Les résultats des élections législatives du jeudi 4 mai, qui ont enregistré un taux de participation de 38,25 %, sont désormais connus. Les résultats des élections législatives du jeudi 4 mai, qui ont enregistré un taux de participation de 38,25 %, sont désormais connus. Sans surprise et comme attendu donc le parti du FLN arrive largement en tête avec 164 sièges à l'Assemblée populaire nationale (APN) alors que son rival, le RND, arrivé en seconde position, a décroché 97 sièges. Très loin derrière, en troisième position, l'on trouve l'alliance MSP, suivie respectivement par les Indépendants avec 28 sièges et le TAJ d'Amar Ghoul qui est parvenu à obtenir 19 sièges. Ces partis, avec l'Union Enahda, El Adala et El Bina (15 sièges), le Front El Moustakbal (14 sièges), le FFS (14 sièges) et le Parti des travailleurs (PT) (11 sièges) auront donc le droit de constituer un groupe parlementaire à l'APN, ce qui n'est pas le cas pour le RCD qui, en obtenant 9 sièges seulement, est loin du compte autorisé par la loi, soit 10 sièges. Les lampions se sont donc éteints sur ce scrutin législatif et l'heure est au bilan. Avec 164 sièges, dont 50 sièges obtenus par des femmes, le parti du FLN confirme donc qu'il reste la première force politique du pays. Un résultat guère surprenant pour les observateurs. Mais il est tout de même à noter que le score du vieux parti est nettement moins que celui réalisé lors des élections législatives de 2012. Dirigé à l'époque par Abdelazziz Belkhadem le FLN a, en effet, obtenu pas moins de 220 sièges. Le FLN version Djamal Ould Abbès n'a pas donc réussi à faire mieux qu'en 2012 alors que ses dirigeants, son secrétait général en tête, n'ont eu de cesse de marteler durant la campagne électorale que le parti allait cartonner. "Nous allons obtenir la majorité" se plaisait à répéter Djamal Ould Abbès durant les meetings et les déclarations médiatiques. Ce recul du FLN bénéficie en premier lieu au RND, lequel a fait un important bond en avant par rapport à 2012. En effet, lors du scrutin législatif de 2012 le RND, arrivé en deuxième position derrière le FLN, a obtenu 69 sièges seulement. Cette fois-ci avec 97 sièges, dont 52 pour les femmes, il fait assurément une belle remontée au score. Cela est certainement dû à la bonne campagne électorale mené par son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. Pour ce faire ce dernier a pris un congé spécial de son poste de directeur de cabinet de la présidence de la République pour se consacrer exclusivement à la campagne électorale. A eux deux ces partis, qui sont de traditionels soutiens du pouvoir, obtiennent la majorité absolue des sièges de l'APN qui sont, pour rappel, au nombre de 462 sièges. Par ailleurs l'alliance du MSP, un parti habitué à la troisième place, a pu préserver sa position, mais, avec 33 sièges, dont 6 pour les femmes, il est en deça du résultat de 2012 où, au sein de l'Alliance de l'Algérie verte, il avait décroché 47 sièges. Ce recul se confirme aussi par rapport aux législatives de 2007 où il a réussi à glaner 52 sièges. L'autre alliance islamiste, constituée d'Enahda, El Adala et El Bina, a, quant à elle, obtenu 15 sièges lors des ces législatives du 4 mai. Les indépendants, avec 28 sièges obtenus, sont considérés comme la 4e force de la nouvelle APN. Une APN qui voit aussi l'émergence d'un nouveau parti, le TAJ d'Amar Ghoul en l'occurrence qui a réalisé un score de 19 sièges. Le front El Moustakbal réalise lui aussi un bon score puisqu'il a obtenu, c'est une première, 14 sièges. Il fait nettement mieux qu'en 2012 où il a décroché 2 sièges seulement à l'APN. Le Mouvement populaire algérien (MPA) que préside Amara Benyounès, a fait lui aussi, en obtenant 13 sièges, un bond par rapport à 2012 où il n'en a obtenu que 6. Trois autres partis enregistrent un recul. Il s'agit du FFS, du PT et du RCD. Le FFS obtient juste 14 sièges contrairement à 2012 où il avait obtenu 26 siégés. Il en est de même pour le PT qui n'a obtenu que 11 sièges alors qu'en 2012 il en avait raflé 24. La surprise est venue du RCD qui a à peine décroché 9 sièges ce qui ne lui permet pas d'avoir un groupe parlementaire à l'APN. Ce parti, qui a boycotté les législatives de 2012, a toujours obtenu plus que ce score. Autant dire qu'il s'agit d'une grosse désillusion pour le RCD. Il est aussi à noter que l'ANR a, avec 8 sièges, fait tout de même un score honorable. Sans surprise et comme attendu donc le parti du FLN arrive largement en tête avec 164 sièges à l'Assemblée populaire nationale (APN) alors que son rival, le RND, arrivé en seconde position, a décroché 97 sièges. Très loin derrière, en troisième position, l'on trouve l'alliance MSP, suivie respectivement par les Indépendants avec 28 sièges et le TAJ d'Amar Ghoul qui est parvenu à obtenir 19 sièges. Ces partis, avec l'Union Enahda, El Adala et El Bina (15 sièges), le Front El Moustakbal (14 sièges), le FFS (14 sièges) et le Parti des travailleurs (PT) (11 sièges) auront donc le droit de constituer un groupe parlementaire à l'APN, ce qui n'est pas le cas pour le RCD qui, en obtenant 9 sièges seulement, est loin du compte autorisé par la loi, soit 10 sièges. Les lampions se sont donc éteints sur ce scrutin législatif et l'heure est au bilan. Avec 164 sièges, dont 50 sièges obtenus par des femmes, le parti du FLN confirme donc qu'il reste la première force politique du pays. Un résultat guère surprenant pour les observateurs. Mais il est tout de même à noter que le score du vieux parti est nettement moins que celui réalisé lors des élections législatives de 2012. Dirigé à l'époque par Abdelazziz Belkhadem le FLN a, en effet, obtenu pas moins de 220 sièges. Le FLN version Djamal Ould Abbès n'a pas donc réussi à faire mieux qu'en 2012 alors que ses dirigeants, son secrétait général en tête, n'ont eu de cesse de marteler durant la campagne électorale que le parti allait cartonner. "Nous allons obtenir la majorité" se plaisait à répéter Djamal Ould Abbès durant les meetings et les déclarations médiatiques. Ce recul du FLN bénéficie en premier lieu au RND, lequel a fait un important bond en avant par rapport à 2012. En effet, lors du scrutin législatif de 2012 le RND, arrivé en deuxième position derrière le FLN, a obtenu 69 sièges seulement. Cette fois-ci avec 97 sièges, dont 52 pour les femmes, il fait assurément une belle remontée au score. Cela est certainement dû à la bonne campagne électorale mené par son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. Pour ce faire ce dernier a pris un congé spécial de son poste de directeur de cabinet de la présidence de la République pour se consacrer exclusivement à la campagne électorale. A eux deux ces partis, qui sont de traditionels soutiens du pouvoir, obtiennent la majorité absolue des sièges de l'APN qui sont, pour rappel, au nombre de 462 sièges. Par ailleurs l'alliance du MSP, un parti habitué à la troisième place, a pu préserver sa position, mais, avec 33 sièges, dont 6 pour les femmes, il est en deça du résultat de 2012 où, au sein de l'Alliance de l'Algérie verte, il avait décroché 47 sièges. Ce recul se confirme aussi par rapport aux législatives de 2007 où il a réussi à glaner 52 sièges. L'autre alliance islamiste, constituée d'Enahda, El Adala et El Bina, a, quant à elle, obtenu 15 sièges lors des ces législatives du 4 mai. Les indépendants, avec 28 sièges obtenus, sont considérés comme la 4e force de la nouvelle APN. Une APN qui voit aussi l'émergence d'un nouveau parti, le TAJ d'Amar Ghoul en l'occurrence qui a réalisé un score de 19 sièges. Le front El Moustakbal réalise lui aussi un bon score puisqu'il a obtenu, c'est une première, 14 sièges. Il fait nettement mieux qu'en 2012 où il a décroché 2 sièges seulement à l'APN. Le Mouvement populaire algérien (MPA) que préside Amara Benyounès, a fait lui aussi, en obtenant 13 sièges, un bond par rapport à 2012 où il n'en a obtenu que 6. Trois autres partis enregistrent un recul. Il s'agit du FFS, du PT et du RCD. Le FFS obtient juste 14 sièges contrairement à 2012 où il avait obtenu 26 siégés. Il en est de même pour le PT qui n'a obtenu que 11 sièges alors qu'en 2012 il en avait raflé 24. La surprise est venue du RCD qui a à peine décroché 9 sièges ce qui ne lui permet pas d'avoir un groupe parlementaire à l'APN. Ce parti, qui a boycotté les législatives de 2012, a toujours obtenu plus que ce score. Autant dire qu'il s'agit d'une grosse désillusion pour le RCD. Il est aussi à noter que l'ANR a, avec 8 sièges, fait tout de même un score honorable.