d'une "étude". D'aucuns s'interrogent sur les véritables motifs ayant conduit la ministre à prendre une telle décision, sachant que la conjoncture ne s'y prête pas. Il faut rappeler que l'idée d'écourter les vacances scolaires avait commencé par des rumeurs quelques semaines après la rentrée scolaire. D'autres spéculaient que derrière l'idée d'écourter les vacances scolaires, ce ne sont pas les élèves qui sont visés mais c'est plutôt le corps enseignant. C'est le bras de fer entre syndicats et le ministère autour de plusieurs questions qui restent encore en suspens qui motiverait cette décision. Mais là ce sont encore que des spéculations. La ministre qui voulait, selon certains commentateurs, entamer ces réformes en balisant même l'année scolaire des trois paliers avec un volume horaire précis, voulait certainement un réaménagement des jours de vacances pour rattraper quelques retards causés par des arrêts de travail et des grèves des enseignants durant la première quinzaine ayant suivi la rentrée. Et là encore l'argument n'est pas valable puisque les vacances scolaires sont un droit inaliénable pour tous les scolarisés qui ont d'ailleurs un agenda scolaire des plus chargés. Ils méritent quand même un repos. Finalement la ministre a annoncé publiquement dans un communiqué qu'"en ce qui concerne les vacances d'hiver de l'année scolaire 2016-2017, un réaménagement a été opéré pour cette année. Les vacances commencent aujourd'hui (c'est-à-dire hier) mardi 20 décembre jusqu'au dimanche 8 janvier 2017 le matin". Les élèves sont donc en vacances depuis hier au lieu de jeudi prochain et reprendront les cours le dimanche 8 janvier. La ministre a tenté de se justifier en déclarant au sujet des vacances scolaires que "les vacances d'hiver n'ont pas été écourtées anarchiquement mais sur la base d'une étude comparative entre l'Algérie et d'autres pays afin d'adapter les vacances scolaires aux critères internationaux". Mais au-delà de ce fait, la décision d'écourter ces vacances à 10 jours a donné lieu à une vague de protestation des lycéens qui sont sortis dans la rue pour manifester leur refus. Dans plusieurs wilayas, dont Béjaïa et Alger, des escarmouches ont même eu lieu entre lycéens et forces de l'ordre. A Alger, les alentours des académies étaient quadrillés par les forces de sécurité toute la journée d'hier. Mais, il faut retenir que le cadre de cette opposition a dépassé les élèves pour être celui des enseignants et des associations des parents d'élève qui ont récusé l'idée que la réduction de la durée des vacances serait l'objet d'une "étude". D'aucuns s'interrogent sur les véritables motifs ayant conduit la ministre à prendre une telle décision, sachant que la conjoncture ne s'y prête pas. Il faut rappeler que l'idée d'écourter les vacances scolaires avait commencé par des rumeurs quelques semaines après la rentrée scolaire. D'autres spéculaient que derrière l'idée d'écourter les vacances scolaires, ce ne sont pas les élèves qui sont visés mais c'est plutôt le corps enseignant. C'est le bras de fer entre syndicats et le ministère autour de plusieurs questions qui restent encore en suspens qui motiverait cette décision. Mais là ce sont encore que des spéculations. La ministre qui voulait, selon certains commentateurs, entamer ces réformes en balisant même l'année scolaire des trois paliers avec un volume horaire précis, voulait certainement un réaménagement des jours de vacances pour rattraper quelques retards causés par des arrêts de travail et des grèves des enseignants durant la première quinzaine ayant suivi la rentrée. Et là encore l'argument n'est pas valable puisque les vacances scolaires sont un droit inaliénable pour tous les scolarisés qui ont d'ailleurs un agenda scolaire des plus chargés. Ils méritent quand même un repos.