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"J'ai déjoué un complot contre l'Etat algérien"
Ould Abbès à propos de la confection des listes électorales
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 03 - 2017

Djamal Ould Abbès, le secrétaire général du parti du FLN, dit avoir subi de terribles pressions pour donner son quitus à des noms de candidats pour figurer sur les listes électorales du parti.
Djamal Ould Abbès, le secrétaire général du parti du FLN, dit avoir subi de terribles pressions pour donner son quitus à des noms de candidats pour figurer sur les listes électorales du parti.
Mais Ould Abbès dit aussi qu'il a refusé de se plier à ces pressions. En vérité cette annonce n'est pas une première puisqu'il y a juste quelques jours il a dit la même chose. Mais le fait de revenir sur le sujet est révélateur sur la position peu confortable dans laquelle il se trouve car un de ses fils serait impliqué dans un trafic d'achat de places dans les listes électorales du parti.
Hier, à partir de Sétif où il s'est exprimé à l'occasion de la réunion des têtes de listes de l'est du pays, il a fait le lien entre les pressions subies et les informations relatives à son fils. "Vous avez vu ce qu'ont écrit les journaux, quand ils ne m'ont pas touché, ils ont tenté de faire pression sur moi autrement. Mais ils ont échoué. J'ai déjoué un complot contre l'Etat algérien, je n'ai pas marché avec eux et je ne marcherai pas avec eux.
Ceux qui voulaient faire un chantage pour faire passer des noms, ils ont échoué à 100 %", a notamment indiqué le chef de file du vieux parti. Ould Abbès ne dit pas qui sont ces personnes qui ont exercé des pressions sur lui et qui, selon ses dires, font partie d'un complot contre l'Etat. Car ce sont de graves accusations que porte Ould Abbès contre ces personnes ou ces parties qui complotaient contre l'Etat algérien.
Sur les motivations de ce prétendu complot le secrétaire général du FLN donne une indication précise. Il fait en effet, clairement le lien entre ce qui s'est passé et l'échéance de l'élection présidentielle, prévues en 2019. En somme, selon lui, ces comploteurs qui voulaient placer leurs fidèles dans les listes électorales du parti en vue de rafler des sièges à l'APN avaient pour objectif d'être en position d'influer sur les choix en rapport avec l'élection présidentielle de 2019.
Et même si Ould Abbès ne l'a pas dit explicitement il s'agirait donc de la lutte pour la succession du président Bouteflika où chaque partie veut placer ses pions et conforter ses positions en vue donc de peser sur le choix d'un successeur le moment venu.
"Des gens ont fait des calculs pour 2019 et ont tenté de faire pression sur moi. Je suis resté comme un rocher. Ils ont tenté d'imposer des noms, j'ai refusé" a-t-il encore précisé. "Je ne vais pas, à la fin de ma vie, venir trahir mon pays et mon président, et me soumettre à ceux qui ont des calculs pour 2019. J'ai fermé la porte devant eux !
C'est pour cela qu'ils sont actuellement enragés mais les chiens aboient et la caravane passe" assène Ould Abbès qui invoque son statut de moudjahid. "65 ans de lutte depuis 1952. Pour la presse et les journalistes qui ne savent pas, je vous montre un papier simple, très simple. Les moudjahidine ne trahissent pas et n'abdiquent pas", soutient-il en brandissant une feuille : "C'est ma condamnation à mort !".
Ces explications interviennent au moment où des informations font état de l'implication de son fils dans le trafic d'achat de places dans les listes électorales du parti. En effet, selon les révélations des médias son fils aurait été arrêté en possession de grosses sommes d'argent et de listes électorales. Ould Abbès n'a jamais démenti ces informations se contentant juste de dire qu'il fait confiance aux services de sécurité et à la justice de son pays.
Mais Ould Abbès dit aussi qu'il a refusé de se plier à ces pressions. En vérité cette annonce n'est pas une première puisqu'il y a juste quelques jours il a dit la même chose. Mais le fait de revenir sur le sujet est révélateur sur la position peu confortable dans laquelle il se trouve car un de ses fils serait impliqué dans un trafic d'achat de places dans les listes électorales du parti.
Hier, à partir de Sétif où il s'est exprimé à l'occasion de la réunion des têtes de listes de l'est du pays, il a fait le lien entre les pressions subies et les informations relatives à son fils. "Vous avez vu ce qu'ont écrit les journaux, quand ils ne m'ont pas touché, ils ont tenté de faire pression sur moi autrement. Mais ils ont échoué. J'ai déjoué un complot contre l'Etat algérien, je n'ai pas marché avec eux et je ne marcherai pas avec eux.
Ceux qui voulaient faire un chantage pour faire passer des noms, ils ont échoué à 100 %", a notamment indiqué le chef de file du vieux parti. Ould Abbès ne dit pas qui sont ces personnes qui ont exercé des pressions sur lui et qui, selon ses dires, font partie d'un complot contre l'Etat. Car ce sont de graves accusations que porte Ould Abbès contre ces personnes ou ces parties qui complotaient contre l'Etat algérien.
Sur les motivations de ce prétendu complot le secrétaire général du FLN donne une indication précise. Il fait en effet, clairement le lien entre ce qui s'est passé et l'échéance de l'élection présidentielle, prévues en 2019. En somme, selon lui, ces comploteurs qui voulaient placer leurs fidèles dans les listes électorales du parti en vue de rafler des sièges à l'APN avaient pour objectif d'être en position d'influer sur les choix en rapport avec l'élection présidentielle de 2019.
Et même si Ould Abbès ne l'a pas dit explicitement il s'agirait donc de la lutte pour la succession du président Bouteflika où chaque partie veut placer ses pions et conforter ses positions en vue donc de peser sur le choix d'un successeur le moment venu.
"Des gens ont fait des calculs pour 2019 et ont tenté de faire pression sur moi. Je suis resté comme un rocher. Ils ont tenté d'imposer des noms, j'ai refusé" a-t-il encore précisé. "Je ne vais pas, à la fin de ma vie, venir trahir mon pays et mon président, et me soumettre à ceux qui ont des calculs pour 2019. J'ai fermé la porte devant eux !
C'est pour cela qu'ils sont actuellement enragés mais les chiens aboient et la caravane passe" assène Ould Abbès qui invoque son statut de moudjahid. "65 ans de lutte depuis 1952. Pour la presse et les journalistes qui ne savent pas, je vous montre un papier simple, très simple. Les moudjahidine ne trahissent pas et n'abdiquent pas", soutient-il en brandissant une feuille : "C'est ma condamnation à mort !".
Ces explications interviennent au moment où des informations font état de l'implication de son fils dans le trafic d'achat de places dans les listes électorales du parti. En effet, selon les révélations des médias son fils aurait été arrêté en possession de grosses sommes d'argent et de listes électorales. Ould Abbès n'a jamais démenti ces informations se contentant juste de dire qu'il fait confiance aux services de sécurité et à la justice de son pays.


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