Le secrétaire général du parti du FLN, Djamal Ould Abbès, mène une campagne électorale quelque peu originale. Le secrétaire général du parti du FLN, Djamal Ould Abbès, mène une campagne électorale quelque peu originale. Il a en effet axé cette campagne sur trois principaux axes : sa propre personne, celle du président de la République et, enfin, son parti politique, le FLN. Il a pratiquement relégué au second plan le programme électoral de son parti alors que le propre d'une campagne électorale consiste à mettre en avant ses propositions afin de séduite l'électorat. Depuis le début de la campagne électorale le chef de file du FLN ne cesse de remettre sur la table son passé révolutionnaire. "Je suis Moudjahid et j'ai été condamné à mort" ne cessait de marteler Ould Abbès tout au long des meetings qu'il a animé durant cette première moitié de la campagne électorale. Pour convaincre davantage de sa bonne foi il devait, à chaque fois, ajouter qu'il a "les preuves nécessaires pour cela". Des propos qui ont fini par lui attirer l'animosité de quelques moudjahidine qui remettent en cause sa participation à la guerre de Libération nationale et sa qualité de moudjahid. Pas pus tard qu'il y a quelques jours Abdelkader Guerroudj, un condamné à mort, a clairement fait montre de son agacement en publiant une lettre destinée au ministre de la Justice dans laquelle il lui demande de fournir toutes les informations relative à la condamnation à mort par les autorités coloniales de Djamal Ould Abbès. Ce dernier a, en vérité, commencé à évoquer cette question de sa condamnation à mort bien avant le début de la campagne électorale pour les élections législatives du 4 mai. Dés son intronisation à la tête du vieux parti, le 22 octobre dernier, Ould Abbès a commencé à faire cas de son passé révolutionnaire glorieux et de sa condamnation à mort. Chose qui lui a déjà valu de cinglants démentis de la part de quelques moudjahidine, notamment ceux ayant fait leurs armes dans la région ouest du pays, dont Ould Abbès est originaire. Mais ce n'est pas la seule question ayant suscité l'agacement et donc des réactions. Ould Abbès a été aussi critiqué sur la question de l'évocation à répétition du président de la République en rappelant son programme et sa qualité de président du FLN. Cette outrance de vouloir s'approprier le président de la République n'a pas été du goût de certains politiques. C'est le cas du secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia. Ce dernier l'a d'ailleurs vivement souligné, en y mettant les formes bien sûr. D'où la brève polémique entre les deux hommes en pleine campagne électorale qui a d'ailleurs fait les choux gras de la presse nationale. Mais cet agacement s'est manifesté au sein même du FLN. Abdelaziz Ziari, ancien président de l'APN, ancien ministre et ex-membre du bureau politique, ne s'est alors pas empêché de dire tout haut ce que de larges pans de cadres militants du parti murmuraient tout bas. "Je crois que c'est l'un des défauts du secrétaire général de trop utiliser l'argument présidentiel pour la campagne électorale. C'est bien de temps en temps mais il ne faut pas en abuser" dira, en effet, Ziari lors d'un entretien accordé à un journal électronique. Djamal Ould Abbès s'est aussi fort distingué en martelant à chaque fois que le FLN représente l'Etat, qu'il va rafler la majorité absolue lors des législatives et qu'il restera au pouvoir un siècle encore. Des propos qui sonnent comme une provocation ont estimé certains leaders politiques. "Il veut pousser les Algériens à descendre dans la rue" dira la secrétaire général du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, apparemment très dépitée par ces déclarations. Mais Ould Abbès, qui évoque rarement le programme électoral de son parti, semble faire la sourde oreille puisque il maintient le cap. Il a en effet axé cette campagne sur trois principaux axes : sa propre personne, celle du président de la République et, enfin, son parti politique, le FLN. Il a pratiquement relégué au second plan le programme électoral de son parti alors que le propre d'une campagne électorale consiste à mettre en avant ses propositions afin de séduite l'électorat. Depuis le début de la campagne électorale le chef de file du FLN ne cesse de remettre sur la table son passé révolutionnaire. "Je suis Moudjahid et j'ai été condamné à mort" ne cessait de marteler Ould Abbès tout au long des meetings qu'il a animé durant cette première moitié de la campagne électorale. Pour convaincre davantage de sa bonne foi il devait, à chaque fois, ajouter qu'il a "les preuves nécessaires pour cela". Des propos qui ont fini par lui attirer l'animosité de quelques moudjahidine qui remettent en cause sa participation à la guerre de Libération nationale et sa qualité de moudjahid. Pas pus tard qu'il y a quelques jours Abdelkader Guerroudj, un condamné à mort, a clairement fait montre de son agacement en publiant une lettre destinée au ministre de la Justice dans laquelle il lui demande de fournir toutes les informations relative à la condamnation à mort par les autorités coloniales de Djamal Ould Abbès. Ce dernier a, en vérité, commencé à évoquer cette question de sa condamnation à mort bien avant le début de la campagne électorale pour les élections législatives du 4 mai. Dés son intronisation à la tête du vieux parti, le 22 octobre dernier, Ould Abbès a commencé à faire cas de son passé révolutionnaire glorieux et de sa condamnation à mort. Chose qui lui a déjà valu de cinglants démentis de la part de quelques moudjahidine, notamment ceux ayant fait leurs armes dans la région ouest du pays, dont Ould Abbès est originaire. Mais ce n'est pas la seule question ayant suscité l'agacement et donc des réactions. Ould Abbès a été aussi critiqué sur la question de l'évocation à répétition du président de la République en rappelant son programme et sa qualité de président du FLN. Cette outrance de vouloir s'approprier le président de la République n'a pas été du goût de certains politiques. C'est le cas du secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia. Ce dernier l'a d'ailleurs vivement souligné, en y mettant les formes bien sûr. D'où la brève polémique entre les deux hommes en pleine campagne électorale qui a d'ailleurs fait les choux gras de la presse nationale. Mais cet agacement s'est manifesté au sein même du FLN. Abdelaziz Ziari, ancien président de l'APN, ancien ministre et ex-membre du bureau politique, ne s'est alors pas empêché de dire tout haut ce que de larges pans de cadres militants du parti murmuraient tout bas. "Je crois que c'est l'un des défauts du secrétaire général de trop utiliser l'argument présidentiel pour la campagne électorale. C'est bien de temps en temps mais il ne faut pas en abuser" dira, en effet, Ziari lors d'un entretien accordé à un journal électronique. Djamal Ould Abbès s'est aussi fort distingué en martelant à chaque fois que le FLN représente l'Etat, qu'il va rafler la majorité absolue lors des législatives et qu'il restera au pouvoir un siècle encore. Des propos qui sonnent comme une provocation ont estimé certains leaders politiques. "Il veut pousser les Algériens à descendre dans la rue" dira la secrétaire général du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, apparemment très dépitée par ces déclarations. Mais Ould Abbès, qui évoque rarement le programme électoral de son parti, semble faire la sourde oreille puisque il maintient le cap.