Alors que les relations entre la Turquie et l'UE vont de mal en pis, Ankara lance une nouvelle attaque verbale contre Berlin. Ce dimanche, Ibrahim Kalim, porte-parole de Recep Tayyip Erdogan, a accusé les autorités allemandes de soutenir le réseau du prédicateur musulman Fethullah Gülen, révèle Reuters. Alors que les relations entre la Turquie et l'UE vont de mal en pis, Ankara lance une nouvelle attaque verbale contre Berlin. Ce dimanche, Ibrahim Kalim, porte-parole de Recep Tayyip Erdogan, a accusé les autorités allemandes de soutenir le réseau du prédicateur musulman Fethullah Gülen, révèle Reuters. M. Gülen, qui vit en exil aux Etats-Unis depuis 1999 et dont la Turquie demande l'extradition, est accusé par Ankara d'être l'instigateur du coup d'Etat militaire manqué de juillet dernier. Des soupçons qui n'ont pourtant pas trouvé d'écho à Berlin. Dans une interview publiée par le magazine Der Spiegel, le chef des services de renseignement extérieurs allemands, Bruno Kahl, déclare que la Turquie n'est pas parvenue à convaincre l'Allemagne que Fethullah Gülen était bien le "cerveau" du putsch manqué. Pareille déclaration, a estimé Ibrahim Kalim, est la preuve que l'Allemagne soutient Feto, l'acronyme utilisé par Ankara quand il s'agit de parler de l'Organisation terroriste güleniste. Ces propos interviennent en pleine crise entre Ankara et plusieurs pays européens. Des tensions qui ont été déclenchées par la récente décision de l'Allemagne d'annuler l'intervention du chef de la diplomatie turque à Hambourg, suivie par celle des autorités néerlandaises de refouler deux ministres turcs, dont le chef de la diplomatie, Mevlut Cavusoglu, qui voulaient faire campagne auprès de la diaspora turque en vue du référendum constitutionnel du 16 avril. M. Gülen, qui vit en exil aux Etats-Unis depuis 1999 et dont la Turquie demande l'extradition, est accusé par Ankara d'être l'instigateur du coup d'Etat militaire manqué de juillet dernier. Des soupçons qui n'ont pourtant pas trouvé d'écho à Berlin. Dans une interview publiée par le magazine Der Spiegel, le chef des services de renseignement extérieurs allemands, Bruno Kahl, déclare que la Turquie n'est pas parvenue à convaincre l'Allemagne que Fethullah Gülen était bien le "cerveau" du putsch manqué. Pareille déclaration, a estimé Ibrahim Kalim, est la preuve que l'Allemagne soutient Feto, l'acronyme utilisé par Ankara quand il s'agit de parler de l'Organisation terroriste güleniste. Ces propos interviennent en pleine crise entre Ankara et plusieurs pays européens. Des tensions qui ont été déclenchées par la récente décision de l'Allemagne d'annuler l'intervention du chef de la diplomatie turque à Hambourg, suivie par celle des autorités néerlandaises de refouler deux ministres turcs, dont le chef de la diplomatie, Mevlut Cavusoglu, qui voulaient faire campagne auprès de la diaspora turque en vue du référendum constitutionnel du 16 avril.