A cinq jours du rendez-vous électoral du 4 mai et au moment où la Communauté nationale à l'étranger a déjà commencé à voter, le président de la République , Abdelaziz Bouteflika, a tenu hier à marquer l'occasion en adressant un message à la Nation. A cinq jours du rendez-vous électoral du 4 mai et au moment où la Communauté nationale à l'étranger a déjà commencé à voter, le président de la République , Abdelaziz Bouteflika, a tenu hier à marquer l'occasion en adressant un message à la Nation. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a salué la communauté nationale établie à l'étranger qui a entamé hier l'opération de vote pour les élections législatives du mai 2017 les qualifiant d'"important rendez- vous politique". Le président de la République a affirmé dans un message à la Nation, lu en son nom par Imane-Houda Faraoun, ministre de la Poste et des Technologies de linformation et de la communication, lors d'une rencontre nationale de sensibilisation sous le thème "Société civile, un soutien à l'édification démocratique" que la tenue des élections législatives du 4 mai prochain, dans leur délai constitutionnel, "témoigne de la stabilité politique et institutionnelle de l'Algérie". "Je tiens tout d'abord à souligner que la tenue de ces élections, dans leur délai constitutionnel, comme c'est d'ailleurs le cas pour toutes les autres échéances électorales dans notre pays, témoigne de la stabilité politique et institutionnelle de l'Algérie, un résultat précieux qui est le fruit de nos efforts conjugués", a indiqué le chef de l'Etat dans un message à la nation à la veille du rendez-vous électoral. Pour le chef de l'Etat, l'élection législative de cette année "revêt une importance accrue" car, a-t-il dit, "elle se situe dans le sillage d'une profonde révision institutionnelle survenue l'année dernière, tout comme elle se déroule dans une conjoncture financière lourde de défis pour notre pays". Il a indiqué que l'Assemblée populaire nationale (APN) "que vous élirez aura la noble mission de poursuivre la mise en oeuvre des dispositions importantes découlant de la révision constitutionnelle, dont notamment, un contrôle plus étroit de l'action gouvernementale, la mise en place d'un rôle accru pour l'opposition parlementaire, l'adoption de plusieurs lois pour la consécration de vos droits politiques et sociaux, et la finalisation de la modernisation du service public et de la gouvernance au service des citoyens". Le président Bouteflika a expliqué que la nouvelle APN "devra également légiférer pour la finalisation de diverses reformes destinées à promouvoir une économie davantage diversifiée, de sorte à réduire la dépendance du développement du pays ainsi que le bien-être de la population envers le marché mondial des hydrocarbures", ajoutant que "pour toutes ces raisons, le scrutin du 4 mai prochain revêt une dimension particulière qui interpelle chacun de vous". Un total de 955.426 électeurs de la communauté nationale établie à l'étranger sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants à l'APN. Les membres de la communauté nationale sont représentés par 8 députés au niveau de la chambre basse du Parlement (462 députés) représentant 4 zones géographiques à raison de deux députés par zone. Sur les quatre zones géographiques établies, deux sont en France (zone I à Paris et zone II à Marseille). La zone III englobe les circonscriptions diplomatiques du Maghreb, Machrek, Afrique et Asie-Océanie, alors que la zone VI est composée des circonscriptions diplomatiques et consulaires d`Amérique et du reste de l'Europe (hors France). Au total, 61 centres de vote et 390 bureaux de vote seront mis à la disposition des membres de la communauté nationale à l'étranger pour leur permettre d'accomplir leur devoir électoral dans les meilleures condition La sécurité des législatives "garantie grâce aux succès méritoires" contre le terrorisme Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que la sécurité des élections législatives du 4 mai prochain sera "garantie grâce aux succès méritoires enregistrés par l'Armée nationale populaire (ANP) et les forces de sécurité", dont il a salué "l'engagement et les sacrifices"." En ce qui concerne les conditions dans lesquelles se déroulera ce scrutin, celles-ci se caractérisent par une amélioration sensible. Ainsi, la sécurité de ce rendez-vous électoral sera garantie grâce aux succès méritoires contre le terrorisme, enregistrés par l'ANP et les forces de sécurité, dont je salue, une nouvelle fois, l'engagement et les sacrifices", a indiqué le président Bouteflika dans son message à la Nation. "De plus et conformément aux directives que j'ai émises, l'ANP, la Gendarmerie nationale et la Sûreté nationale seront mobilisées pour garantir plus que jamais, la sécurité de la population et la sérénité de la consultation électorale", a-t-il ajouté, indiquant que "les pouvoirs publics ont pris les dispositions requises pour une bonne organisation du scrutin, y compris la mobilisation de près d'un demi-million de fonctionnaires pour l'encadrement de plus de 65.000 centres et bureaux de vote". Le président relève le rôle de la prochaine APN Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a par ailleurs relevé le rôle de la prochaine Assemblée populaire nationale (APN) qui devra légiférer pour la finalisation de diverses réformes destinées à la diversification économique. "La nouvelle Assemblée populaire nationale devra également légiférer pour la finalisation de diverses réformes destinées à promouvoir une économie davantage diversifiée, de sorte à réduire la dépendance du développement du pays et du bien-être de la population envers le marché mondial des hydrocarbures", a souligné le président. Pour le chef de l'Etat, l'élection législative de cette année revêt une "importance accrue du fait qu'elle se situe non seulement dans le sillage d'une profonde révision constitutionnelle survenue l'année dernière, mais aussi dans une conjoncture financière lourde de défis pour notre pays". C'est que la crise financière induite par la baisse des cours pétroliers exige une relance solide et multidimensionnelle aux fins de remettre sur rail le processus de construction de l'économie nationale tout en libérant l'économie de l'hégémonie des hydrocarbures par la diversification des capacités industrielles, agricoles, touristiques et minières du pays. Pour diversifier l'économie nationale, le gouvernement a déjà engagé de nombreuses réformes adossées à plusieurs nouvelles lois qui seront suivies par d'autres, à travers des lois spécifiques et les lois de finances, pour accompagner le nouveau modèle de croissance économique adopté par le gouvernement en 2016. Ce modèle de croissance, qui s'étalera jusqu'en 2030, sera exécuté en trois phases avec pour objectif d'atteindre une croissance soutenue du PIB hors hydrocarbures de 6,5 % par an entre 2020 et 2030. Ainsi, la première phase (2016-2019) est consacrée au décollage de cette nouvelle politique de croissance, tandis que la deuxième phase (2020-2025), dite de transition, permettra la réalisation du potentiel de rattrapage de l'économie, qui sera suivie de la phase de stabilisation ou de convergence (2026-2030), à la fin de laquelle l'économie nationale épuisera son potentiel de rattrapage et les différentes variables de l'économie convergeront vers leur valeur d'équilibre. Il est ainsi constaté que la prochaine législature coïncidera avec une partie de chacune des deux premières phases de ce modèle de croissance économique. Pour concrétiser cette nouvelle vision, ce nouveau modèle économique prévoit six axes stratégiques qui portent notamment sur la stimulation de la création d'entreprises en Algérie, la mise en place d'une politique industrielle ainsi que le financement de l'investissement à travers la mise en place d'un véritable système national d'investissements dans les équipements publics et la reprise de la réforme du système bancaire et le développement d'un marché des capitaux. Quant au dernier axe, il porte sur la gouvernance du nouveau modèle de croissance, dans le sens où la nouvelle vision économique doit aussi être accompagnée par une administration économique efficace. Afin de soutenir cette dynamique de transformation de l'économie visée par le modèle de croissance, une nouvelle loi sur l'investissement a déjà été adoptée par le Parlement afin de garantir un cadre réglementaire stable, transparent et cohérent aux investisseurs et promouvoir les investissements directs étrangers (IDE). La loi relative à la petite et moyenne entreprise (PME) a subi, elle aussi, de larges modifications pour mieux appuyer et soutenir cette catégorie d'entreprises et développer une plateforme de sous-traitance. Outre ces deux grands dossiers législatifs, le dispositif de soutien aux entreprises a été également renforcé par d'autres textes de lois comme ceux de la normalisation et de la métrologie dans l'objectif d'améliorer la compétitivité des entreprises algériennes. Les lois de finances approuvées ces dernières années viennent aussi soutenir cette démarche à l'instar de la loi de finances de 2017 qui a introduit de nouveaux allégements et incitations fiscaux au profit de l'entreprise et de l'investissement en général. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a salué la communauté nationale établie à l'étranger qui a entamé hier l'opération de vote pour les élections législatives du mai 2017 les qualifiant d'"important rendez- vous politique". Le président de la République a affirmé dans un message à la Nation, lu en son nom par Imane-Houda Faraoun, ministre de la Poste et des Technologies de linformation et de la communication, lors d'une rencontre nationale de sensibilisation sous le thème "Société civile, un soutien à l'édification démocratique" que la tenue des élections législatives du 4 mai prochain, dans leur délai constitutionnel, "témoigne de la stabilité politique et institutionnelle de l'Algérie". "Je tiens tout d'abord à souligner que la tenue de ces élections, dans leur délai constitutionnel, comme c'est d'ailleurs le cas pour toutes les autres échéances électorales dans notre pays, témoigne de la stabilité politique et institutionnelle de l'Algérie, un résultat précieux qui est le fruit de nos efforts conjugués", a indiqué le chef de l'Etat dans un message à la nation à la veille du rendez-vous électoral. Pour le chef de l'Etat, l'élection législative de cette année "revêt une importance accrue" car, a-t-il dit, "elle se situe dans le sillage d'une profonde révision institutionnelle survenue l'année dernière, tout comme elle se déroule dans une conjoncture financière lourde de défis pour notre pays". Il a indiqué que l'Assemblée populaire nationale (APN) "que vous élirez aura la noble mission de poursuivre la mise en oeuvre des dispositions importantes découlant de la révision constitutionnelle, dont notamment, un contrôle plus étroit de l'action gouvernementale, la mise en place d'un rôle accru pour l'opposition parlementaire, l'adoption de plusieurs lois pour la consécration de vos droits politiques et sociaux, et la finalisation de la modernisation du service public et de la gouvernance au service des citoyens". Le président Bouteflika a expliqué que la nouvelle APN "devra également légiférer pour la finalisation de diverses reformes destinées à promouvoir une économie davantage diversifiée, de sorte à réduire la dépendance du développement du pays ainsi que le bien-être de la population envers le marché mondial des hydrocarbures", ajoutant que "pour toutes ces raisons, le scrutin du 4 mai prochain revêt une dimension particulière qui interpelle chacun de vous". Un total de 955.426 électeurs de la communauté nationale établie à l'étranger sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants à l'APN. Les membres de la communauté nationale sont représentés par 8 députés au niveau de la chambre basse du Parlement (462 députés) représentant 4 zones géographiques à raison de deux députés par zone. Sur les quatre zones géographiques établies, deux sont en France (zone I à Paris et zone II à Marseille). La zone III englobe les circonscriptions diplomatiques du Maghreb, Machrek, Afrique et Asie-Océanie, alors que la zone VI est composée des circonscriptions diplomatiques et consulaires d`Amérique et du reste de l'Europe (hors France). Au total, 61 centres de vote et 390 bureaux de vote seront mis à la disposition des membres de la communauté nationale à l'étranger pour leur permettre d'accomplir leur devoir électoral dans les meilleures condition La sécurité des législatives "garantie grâce aux succès méritoires" contre le terrorisme Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que la sécurité des élections législatives du 4 mai prochain sera "garantie grâce aux succès méritoires enregistrés par l'Armée nationale populaire (ANP) et les forces de sécurité", dont il a salué "l'engagement et les sacrifices"." En ce qui concerne les conditions dans lesquelles se déroulera ce scrutin, celles-ci se caractérisent par une amélioration sensible. Ainsi, la sécurité de ce rendez-vous électoral sera garantie grâce aux succès méritoires contre le terrorisme, enregistrés par l'ANP et les forces de sécurité, dont je salue, une nouvelle fois, l'engagement et les sacrifices", a indiqué le président Bouteflika dans son message à la Nation. "De plus et conformément aux directives que j'ai émises, l'ANP, la Gendarmerie nationale et la Sûreté nationale seront mobilisées pour garantir plus que jamais, la sécurité de la population et la sérénité de la consultation électorale", a-t-il ajouté, indiquant que "les pouvoirs publics ont pris les dispositions requises pour une bonne organisation du scrutin, y compris la mobilisation de près d'un demi-million de fonctionnaires pour l'encadrement de plus de 65.000 centres et bureaux de vote". Le président relève le rôle de la prochaine APN Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a par ailleurs relevé le rôle de la prochaine Assemblée populaire nationale (APN) qui devra légiférer pour la finalisation de diverses réformes destinées à la diversification économique. "La nouvelle Assemblée populaire nationale devra également légiférer pour la finalisation de diverses réformes destinées à promouvoir une économie davantage diversifiée, de sorte à réduire la dépendance du développement du pays et du bien-être de la population envers le marché mondial des hydrocarbures", a souligné le président. Pour le chef de l'Etat, l'élection législative de cette année revêt une "importance accrue du fait qu'elle se situe non seulement dans le sillage d'une profonde révision constitutionnelle survenue l'année dernière, mais aussi dans une conjoncture financière lourde de défis pour notre pays". C'est que la crise financière induite par la baisse des cours pétroliers exige une relance solide et multidimensionnelle aux fins de remettre sur rail le processus de construction de l'économie nationale tout en libérant l'économie de l'hégémonie des hydrocarbures par la diversification des capacités industrielles, agricoles, touristiques et minières du pays. Pour diversifier l'économie nationale, le gouvernement a déjà engagé de nombreuses réformes adossées à plusieurs nouvelles lois qui seront suivies par d'autres, à travers des lois spécifiques et les lois de finances, pour accompagner le nouveau modèle de croissance économique adopté par le gouvernement en 2016. Ce modèle de croissance, qui s'étalera jusqu'en 2030, sera exécuté en trois phases avec pour objectif d'atteindre une croissance soutenue du PIB hors hydrocarbures de 6,5 % par an entre 2020 et 2030. Ainsi, la première phase (2016-2019) est consacrée au décollage de cette nouvelle politique de croissance, tandis que la deuxième phase (2020-2025), dite de transition, permettra la réalisation du potentiel de rattrapage de l'économie, qui sera suivie de la phase de stabilisation ou de convergence (2026-2030), à la fin de laquelle l'économie nationale épuisera son potentiel de rattrapage et les différentes variables de l'économie convergeront vers leur valeur d'équilibre. Il est ainsi constaté que la prochaine législature coïncidera avec une partie de chacune des deux premières phases de ce modèle de croissance économique. Pour concrétiser cette nouvelle vision, ce nouveau modèle économique prévoit six axes stratégiques qui portent notamment sur la stimulation de la création d'entreprises en Algérie, la mise en place d'une politique industrielle ainsi que le financement de l'investissement à travers la mise en place d'un véritable système national d'investissements dans les équipements publics et la reprise de la réforme du système bancaire et le développement d'un marché des capitaux. Quant au dernier axe, il porte sur la gouvernance du nouveau modèle de croissance, dans le sens où la nouvelle vision économique doit aussi être accompagnée par une administration économique efficace. Afin de soutenir cette dynamique de transformation de l'économie visée par le modèle de croissance, une nouvelle loi sur l'investissement a déjà été adoptée par le Parlement afin de garantir un cadre réglementaire stable, transparent et cohérent aux investisseurs et promouvoir les investissements directs étrangers (IDE). La loi relative à la petite et moyenne entreprise (PME) a subi, elle aussi, de larges modifications pour mieux appuyer et soutenir cette catégorie d'entreprises et développer une plateforme de sous-traitance. Outre ces deux grands dossiers législatifs, le dispositif de soutien aux entreprises a été également renforcé par d'autres textes de lois comme ceux de la normalisation et de la métrologie dans l'objectif d'améliorer la compétitivité des entreprises algériennes. Les lois de finances approuvées ces dernières années viennent aussi soutenir cette démarche à l'instar de la loi de finances de 2017 qui a introduit de nouveaux allégements et incitations fiscaux au profit de l'entreprise et de l'investissement en général.