Le dernier jour de la campagne électorale est très souvent propice à la dernière harangue en direction des troupes, mais aussi aux ultimes piques et autres charges contre les adversaires. Le secrétaire général du FLN, Djamal Ould Abbès, n'a pas dérogé à cette règle. Le dernier jour de la campagne électorale est très souvent propice à la dernière harangue en direction des troupes, mais aussi aux ultimes piques et autres charges contre les adversaires. Le secrétaire général du FLN, Djamal Ould Abbès, n'a pas dérogé à cette règle. De Saïda et Mascara, où il a animé avant-hier dimanche ses deux derniers meetings, le chef de file du vieux parti, a, comme d'habitude, lancé un appel aux militants et sympathisants à aller voter en masse le jeudi 4 mai en faveur des candidats du parti. "Il n'a pas été facile de choisir les candidats et de confectionner les listes électorale", dira Djamal Ould Abbès devant l'assistance à Saïda précisant "nous nous sommes peut être trompés". L'allusion est, on ne peut plus claire, à tous ceux qui ont critiqué les listes électorales du parti. Des critiques émanant notamment de l'intérieur du parti comme c'était le cas de son prédécesseur, Amar Saadani. Des propos réitérés quelques heures après à Mascara. Ould Abbès s'est défendu d'avoir fait cavalier seul s'agissant de la confection des listes électorales. "C'est une commission élargie comprenant des membres du bureau politique et des ministres anciens ou en activités qui en a été à l'origine", dira-t-il lors d'un point de presse organisé au salon d'honneur de l'aéroport d'Alger comme pour mieux réfuter les reproches qui lui sont adressés. Interrogé sur les déclarations de Saadani il dira, et sans trop vouloir polémiquer, que "l'éthique et la déontologie interdisent à un responsable de porter des jugements de valeurs sur son successeur". Pour rappel, Amar Saadani, sortant de sa réserve, a critiqué les listes électorales du parti qui sont "loin des espérances". Mais Ould Abbès garde l'espoir d'une large victoire de son parti aux élections législatives du 4 mai. Car, comme il l'a dit à Saïda "c'est le FLN qui a bâti l'Etat algérien". De plus, selon lui, "le président de la République est président de tous les algériens, mais il est aussi président du FLN". Un pied de nez direct à l'opposition et même au RND et à son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. "Oui nous monopolisons le président car c'est le président de notre parti", a-t-il martelé à partir de Mascara. Et c'est lors du meeting dans cette dernière ville qu'Ould Abbès a sorti la grosse artillerie contre Ahmed Ouyahia. Ce dernier a indiqué avoir été contre l'augmentation des salaires enregistrés en 2011 et 2012. Faisant le parallèle avec la grave crise financière qui secoue le pays Ouyahia a déclaré que l'augmentation des salaires "était une erreur". "Ceux qui tiennent ces propos étaient avec moi au sein du gouvernement et ont dit oui à la décision du gouvernement d'augmenter les salaires. Personne ne s'y est opposé", a indiqué le secrétaire général du FLN. Interrogé sur ces polémiques avec Ahmed Ouyahia, Ould Abbès a souligné que "c'est lui qui a commencé". Il s'est aussi refusé à faire la moindre déclaration sur les finalités du secrétaire général du RND en tenant de tels propos et si cela a un rapport avec l'élection présidentielle de 2019. "Je ne juge pas sur les intentions par rapport à cette échéance, mais je m'en tiens uniquement au contenu des déclarations" dira-t-il. Sur le bilan de la campagne électorale il s'est montré très satisfait de celle du FLN et s'est même enorgueilli d'avoir animé 50 meetings. Mais, globalement, il a estimé que "par rapport à 2012 la campagne électorale était relativement terne". De Saïda et Mascara, où il a animé avant-hier dimanche ses deux derniers meetings, le chef de file du vieux parti, a, comme d'habitude, lancé un appel aux militants et sympathisants à aller voter en masse le jeudi 4 mai en faveur des candidats du parti. "Il n'a pas été facile de choisir les candidats et de confectionner les listes électorale", dira Djamal Ould Abbès devant l'assistance à Saïda précisant "nous nous sommes peut être trompés". L'allusion est, on ne peut plus claire, à tous ceux qui ont critiqué les listes électorales du parti. Des critiques émanant notamment de l'intérieur du parti comme c'était le cas de son prédécesseur, Amar Saadani. Des propos réitérés quelques heures après à Mascara. Ould Abbès s'est défendu d'avoir fait cavalier seul s'agissant de la confection des listes électorales. "C'est une commission élargie comprenant des membres du bureau politique et des ministres anciens ou en activités qui en a été à l'origine", dira-t-il lors d'un point de presse organisé au salon d'honneur de l'aéroport d'Alger comme pour mieux réfuter les reproches qui lui sont adressés. Interrogé sur les déclarations de Saadani il dira, et sans trop vouloir polémiquer, que "l'éthique et la déontologie interdisent à un responsable de porter des jugements de valeurs sur son successeur". Pour rappel, Amar Saadani, sortant de sa réserve, a critiqué les listes électorales du parti qui sont "loin des espérances". Mais Ould Abbès garde l'espoir d'une large victoire de son parti aux élections législatives du 4 mai. Car, comme il l'a dit à Saïda "c'est le FLN qui a bâti l'Etat algérien". De plus, selon lui, "le président de la République est président de tous les algériens, mais il est aussi président du FLN". Un pied de nez direct à l'opposition et même au RND et à son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. "Oui nous monopolisons le président car c'est le président de notre parti", a-t-il martelé à partir de Mascara. Et c'est lors du meeting dans cette dernière ville qu'Ould Abbès a sorti la grosse artillerie contre Ahmed Ouyahia. Ce dernier a indiqué avoir été contre l'augmentation des salaires enregistrés en 2011 et 2012. Faisant le parallèle avec la grave crise financière qui secoue le pays Ouyahia a déclaré que l'augmentation des salaires "était une erreur". "Ceux qui tiennent ces propos étaient avec moi au sein du gouvernement et ont dit oui à la décision du gouvernement d'augmenter les salaires. Personne ne s'y est opposé", a indiqué le secrétaire général du FLN. Interrogé sur ces polémiques avec Ahmed Ouyahia, Ould Abbès a souligné que "c'est lui qui a commencé". Il s'est aussi refusé à faire la moindre déclaration sur les finalités du secrétaire général du RND en tenant de tels propos et si cela a un rapport avec l'élection présidentielle de 2019. "Je ne juge pas sur les intentions par rapport à cette échéance, mais je m'en tiens uniquement au contenu des déclarations" dira-t-il. Sur le bilan de la campagne électorale il s'est montré très satisfait de celle du FLN et s'est même enorgueilli d'avoir animé 50 meetings. Mais, globalement, il a estimé que "par rapport à 2012 la campagne électorale était relativement terne".