Le "Beylik" du Titteri, l'un des trois "Beylik" de la régence d'Alger constitué par les Ottomans vers le XVIe siècle et disparu à la conquête française, est au centre d'une exposition qui se tient au Musée régional des arts et des traditions populaires de Médéa. Le "Beylik" du Titteri, l'un des trois "Beylik" de la régence d'Alger constitué par les Ottomans vers le XVIe siècle et disparu à la conquête française, est au centre d'une exposition qui se tient au Musée régional des arts et des traditions populaires de Médéa. Initiée dans le cadre de la manifestation "Patrimoine de Médéa", l'exposition, mise sur pied par l'association Lambdiya, raconte, à travers une série de photographies et d'illustrations, un pan de l'histoire du "Beylik" du Titteri dont l'ancienne capitale, Médéa, garde encore les traces de l'influence de la culture ottomane, notamment dans les domaines de l'urbanisme et de l'architecture, mais également dans certaines traditions vestimentaires et culinaires, encore en vogue jusqu'à ce jour. En sus des principaux monuments hérités de cette période, tels que la maison de l'émir Abdelkader, transformée en musée, la mosquée Hanafite, le minaret de la mosquée Lamhar, la petite casbah de Sidi- Sahraoui, l'exposition qui se tient jusqu'au 29 décembre, s'intéresse aux aspects de la décoration interne desdemeures et résidences bâties sur le modèle ottoman, pour bien mettre en exergue le brassage qui s'est opéré entre la culture locale et celle importée de la rive nord de la Méditerranée. La manifestation "Patrimoine de Médéa", ouverte au public depuis dimanche, offre l'opportunité au visiteur de découvrir des facettes cachées de cette période, qui s'étale sur plus de trois siècles, à la faveur de conférence- débats animées par des chercheurs et des universitaires. Les visiteurs auront également la possibilité d'assister à des projections vidéo consacrées à l'architecture dans la région du Titteri, outre des ateliers de poterie et de calligraphie arabe organisés, tout au long de la manifestation, au profit des enfants. Initiée dans le cadre de la manifestation "Patrimoine de Médéa", l'exposition, mise sur pied par l'association Lambdiya, raconte, à travers une série de photographies et d'illustrations, un pan de l'histoire du "Beylik" du Titteri dont l'ancienne capitale, Médéa, garde encore les traces de l'influence de la culture ottomane, notamment dans les domaines de l'urbanisme et de l'architecture, mais également dans certaines traditions vestimentaires et culinaires, encore en vogue jusqu'à ce jour. En sus des principaux monuments hérités de cette période, tels que la maison de l'émir Abdelkader, transformée en musée, la mosquée Hanafite, le minaret de la mosquée Lamhar, la petite casbah de Sidi- Sahraoui, l'exposition qui se tient jusqu'au 29 décembre, s'intéresse aux aspects de la décoration interne desdemeures et résidences bâties sur le modèle ottoman, pour bien mettre en exergue le brassage qui s'est opéré entre la culture locale et celle importée de la rive nord de la Méditerranée. La manifestation "Patrimoine de Médéa", ouverte au public depuis dimanche, offre l'opportunité au visiteur de découvrir des facettes cachées de cette période, qui s'étale sur plus de trois siècles, à la faveur de conférence- débats animées par des chercheurs et des universitaires. Les visiteurs auront également la possibilité d'assister à des projections vidéo consacrées à l'architecture dans la région du Titteri, outre des ateliers de poterie et de calligraphie arabe organisés, tout au long de la manifestation, au profit des enfants.