Après la création en 2015 des wilayas déléguées du Sud, celles des Hauts-Plateaux devaient suivre en 2016. Mais jusque-là aucune annonce officielle n'a été faite pour ce projet. La décision a-t-elle été différée pour manque de budget ? Après la création en 2015 des wilayas déléguées du Sud, celles des Hauts-Plateaux devaient suivre en 2016. Mais jusque-là aucune annonce officielle n'a été faite pour ce projet. La décision a-t-elle été différée pour manque de budget ? Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, avait déclaré en septembre dernier que la création des wilayas déléguées des Hauts-Plateaux sera effective après celles du Sud durant l'année 2016. Il avait assuré même que toute la réorganisation administrative des régions sera bouclée tôt ou tard en 2017. Dans la feuille de route lancée en 2014 pour le nouveau découpage administratif, il fallait parer au plus urgent notamment le Grand-Sud. Des villes comme Timimoun, Bordj-Badji-Mokhtar, Beni- Abbès, Ouled-Djellal, In- Guezzam, In- Salah, Touggourt, Djanet, El-Meghier et Goléa sont devenues des wilayas déléguées à part entière bénéficiant ainsi d'un statut autonome en terme de gestion administrative et économique. Pour ce qui est des Hauts-Plateaux, la liste des daïras qui doivent être promues comme wilayas n'a pas été ficelée. Beaucoup spéculent sur des régions à l'Est comme à l'Ouest pour qu'elles puissent jouir des mêmes conditions de promotion comme leurs homologues du Sud. Des indiscrétions font état de quelques daïras qui ne seront appelées wilayas déléguées que sur décret qui sera signé sous l'autorité du président de la République et mis en exécution par le ministre de l'Intérieur. Les walis délégués seront mis sous la coupe des walis de la circonscription administrative. Pour des questions liées à leur financement, les wilayas déléguées ne peuvent encore prétendre à des enveloppes budgétaires conséquentes. C'est là une limite qui va les contraindre à se mettre sous la coupe des walis et d'en dépendre pour la réalisation de leurs projets. La contrainte budgétaire de cette année et celle qui va venir sera d'un impact grandissant pour hâter le découpage administratif des Hauts-Plateaux. Est-ce à dire que le projet sera reporté ou remis à plus tard suite à la difficile conjoncture économique que traverse le pays ? L'année 2017 verra-t-elle l'institution probable de 3 ou 4 grandes daïras seulement ? Là encore, cette thèse ne parait pas évidente. Il faut convenir qu'un fonds spécial pour l'appui du développement au Sud et aux Hauts-Plateaux sera probablement la seule issue de secours pour prendre en charge financièrement les nouvelles wilayas de ces régions. Face à ce dilemme, l'Etat ne peut se permettre actuellement le luxe de financer les grands projets infrastructurels ou d'autres réalisations qui requièrent d'importantes dotations budgétaires. Il est temps aussi d'établir un bilan annuel sur la gestion de ces nouvelles wilayas après que des voix eurent à dénoncer la "cacophonie" et la bureaucratie ambiante qui règnent dans les wilayas déléguées de la capitale. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, avait déclaré en septembre dernier que la création des wilayas déléguées des Hauts-Plateaux sera effective après celles du Sud durant l'année 2016. Il avait assuré même que toute la réorganisation administrative des régions sera bouclée tôt ou tard en 2017. Dans la feuille de route lancée en 2014 pour le nouveau découpage administratif, il fallait parer au plus urgent notamment le Grand-Sud. Des villes comme Timimoun, Bordj-Badji-Mokhtar, Beni- Abbès, Ouled-Djellal, In- Guezzam, In- Salah, Touggourt, Djanet, El-Meghier et Goléa sont devenues des wilayas déléguées à part entière bénéficiant ainsi d'un statut autonome en terme de gestion administrative et économique. Pour ce qui est des Hauts-Plateaux, la liste des daïras qui doivent être promues comme wilayas n'a pas été ficelée. Beaucoup spéculent sur des régions à l'Est comme à l'Ouest pour qu'elles puissent jouir des mêmes conditions de promotion comme leurs homologues du Sud. Des indiscrétions font état de quelques daïras qui ne seront appelées wilayas déléguées que sur décret qui sera signé sous l'autorité du président de la République et mis en exécution par le ministre de l'Intérieur. Les walis délégués seront mis sous la coupe des walis de la circonscription administrative. Pour des questions liées à leur financement, les wilayas déléguées ne peuvent encore prétendre à des enveloppes budgétaires conséquentes. C'est là une limite qui va les contraindre à se mettre sous la coupe des walis et d'en dépendre pour la réalisation de leurs projets. La contrainte budgétaire de cette année et celle qui va venir sera d'un impact grandissant pour hâter le découpage administratif des Hauts-Plateaux. Est-ce à dire que le projet sera reporté ou remis à plus tard suite à la difficile conjoncture économique que traverse le pays ? L'année 2017 verra-t-elle l'institution probable de 3 ou 4 grandes daïras seulement ? Là encore, cette thèse ne parait pas évidente. Il faut convenir qu'un fonds spécial pour l'appui du développement au Sud et aux Hauts-Plateaux sera probablement la seule issue de secours pour prendre en charge financièrement les nouvelles wilayas de ces régions. Face à ce dilemme, l'Etat ne peut se permettre actuellement le luxe de financer les grands projets infrastructurels ou d'autres réalisations qui requièrent d'importantes dotations budgétaires. Il est temps aussi d'établir un bilan annuel sur la gestion de ces nouvelles wilayas après que des voix eurent à dénoncer la "cacophonie" et la bureaucratie ambiante qui règnent dans les wilayas déléguées de la capitale.