Le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelkader Ouali, a indiqué lundi à Béjaïa, que la situation hydrique de l'Algérie est confortable et qu'à ce titre, la grande majorité des foyers seront raccordés, dans un délai court, aux réseaux publics en H/24. Le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelkader Ouali, a indiqué lundi à Béjaïa, que la situation hydrique de l'Algérie est confortable et qu'à ce titre, la grande majorité des foyers seront raccordés, dans un délai court, aux réseaux publics en H/24. La "situation est confortable", a-t-il souligné dans le sillage d'un visite de travail dans la wilaya, mettant en exergue, "les efforts consentis en termes de captage de la ressource qu'il s'agisse de forages, de barrages, d'installation d'unité de dessalement, et de lutte contre les déperditions, dont la conjonction a mis fin non seulement au stress hydrique des décennies antérieures mais fourni des quantités d'eau à la portée des attentes des citoyens". A ce titre, il citera l'exemple de la wilaya de Béjaïa, qui a bénéficié de cet effort, en réussissant à inverser littéralement la problématique de la disponibilité de l'eau. Béjaïa renferme un potentiel de "240.000 m3 mais n'en consomme que 140.000", a-t-il souligné relevant toutefois, que "la distribution et la répartition pose problème dès lors que l'eau ne coule pas en continu dans tous les foyers en raison de la disparité existante entre chaque région". Alors que la vallée de la Soummam, qui regroupe une quarantaine de localités reste relativement bien alimentée, notamment depuis la mise en service du barrage de Tichy- Haft, tout autant au demeurant que la région de Kherrata jusqu'à Béjaïa, copieusement alimentée par le barrage d'Ighil Emda et la source Bleue de Darguina, d'autres régions comme Adekar, Beni-Ksila font face à des situations très difficiles. Il "va falloir corriger tout ça" a fait observer, en guise d'instruction à ses cadres, le ministre, qui les a exhorté, à "faire un effort supplémentaire pour trouver les solutions idoines à ce phénomène, qu'il s'agisse du parachèvement des études et des projets retenus dans ce cadre ou de la gestion intrinsèque de la ressource". Dans ce contexte, Ouali a réitéré l'option prise pour confier la gestion de l'eau entièrement aux organismes en charge, en l'occurrence l'Algérienne des eaux et de décharger ainsi les municipalités de cette responsabilité enraison de leur situation financière et de leur impréparation à y faire face. Le ministre, qui a passé en revue plusieurs ouvrages hydrauliques, a pris par ailleurs la décision de mettre sous la tutelle d'une agence nationale spécialisée, le Musée de l'eau de Toudja, unique en Afrique, pour lui donner tout le rayonnement requis. L'ouvrage, réalisé en 2005, était géré jusque-là par l'APC et quelques associations, en peine à le hisser à hauteur des aspirations nouvelles qu'il a fait naître, visiblement victime de son succès. La "situation est confortable", a-t-il souligné dans le sillage d'un visite de travail dans la wilaya, mettant en exergue, "les efforts consentis en termes de captage de la ressource qu'il s'agisse de forages, de barrages, d'installation d'unité de dessalement, et de lutte contre les déperditions, dont la conjonction a mis fin non seulement au stress hydrique des décennies antérieures mais fourni des quantités d'eau à la portée des attentes des citoyens". A ce titre, il citera l'exemple de la wilaya de Béjaïa, qui a bénéficié de cet effort, en réussissant à inverser littéralement la problématique de la disponibilité de l'eau. Béjaïa renferme un potentiel de "240.000 m3 mais n'en consomme que 140.000", a-t-il souligné relevant toutefois, que "la distribution et la répartition pose problème dès lors que l'eau ne coule pas en continu dans tous les foyers en raison de la disparité existante entre chaque région". Alors que la vallée de la Soummam, qui regroupe une quarantaine de localités reste relativement bien alimentée, notamment depuis la mise en service du barrage de Tichy- Haft, tout autant au demeurant que la région de Kherrata jusqu'à Béjaïa, copieusement alimentée par le barrage d'Ighil Emda et la source Bleue de Darguina, d'autres régions comme Adekar, Beni-Ksila font face à des situations très difficiles. Il "va falloir corriger tout ça" a fait observer, en guise d'instruction à ses cadres, le ministre, qui les a exhorté, à "faire un effort supplémentaire pour trouver les solutions idoines à ce phénomène, qu'il s'agisse du parachèvement des études et des projets retenus dans ce cadre ou de la gestion intrinsèque de la ressource". Dans ce contexte, Ouali a réitéré l'option prise pour confier la gestion de l'eau entièrement aux organismes en charge, en l'occurrence l'Algérienne des eaux et de décharger ainsi les municipalités de cette responsabilité enraison de leur situation financière et de leur impréparation à y faire face. Le ministre, qui a passé en revue plusieurs ouvrages hydrauliques, a pris par ailleurs la décision de mettre sous la tutelle d'une agence nationale spécialisée, le Musée de l'eau de Toudja, unique en Afrique, pour lui donner tout le rayonnement requis. L'ouvrage, réalisé en 2005, était géré jusque-là par l'APC et quelques associations, en peine à le hisser à hauteur des aspirations nouvelles qu'il a fait naître, visiblement victime de son succès.