Ils ne sont pas prêts d'enterrer la hache de guerre. Les syndicats, engagés dans une guerre d'usure avec le gouvernement, ne semblent pas vouloir lâcher prise avant la satisfaction de leurs revendications. Ils ne sont pas prêts d'enterrer la hache de guerre. Les syndicats, engagés dans une guerre d'usure avec le gouvernement, ne semblent pas vouloir lâcher prise avant la satisfaction de leurs revendications. La "retraite proportionnelle, le projet du code du travail et l'érosion du pouvoir d'achat des travailleurs" sont les points phares contenus dans la plate-forme de revendications défendus par les syndicats auonomes et à laquelle le gouvernement refuse toujours de donner suite. L'intersyndicale estime que "le projet de loi portant code du travail tel que présenté par le gouvernement et les nouvelles dispositions introduites dans le document visent à rétrécir le champ des libertés" et dénonce avec vigueur sa "marginalisation dans l'élaboration de ce projet préparé dans l'ombre". Pour le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, "les décisions du gouvernement sont irrévocables" pendant que l'Intersyndicale juge que seule la "lutte gagne". Le mouvement syndical se durcit et adopte maintenant une nouvelle ligne de conduite. En conclave samedi dernier, l'Intersyndicale et à l'issue des travaux de sa réunion, a convenu de deux actions majeures. Dans ce sens, l'Intersyndicale, aux dires de Meziane Meriane, président du Cnapest, prévoit d'organiser le 18 du mois en cours une journée d'étude animée par des experts juridiques pour démontrer la non-constitutionalité de l'article de loi en question. A l'issue des travaux, un dossier ficelé sera transmis au Conseil constitutionnel. Les syndicats comptent appuyer une telle action revendicative par la tenue d'un sit- national à Tizi-Ouzou le 25 du même mois. Enfin, l'Intersyndicale a tenu à dénoncer et condamner les propos "irrévérencieux, voire insultants" tenus récemment par le SG de l'UGTA, Adelmadjid Sidi Saïd à l'égard des syndicats autonomes, estimant que ses propos vont à l'encontre de l'éthique syndicale. Par ces manifestations, les organisations syndicales veulent mettre la pression sur les autorités surtout en cette période coïncidant avec les préparatifs des prochaines législatives auxquelles le pouvoir tient à la réussite. Les syndicats parlent donc de "passage en force". Dans un autre sens, au lieu d'engager un dialogue franc et sincère, les deux parties semblent se complaire à jouer au chat et à la souris. Mais au détriment de qui ? D'ailleurs, cette situation a engendré un climat morose, qui a suscité l'incompréhension et la peur du citoyen... Sachant que lui seul, est appelé à payer la facture du clivage les opposant. La "retraite proportionnelle, le projet du code du travail et l'érosion du pouvoir d'achat des travailleurs" sont les points phares contenus dans la plate-forme de revendications défendus par les syndicats auonomes et à laquelle le gouvernement refuse toujours de donner suite. L'intersyndicale estime que "le projet de loi portant code du travail tel que présenté par le gouvernement et les nouvelles dispositions introduites dans le document visent à rétrécir le champ des libertés" et dénonce avec vigueur sa "marginalisation dans l'élaboration de ce projet préparé dans l'ombre". Pour le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, "les décisions du gouvernement sont irrévocables" pendant que l'Intersyndicale juge que seule la "lutte gagne". Le mouvement syndical se durcit et adopte maintenant une nouvelle ligne de conduite. En conclave samedi dernier, l'Intersyndicale et à l'issue des travaux de sa réunion, a convenu de deux actions majeures. Dans ce sens, l'Intersyndicale, aux dires de Meziane Meriane, président du Cnapest, prévoit d'organiser le 18 du mois en cours une journée d'étude animée par des experts juridiques pour démontrer la non-constitutionalité de l'article de loi en question. A l'issue des travaux, un dossier ficelé sera transmis au Conseil constitutionnel. Les syndicats comptent appuyer une telle action revendicative par la tenue d'un sit- national à Tizi-Ouzou le 25 du même mois. Enfin, l'Intersyndicale a tenu à dénoncer et condamner les propos "irrévérencieux, voire insultants" tenus récemment par le SG de l'UGTA, Adelmadjid Sidi Saïd à l'égard des syndicats autonomes, estimant que ses propos vont à l'encontre de l'éthique syndicale. Par ces manifestations, les organisations syndicales veulent mettre la pression sur les autorités surtout en cette période coïncidant avec les préparatifs des prochaines législatives auxquelles le pouvoir tient à la réussite. Les syndicats parlent donc de "passage en force". Dans un autre sens, au lieu d'engager un dialogue franc et sincère, les deux parties semblent se complaire à jouer au chat et à la souris. Mais au détriment de qui ? D'ailleurs, cette situation a engendré un climat morose, qui a suscité l'incompréhension et la peur du citoyen... Sachant que lui seul, est appelé à payer la facture du clivage les opposant.