Le Syndicat national autonome des postiers (Snap) dénonce l'interpellation d'un membre de son conseil national par la police à Béjaia pour la deuxième fois en l'espace de deux jours. "Aujourd'hui, vendredi 12 mai 2017, notre camarade syndicaliste Younsi Amar, membre du conseil national, vient de passer quatre heures d'interrogatoire poussé au commissariat de police de Sidi- Aich (Béjaïa). Le Syndicat national autonome des postiers (Snap) dénonce l'interpellation d'un membre de son conseil national par la police à Béjaia pour la deuxième fois en l'espace de deux jours. "Aujourd'hui, vendredi 12 mai 2017, notre camarade syndicaliste Younsi Amar, membre du conseil national, vient de passer quatre heures d'interrogatoire poussé au commissariat de police de Sidi- Aich (Béjaïa). C'est la deuxième fois en l'espace de deux jours qu'il est entendu par les officiers de police à propos de son appartenance au SNAP", a indiqué l'organisation dans un communiqué signé par son président. "Il n'est nul doute, au vu de la teneur de ces interrogatoires, que nous sommes devant une ingérence dans le fonctionnement d'une organisation syndicale légalement constituée, chose que les lois de la République réprouvent et qui constitue une violation grave des conventions internationales ratifiées par l'Algérie", ajoute la même source qui dénonce "énergiquement les intimidations et les tentatives de déstabilisation" qui visent le syndicat. Il ajoute qu'il prend "à témoin la communauté nationale quant au verrouillage et au rétrécissement du champ des libertés syndicales". "Postiers, l'heure est grave ! On veut aujourd'hui nous déposséder d'un acquis obtenu après de longues années de lutte et de sacrifices ; car à travers ces intimidations que subissent nos camarades de Béjaïa et à l'instar de ce que nous avons enregistré déjà avec nos camarades de Batna, Djelfa et Constantine, c'est le SNAP que l'on veut réduire au silence. Ils ne veulent pas du SNAP parce qu'il a fait du recouvrement de la dignité du postier son crédo", poursuit le syndicat qui appelle à un sit-in mardi 16 mai à Béjaïa. C'est la deuxième fois en l'espace de deux jours qu'il est entendu par les officiers de police à propos de son appartenance au SNAP", a indiqué l'organisation dans un communiqué signé par son président. "Il n'est nul doute, au vu de la teneur de ces interrogatoires, que nous sommes devant une ingérence dans le fonctionnement d'une organisation syndicale légalement constituée, chose que les lois de la République réprouvent et qui constitue une violation grave des conventions internationales ratifiées par l'Algérie", ajoute la même source qui dénonce "énergiquement les intimidations et les tentatives de déstabilisation" qui visent le syndicat. Il ajoute qu'il prend "à témoin la communauté nationale quant au verrouillage et au rétrécissement du champ des libertés syndicales". "Postiers, l'heure est grave ! On veut aujourd'hui nous déposséder d'un acquis obtenu après de longues années de lutte et de sacrifices ; car à travers ces intimidations que subissent nos camarades de Béjaïa et à l'instar de ce que nous avons enregistré déjà avec nos camarades de Batna, Djelfa et Constantine, c'est le SNAP que l'on veut réduire au silence. Ils ne veulent pas du SNAP parce qu'il a fait du recouvrement de la dignité du postier son crédo", poursuit le syndicat qui appelle à un sit-in mardi 16 mai à Béjaïa.