Le rideau tombera aujourd'hui sur la campagne électorale pour les élections législatives du 4 mai. C'est en effet le dernier jour de cette campagne entamée le 9 avril. Durant 22 jours donc les partis politiques et les indépendants en course pour cette élection ont dû déployer toutes leurs énergies pour convaincre les citoyens algériens d'aller en masse aux bureaux de vote jeudi prochain et, par ricochet, de voter en faveur de leurs listes électorales. Le rideau tombera aujourd'hui sur la campagne électorale pour les élections législatives du 4 mai. C'est en effet le dernier jour de cette campagne entamée le 9 avril. Durant 22 jours donc les partis politiques et les indépendants en course pour cette élection ont dû déployer toutes leurs énergies pour convaincre les citoyens algériens d'aller en masse aux bureaux de vote jeudi prochain et, par ricochet, de voter en faveur de leurs listes électorales. La campagne n'a pas été facile pour les 940 listes électorales et les 11.334 candidats, engagées dans cette course électorale. A l'exception peut-être des grosses cylindrées, à l'exemple du FLN, du RND ou du MSP, qui ont mobilisé d'énormes moyens pour séduire l'électorat. Un électorat qui est resté, à en croire en tout cas l'avis de nombre d'analystes, relativement en retrait par rapport à tout ce battage et à cette grande offensive de charme. Les Algériens n'ont pas, en effet, manifesté de l'enthousiasme tel que voulu et espéré par les partis politiques et les listes indépendantes. Cela constitue, incontestablement, le premier constat et le premier enseignement de ces trois semaines de campagne. On comprend dès lors pourquoi l'accent a été particulièrement mis sur la nécessité d'aller voter en masse le 4 mai ? Dans leurs discours les partis politiques se sont faits insistants sur cet aspect à l'effet d'amener un maximum d'électeurs à aller exercer leur droit de vote. Même le gouvernement a jeté toutes ses forces dans cette bataille. Preuve que l'enjeu du taux de participation est de taille. Ainsi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis tout son poids dans la balance. Lors de ses dernières visites à quelques wilayas en pleine campagne électorale, Sellal n'a cessé d'appeler les Algériens à aller voter en masse. "Notre rendez-vous à tous est le 4 mai prochain pour prouver, une nouvelle fois, notre amour à notre patrie et notre totale disponibilité à oeuvrer pour la développer", a indiqué Sellal. Ce dernier a été rejoint par d'autres membres du gouvernement qui ont abondé dans le même sens. L'exécutif a aussi, par le truchement du ministère des Affaires religieuses, invité les imams à sensibiliser dans leurs prêches les bienfaits de la participation au scrutin législatif. Cela dit cette campagne électorale a, contrairement aux précédentes, été relativement assez calme. Elle n'a en effet été émaillée par aucun incident notoire. Les candidats en course ont su garder le cap de la sérénité. Une attitude qui a d'ailleurs été bien relevé par le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal. Ce dernier a déclaré que "la loi et la législation sont respectées dans leur intégralité", assurant qu'"aucune entorse n'est venue entacher, pour l'heure, le bon déroulement de la campagne électorale". Les médias audiovisuels, notamment les chaînes de télévision, ont respecté scrupuleusement les dispositions réglementaires comme cela a été reconnu par l'Autorité de régulation de l'audiovisuel. Cela dit cette campagne électorale n'a pas été sans quelques polémiques ce qui est en quelque sorte tout à fait logique. On notera notamment les piques échangées par les deux patrons du RND et du FLN. Djamal Ould Abbès et Ahmed Ouyahia ont rivalisé de déclarations où chacun voulait s'approprier le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Autant dire donc que cette campagne électorale n'a pas été marquée par la passion et c'est sans doute pourquoi elle a été qualifiée par les observateurs, à juste titre d'ailleurs, de "terne". La campagne n'a pas été facile pour les 940 listes électorales et les 11.334 candidats, engagées dans cette course électorale. A l'exception peut-être des grosses cylindrées, à l'exemple du FLN, du RND ou du MSP, qui ont mobilisé d'énormes moyens pour séduire l'électorat. Un électorat qui est resté, à en croire en tout cas l'avis de nombre d'analystes, relativement en retrait par rapport à tout ce battage et à cette grande offensive de charme. Les Algériens n'ont pas, en effet, manifesté de l'enthousiasme tel que voulu et espéré par les partis politiques et les listes indépendantes. Cela constitue, incontestablement, le premier constat et le premier enseignement de ces trois semaines de campagne. On comprend dès lors pourquoi l'accent a été particulièrement mis sur la nécessité d'aller voter en masse le 4 mai ? Dans leurs discours les partis politiques se sont faits insistants sur cet aspect à l'effet d'amener un maximum d'électeurs à aller exercer leur droit de vote. Même le gouvernement a jeté toutes ses forces dans cette bataille. Preuve que l'enjeu du taux de participation est de taille. Ainsi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis tout son poids dans la balance. Lors de ses dernières visites à quelques wilayas en pleine campagne électorale, Sellal n'a cessé d'appeler les Algériens à aller voter en masse. "Notre rendez-vous à tous est le 4 mai prochain pour prouver, une nouvelle fois, notre amour à notre patrie et notre totale disponibilité à oeuvrer pour la développer", a indiqué Sellal. Ce dernier a été rejoint par d'autres membres du gouvernement qui ont abondé dans le même sens. L'exécutif a aussi, par le truchement du ministère des Affaires religieuses, invité les imams à sensibiliser dans leurs prêches les bienfaits de la participation au scrutin législatif. Cela dit cette campagne électorale a, contrairement aux précédentes, été relativement assez calme. Elle n'a en effet été émaillée par aucun incident notoire. Les candidats en course ont su garder le cap de la sérénité. Une attitude qui a d'ailleurs été bien relevé par le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal. Ce dernier a déclaré que "la loi et la législation sont respectées dans leur intégralité", assurant qu'"aucune entorse n'est venue entacher, pour l'heure, le bon déroulement de la campagne électorale". Les médias audiovisuels, notamment les chaînes de télévision, ont respecté scrupuleusement les dispositions réglementaires comme cela a été reconnu par l'Autorité de régulation de l'audiovisuel. Cela dit cette campagne électorale n'a pas été sans quelques polémiques ce qui est en quelque sorte tout à fait logique. On notera notamment les piques échangées par les deux patrons du RND et du FLN. Djamal Ould Abbès et Ahmed Ouyahia ont rivalisé de déclarations où chacun voulait s'approprier le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Autant dire donc que cette campagne électorale n'a pas été marquée par la passion et c'est sans doute pourquoi elle a été qualifiée par les observateurs, à juste titre d'ailleurs, de "terne".