A peine désigné comme successeur au controversé Amar Saïdani à la tête du FLN, Djamel Ould-Abbès esquisse sa feuille de route. Le tout nouveau secrétaire général du FLN, plébiscité par le comité central, parle de la nécessité d'aller vers l'unification des rangs A peine désigné comme successeur au controversé Amar Saïdani à la tête du FLN, Djamel Ould-Abbès esquisse sa feuille de route. Le tout nouveau secrétaire général du FLN, plébiscité par le comité central, parle de la nécessité d'aller vers l'unification des rangs Djamel Ould-Abbès a ainsi été désigné comme successeur à Amar Saïdani qui a été contraint de démissionner de son poste de secrétaire général du FLN, après le tollé soulevé par ses attaques contre la famille de Belkhadem en remettant en cause son passé révolutionnaire. Proposé par le désormais ex-secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès a été plébiscité à Alger par les membres du comité central. Le choix porté sur l'ancien ministre de la Santé et sénateur du tiers présidentiel a été motivé par sa qualité de membre le plus âgé au sein du comité central. «J'ai eu tout au long de ma carrière à occuper différents postes de responsabilité. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais fuir la responsabilité. Pour moi, celui qui fuit la responsabilité est un traître», a affirmé Djamel Ould-Abbès, dès sa désignation comme successeur au controversé Amar Saïdani. Pour Ould-Abbès, «Amar Saïdani a bien accompli sa mission». La preuve, selon lui, en est que «les membres du comité central ont refusé sa démission, même si sa décision était irréversible, en ce sens qu'elle était dictée par l'intérêt du parti et du pays». Une main tendue A peine désigné comme successeur au controversé Amar Saïdani à la tête du FLN, Djamel Ould-Abbès esquisse sa feuille de route. Le tout nouveau secrétaire général du FLN, plébiscité par le comité central, parle de la nécessité d'aller vers l'unification des rangs. «La priorité du moment est l'unification du parti», a-t-il déclaré lors de son intervention à l'issue de la réunion du comité central. Djamel Ould-Abbès assure que les portes du FLN «sont ouvertes à tout le monde» et particulièrement aux «anciens». «Je suis disponible et prêt à écouter toutes les parties et tous les militants, à condition qu'ils se conforment au programme du parti qui stipule le soutien au président de la République et à son programme», a déclaré Ould-Abbès, ancien ministre et actuel vice-président du Conseil de la nation. Très proche de la présidence de la République, Djamel Ould-Abbès va-t-il jouer la carte de l'apaisement ? Va-t-il «intégrer» les différents courants opposés à Amar Saïdani dans les rangs du FLN et dans les différentes structures du parti ? Il est à rappeler que les opposants à Saïdani ont même menacé de perturber la campagne du FLN aux législatives et ont également affiché leur intention de concurrencer les listes de ce parti à travers des listes indépendantes ou en contribuant à la campagne électorale d'autres formations concurrentes. Djamel Ould-Abbès a la lourde tâche de «ressouder» les rangs du parti. Va-t-il pouvoir le faire ? Son premier test est la formation de son bureau politique. Le départ de Saïdani est un premier pas, selon ses opposants, pour resserrer les rangs du parti à l'approche des échéances futures, notamment les prochaines élections législatives. Rien n'est encore acquis Néanmoins, les frondeurs, affirment, par la voix de Abderrahmane Belayat, que le problème ne se situe pas dans le remplacement de Saïdani par Ould-Abbès ou par quelqu'un d'autre, mais dans le retour à la légalité. Abderrahmane Belayat a confirmé sa menace de «saborder» les listes qui seraient présentées par la direction actuelle du parti aux élections législatives en menant campagne contre les candidats du «faux FLN», comme il l'a qualifié. «Aucun patriote ne pleurera le départ de Saïdani» Le Parti des travailleurs (PT) est le premier parti politique à réagir au départ d'Amar Saïdani de la tête du FLN. Par la voix du député Ramdane Taâzibt, le parti de Louisa Hanoune se demande si la «démission» du SG du FLN est annonciatrice d'une nouvelle ère. Il souligne qu'Amar Saïdani et la direction du FLN ont oeuvré depuis 2013 à la caporalisation de la vie politique, parasitant l'activité du gouvernement et pratiquement de toutes les institutions de l'Etat, y compris les assemblées élues». La «démission» ou plutôt «l'éviction» du responsable du «PFLN ne peut concerner ses seuls membres. Le désormais ex-SG du PFLN a pollué la scène politique par ses attaques contre le multipartisme, contre les institutions de l'Etat, contre les patriotes de tout bord, contre des moudjahidine et moudjahidate, semant au passage la fitna, la haine...», souligne Taâzibt, pour qui l'action d'Amar Saïdani «a affecté toutes les institutions de l'Etat». Le député du PT estime que «de ce point de vue, aucun patriote digne de ce nom ne pleurera la disparition politique d'un tel personnage». Mais le PT assure que, «pour autant, aussi important soit-il, cet élément nouveau dans la situation politique pose une série de questions». «Estce qu'on se dirige vers une dépollution du climat politique ? Allons-nous vers une remise à plat ? Cela est-il annonciateur d'un début de recomposition politique ? Allons-nous vers la réhabilitation du politique et son assainissement ? Cet élément nouveau va-t-il être suivi de changements dans les politiques suicidaires du gouvernement – retraite, santé, code du travail, austérité ?», s'est-il interrogé, tout en souhaitant que l'éviction de Saïdani mène vers la «dépollution de la scène politique». Djamel Ould-Abbès a ainsi été désigné comme successeur à Amar Saïdani qui a été contraint de démissionner de son poste de secrétaire général du FLN, après le tollé soulevé par ses attaques contre la famille de Belkhadem en remettant en cause son passé révolutionnaire. Proposé par le désormais ex-secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès a été plébiscité à Alger par les membres du comité central. Le choix porté sur l'ancien ministre de la Santé et sénateur du tiers présidentiel a été motivé par sa qualité de membre le plus âgé au sein du comité central. «J'ai eu tout au long de ma carrière à occuper différents postes de responsabilité. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais fuir la responsabilité. Pour moi, celui qui fuit la responsabilité est un traître», a affirmé Djamel Ould-Abbès, dès sa désignation comme successeur au controversé Amar Saïdani. Pour Ould-Abbès, «Amar Saïdani a bien accompli sa mission». La preuve, selon lui, en est que «les membres du comité central ont refusé sa démission, même si sa décision était irréversible, en ce sens qu'elle était dictée par l'intérêt du parti et du pays». Une main tendue A peine désigné comme successeur au controversé Amar Saïdani à la tête du FLN, Djamel Ould-Abbès esquisse sa feuille de route. Le tout nouveau secrétaire général du FLN, plébiscité par le comité central, parle de la nécessité d'aller vers l'unification des rangs. «La priorité du moment est l'unification du parti», a-t-il déclaré lors de son intervention à l'issue de la réunion du comité central. Djamel Ould-Abbès assure que les portes du FLN «sont ouvertes à tout le monde» et particulièrement aux «anciens». «Je suis disponible et prêt à écouter toutes les parties et tous les militants, à condition qu'ils se conforment au programme du parti qui stipule le soutien au président de la République et à son programme», a déclaré Ould-Abbès, ancien ministre et actuel vice-président du Conseil de la nation. Très proche de la présidence de la République, Djamel Ould-Abbès va-t-il jouer la carte de l'apaisement ? Va-t-il «intégrer» les différents courants opposés à Amar Saïdani dans les rangs du FLN et dans les différentes structures du parti ? Il est à rappeler que les opposants à Saïdani ont même menacé de perturber la campagne du FLN aux législatives et ont également affiché leur intention de concurrencer les listes de ce parti à travers des listes indépendantes ou en contribuant à la campagne électorale d'autres formations concurrentes. Djamel Ould-Abbès a la lourde tâche de «ressouder» les rangs du parti. Va-t-il pouvoir le faire ? Son premier test est la formation de son bureau politique. Le départ de Saïdani est un premier pas, selon ses opposants, pour resserrer les rangs du parti à l'approche des échéances futures, notamment les prochaines élections législatives. Rien n'est encore acquis Néanmoins, les frondeurs, affirment, par la voix de Abderrahmane Belayat, que le problème ne se situe pas dans le remplacement de Saïdani par Ould-Abbès ou par quelqu'un d'autre, mais dans le retour à la légalité. Abderrahmane Belayat a confirmé sa menace de «saborder» les listes qui seraient présentées par la direction actuelle du parti aux élections législatives en menant campagne contre les candidats du «faux FLN», comme il l'a qualifié. «Aucun patriote ne pleurera le départ de Saïdani» Le Parti des travailleurs (PT) est le premier parti politique à réagir au départ d'Amar Saïdani de la tête du FLN. Par la voix du député Ramdane Taâzibt, le parti de Louisa Hanoune se demande si la «démission» du SG du FLN est annonciatrice d'une nouvelle ère. Il souligne qu'Amar Saïdani et la direction du FLN ont oeuvré depuis 2013 à la caporalisation de la vie politique, parasitant l'activité du gouvernement et pratiquement de toutes les institutions de l'Etat, y compris les assemblées élues». La «démission» ou plutôt «l'éviction» du responsable du «PFLN ne peut concerner ses seuls membres. Le désormais ex-SG du PFLN a pollué la scène politique par ses attaques contre le multipartisme, contre les institutions de l'Etat, contre les patriotes de tout bord, contre des moudjahidine et moudjahidate, semant au passage la fitna, la haine...», souligne Taâzibt, pour qui l'action d'Amar Saïdani «a affecté toutes les institutions de l'Etat». Le député du PT estime que «de ce point de vue, aucun patriote digne de ce nom ne pleurera la disparition politique d'un tel personnage». Mais le PT assure que, «pour autant, aussi important soit-il, cet élément nouveau dans la situation politique pose une série de questions». «Estce qu'on se dirige vers une dépollution du climat politique ? Allons-nous vers une remise à plat ? Cela est-il annonciateur d'un début de recomposition politique ? Allons-nous vers la réhabilitation du politique et son assainissement ? Cet élément nouveau va-t-il être suivi de changements dans les politiques suicidaires du gouvernement – retraite, santé, code du travail, austérité ?», s'est-il interrogé, tout en souhaitant que l'éviction de Saïdani mène vers la «dépollution de la scène politique».