Les indicateurs économiques témoignent d'un malaise. Le rythme de l'inflation de 7% avec comme conséquence des prix surdimensionnés et un pouvoir d'achat en forte baisse. Les ingrédients d'une crise sont là. Les indicateurs économiques témoignent d'un malaise. Le rythme de l'inflation de 7% avec comme conséquence des prix surdimensionnés et un pouvoir d'achat en forte baisse. Les ingrédients d'une crise sont là. L'ONS avec ces derniers chiffres indique que le chiffre global de l'inflation est de 6.8%, contrairement aux prévisions de la loi de finances de 2017 qui tablait à un taux de 5%. La différence est notable quant on sait que la majorité des prix sont à la hausse depuis janvier dernier. En d'autres termes, les experts estiment qu'avec un tel rythme de hausse, c'est le pouvoir d'achat qui est laminé. En effet, des indices de comparaison indiquent que le pouvoir d'achat des algériens a chuté de plus de 40%. Les achats de produits alimentaires constituent le gros avec 79% alors que le budget des ménages pauvres est en stagnation. Avec une augmentation des frais et charges de loyers, les dépenses des algériens se trouvent menacés dans leur équilibre. Il faut retenir que le pacte de croissance et de stabilité sociale que veut promouvoir la centrale syndicale a déjà signalé que « sans parité pouvoir d'achat avec les salaires, la question de stabilité sociale restera entièrement posée». Comment expliquer dés lors que le salaire moyen de l'algérien estimé entre 27.000 et 35.000 DA peutil satisfaire l'ensemble des besoins ? Selon un analyste des données économiques et sociales «70% des salariés perçoivent moins de 20.000 dinars par mois consacrant plus de 80%de ce modeste revenu aux biens de première nécessité». Dans les étals, il n'existe aucun produit qui n'ait été touché par une hausse plus qu'habituelle. En moyenne les produits alimentaires les plus consommés sont hors de prix de 30 et 40 DA de plus depuis l'institution des taxes. Ajoutons à cela, l'augmentation des prix des biens mobiliers, les tarifs de l'électricité et des charges foncières. L'économiste Ferhat Ait Ali s'alarme de la situation en soulignant que «tout système de régulation bureaucratique va encore accentuer le marasme en y introduisant encore le virus de la corruption qui demande plus de fonds, donc plus d'argent à piquer aux citoyens ; c'est tout un cycle infernal à casser». Pour briser ce système, des spécialistes appellent à « revoir le système fiscal » en consacrant plus d'équité. «Augmenter les prix ou diminuer les marges» telle est la sentence que beaucoup d'experts plaident en faveur. Dans la situation qui prévaut, il vaut mieux pour certains commerçants de diminuer les marges comme première issue. «Il existe des seuils psychologiques. Le consommateur attentif au prix final peut renoncer à un achat si le prix passe par exemple de 100 à 130 DA ». En guise, l'Etat dispose encore d'une marge pour revoir les dernières taxes imposées. Mais jusque-là, aucun signal n'a été donné par le gouvernement. L'ONS avec ces derniers chiffres indique que le chiffre global de l'inflation est de 6.8%, contrairement aux prévisions de la loi de finances de 2017 qui tablait à un taux de 5%. La différence est notable quant on sait que la majorité des prix sont à la hausse depuis janvier dernier. En d'autres termes, les experts estiment qu'avec un tel rythme de hausse, c'est le pouvoir d'achat qui est laminé. En effet, des indices de comparaison indiquent que le pouvoir d'achat des algériens a chuté de plus de 40%. Les achats de produits alimentaires constituent le gros avec 79% alors que le budget des ménages pauvres est en stagnation. Avec une augmentation des frais et charges de loyers, les dépenses des algériens se trouvent menacés dans leur équilibre. Il faut retenir que le pacte de croissance et de stabilité sociale que veut promouvoir la centrale syndicale a déjà signalé que « sans parité pouvoir d'achat avec les salaires, la question de stabilité sociale restera entièrement posée». Comment expliquer dés lors que le salaire moyen de l'algérien estimé entre 27.000 et 35.000 DA peutil satisfaire l'ensemble des besoins ? Selon un analyste des données économiques et sociales «70% des salariés perçoivent moins de 20.000 dinars par mois consacrant plus de 80%de ce modeste revenu aux biens de première nécessité». Dans les étals, il n'existe aucun produit qui n'ait été touché par une hausse plus qu'habituelle. En moyenne les produits alimentaires les plus consommés sont hors de prix de 30 et 40 DA de plus depuis l'institution des taxes. Ajoutons à cela, l'augmentation des prix des biens mobiliers, les tarifs de l'électricité et des charges foncières. L'économiste Ferhat Ait Ali s'alarme de la situation en soulignant que «tout système de régulation bureaucratique va encore accentuer le marasme en y introduisant encore le virus de la corruption qui demande plus de fonds, donc plus d'argent à piquer aux citoyens ; c'est tout un cycle infernal à casser». Pour briser ce système, des spécialistes appellent à « revoir le système fiscal » en consacrant plus d'équité. «Augmenter les prix ou diminuer les marges» telle est la sentence que beaucoup d'experts plaident en faveur. Dans la situation qui prévaut, il vaut mieux pour certains commerçants de diminuer les marges comme première issue. «Il existe des seuils psychologiques. Le consommateur attentif au prix final peut renoncer à un achat si le prix passe par exemple de 100 à 130 DA ». En guise, l'Etat dispose encore d'une marge pour revoir les dernières taxes imposées. Mais jusque-là, aucun signal n'a été donné par le gouvernement.