Ce n'est que deux jours après avoir ordonné le bombardement meurtrier d'une base aérienne en Syrie que Donald Trump a mis le Congrès américain devant le fait accompli. Dans sa lettre, le Président prend même la peine d'expliquer les raisons qui l'ont poussé à frapper un pays étranger. Il y a pourtant un détail important qui ne colle pas... Ce n'est que deux jours après avoir ordonné le bombardement meurtrier d'une base aérienne en Syrie que Donald Trump a mis le Congrès américain devant le fait accompli. Dans sa lettre, le Président prend même la peine d'expliquer les raisons qui l'ont poussé à frapper un pays étranger. Il y a pourtant un détail important qui ne colle pas... Samedi, le chef de la Maison- Blanche a écrit une lettre auCongrès américain pour informer les élus de la frappe américaine contre la base aérienne syrienne de Shayrat, qui a fait neuf morts dont quatre enfants et causé d'importantes destructions, selon Damas. « Je présente ce rapport dans le cadre de mes efforts pour garder le Congrès pleinement informé », a écrit M. Trump aux chefs de la Chambre des représentants et du Sénat. Dans sa lettre, le Président explique que la frappe aérienne contre la base militaire syrienne était censée « améliorer la stabilité de la région » et éviter que la situation humanitaire ne se dégrade davantage. « J'ai ordonné cette démarche afin de minimiser les capacités de l'armée syrienne à mener d'autres attaques à l'arme chimique et pour dissuader le régime syrien d'utiliser ou de dév elopper des armes chimiques », poursuit-il en évoquant les « armes chimiques » que Damas ne possède pas d'après l'Onu. Il assure également avoir « agi pour les intérêts vitaux de la sécurité nationale et de la politique étrangère des Etats-Unis » et souligne que son action a été faite en conformité avec la Constitution américaine lui assurant le statut de « commandant en chef ». Non seulement cette démarche est décriée par plusieurs pays, dont la Russie, mais Donald Trump lui-même considérait ce type d'intervention comme une grave « erreur » il y a quelques années. « Le président doit obtenir l'approbation du Congrès av ant d'attaquer la Syrie : grosse erreur s'il ne le fait pas! », avait-il tweeté en 2013... Suite à l'attaque chimique de mardi à Khan Cheikhoun, attribuée par l'Occident aux forces armées syriennes, le Président américain Donald Trump a ordonné une frappe ciblée contre la base aérienne syrienne de Shayrat. Vendredi matin, une soixantaine de missiles de croisière Tomahawk ont été tirés par les navires américains USS Porter et USS Ross, qui se trouvaient en Méditerranée, faisant selon Damas neuf morts, dont quatre enfants, et causant d'importantes destructions. En réaction à l'attaque américaine, la Russie a suspendu son accord avec Washington sur la prévention des incidents et la sécurité des vols lors des opérations en Syrie, signé en octobre 2015 quelques semaines après le début de l'opération russe dans le pays. Le ministère russe de la Défense a pour sa part affirmé que les frappes américaines contre la base de Shayrat avaient été « planifiées depuis longtemps », l'attaque chimique de Khan Cheikhoun n'étant qu'un pré- Samedi, le chef de la Maison- Blanche a écrit une lettre auCongrès américain pour informer les élus de la frappe américaine contre la base aérienne syrienne de Shayrat, qui a fait neuf morts dont quatre enfants et causé d'importantes destructions, selon Damas. « Je présente ce rapport dans le cadre de mes efforts pour garder le Congrès pleinement informé », a écrit M. Trump aux chefs de la Chambre des représentants et du Sénat. Dans sa lettre, le Président explique que la frappe aérienne contre la base militaire syrienne était censée « améliorer la stabilité de la région » et éviter que la situation humanitaire ne se dégrade davantage. « J'ai ordonné cette démarche afin de minimiser les capacités de l'armée syrienne à mener d'autres attaques à l'arme chimique et pour dissuader le régime syrien d'utiliser ou de dév elopper des armes chimiques », poursuit-il en évoquant les « armes chimiques » que Damas ne possède pas d'après l'Onu. Il assure également avoir « agi pour les intérêts vitaux de la sécurité nationale et de la politique étrangère des Etats-Unis » et souligne que son action a été faite en conformité avec la Constitution américaine lui assurant le statut de « commandant en chef ». Non seulement cette démarche est décriée par plusieurs pays, dont la Russie, mais Donald Trump lui-même considérait ce type d'intervention comme une grave « erreur » il y a quelques années. « Le président doit obtenir l'approbation du Congrès av ant d'attaquer la Syrie : grosse erreur s'il ne le fait pas! », avait-il tweeté en 2013... Suite à l'attaque chimique de mardi à Khan Cheikhoun, attribuée par l'Occident aux forces armées syriennes, le Président américain Donald Trump a ordonné une frappe ciblée contre la base aérienne syrienne de Shayrat. Vendredi matin, une soixantaine de missiles de croisière Tomahawk ont été tirés par les navires américains USS Porter et USS Ross, qui se trouvaient en Méditerranée, faisant selon Damas neuf morts, dont quatre enfants, et causant d'importantes destructions. En réaction à l'attaque américaine, la Russie a suspendu son accord avec Washington sur la prévention des incidents et la sécurité des vols lors des opérations en Syrie, signé en octobre 2015 quelques semaines après le début de l'opération russe dans le pays. Le ministère russe de la Défense a pour sa part affirmé que les frappes américaines contre la base de Shayrat avaient été « planifiées depuis longtemps », l'attaque chimique de Khan Cheikhoun n'étant qu'un pré-