Monuments n Plusieurs vestiges et sites archéologiques répertoriés dans la wilaya de Médéa viennent de faire l'objet de travaux de restauration. Ces travaux de restauration sont initiés dans le cadre d'un plan d'action mis sur pied par la direction de la culture en vue de protéger et de préserver ce legs patrimonial précieux. Le programme de réhabilitation en question a touché, selon le directeur de la culture, Ahmed Ayache, sept sites et monuments historiques datant des époques romaine et ottomane, ayant subi d'importantes dégradations au cours des dernières décennies, faute de prise en charge. Il s'agit, a-t-il noté, du village antique de Rapidum, un site classé patrimoine historique national, situé à l'intérieur de l'agglomération urbaine de Djouab, à l'est de Médéa, qui abritait pendant l'antiquité un contingent militaire romain, avant d'être transformé, quelque temps après, en une cité florissante rattachée à l'empire de Mauritanie césarienne. Les travaux de restauration ont également concerné la cité musulmane d'Achir, dans la commune de Kef Lakhdar, au nord-ouest de Médéa, devenue, eu IXe siècle, la capitale de la dynastie ziride, la résidence de l'Emir Abdelkader, érigée, à Médéa, par le bey du Titteri, Mustapha Boumezrag, entre 1819 et 1829, les minarets de la mosquée Hannafite et la mosquée «rouge», deux lieux de cultes bâtis au XVIIIe siècle, ainsi que la restauration du mausolée de Sidi-Sahraoui, l'un des saints patrons de la ville de Médéa, et, enfin le fortin de M'sallah, un ancien poste d'observation militaire datant de l'époque ottomane. La direction de la culture a lancé en outre une opération de protection de la Zaouïa El-Aissaouia, un lieu de retraite de l'héroïne et de la résistante Lalla Fadhma N'soumer, sérieusement endommagé par des actes de vandalisme, et dont la restauration touche à sa fin, a indiqué M. Ayache. Ce dernier a fait état, d'autre part, de la programmation, pour l'année 2008, de l'étude de restauration pour quatre autres sites et monuments historiques de la région, parmi lesquels, il a cité Haouch El Bey, une résidence d'été des beyliks du Titteri, située à Médéa, Menzah bent Es-Soltani, une dépendance rattachée au palais occupé par la famille ziride qui gouvernait la ville d'Achir ainsi qu'un projet d'étude portant sur la réalisation d'un musée sur le site de cette ancienne capitale de la dynastie ziride.