L'exercice de l'activité syndicale n'est pas chose aisée en Algérie. Les syndicalistes sont souvent confrontés à de terribles pressions et les syndicats autonomes s'en sont plaints à moult occasions. L'exercice de l'activité syndicale n'est pas chose aisée en Algérie. Les syndicalistes sont souvent confrontés à de terribles pressions et les syndicats autonomes s'en sont plaints à moult occasions. Le Syndicat national autonome des postiers (Snap) vient, dans ce cadre, de dénoncer ce qu'il considère comme une « entrave » à l'exercice syndical. Dans un communiqué rendu public le Snap annonce que le secrétaire national membre du bureau exécutif du syndicat et président de la section de la wilaya de Djelfa, Djenidi Boularbah, vient d'être suspendu de ses fonctions. Pour le syndicat cette suspension s'est effectuée "sans aucun motif et au mépris des lois et de la réglementation. Cette décision inique et arbitraire est une entrave manifeste à l'exercice des libertés syndicales. Un fait que la loi reprouve et punit" indique le Snap dans son communiqué. Pour le Snap "les intimidations des travailleurs, menaces contre les adhérents et harcèlement administratif systématique de ses cadres dirigeants, ne font que nous conforter dans notre conviction que notre combat est juste et que notre syndicat gagne du terrain". Faisant montre de sa volonté d'aller de l'avant, le Snap soutient que cette situation ne va pas "entamer la détermination des postiers et postières à poursuivre la résistance et à mener à son terme le combat pour le pluralisme et les libertés syndicales". Ce cas révélé par ce syndicat des postiers est loin d'être isolé puisque depuis des années les syndicats autonomes n'ont eu de cesse de dénoncer ce genre de pratiques auxquelles ils font face. Il y a quelques années un syndicaliste de Bouira affilié au Cnapeste a subi le même sort. Il a alors fallu une grande mobilisation et des actions de protestation pour que l'administration fasse marche arrière. Le syndicaliste est protégé par toutes les lois et nous considérons que les intimidations à son endroit constituent de flagrantes violations des libertés syndicales" n'ont eu de cesse de répéter les dirigeants du Cnapeste qui ont aussi dénoncé les pressions que subissent les syndicalistes, dont certains sont même poursuivis devant les tribunaux. Etre syndicaliste est loin d'être une simple sinécure Et les syndicats autonomes en connaissent quelque chose puisque ils subissent, quelquefois pour ne pas dire souvent, moult harcèlements de l'administration. Des syndicalistes sont régulièrement brimés et l'épée de Damoclès de l'administration pèse lourdement au dessus de leurs têtes. Nombreux sont en effet, les syndicalistes qui ont été licenciés de manière arbitraire et qui s'en allaient, la mort dans l'âme, « ferrailler » devant les tribunaux pour recouvrer leurs droits. On comprend dès lors pourquoi les syndicats autonomes ont, à maintes reprises, dénoncés les atteintes aux libertés syndicales. Comme ils ont tenté de se regrouper en vue de mieux défendre les droits des travailleurs et des fonctionnaires, dans la mesure où ils sont notamment implantés dans le secteur de la Fonction publique. On se rappelle, dans ce cadre, de la création du comité national des libertés syndicales (CNLS). Plusieurs syndicats ont créé ce cadre organique, il y a des années de cela maintenant, pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur les violations des libertés syndicales et de les amener, par conséquent, à prendre toutes les mesures appropriés pour la protection du droit syndical. Un droit, ne manquent pas de rappeler les syndicats autonomes, consacré par la législation nationale et les conventions internationales signées, d'ailleurs, par le gouvernement. Au vu de nombreux paramètres l'expérience du CNLS n'a pas duré, comme il en a été de même pour la Confédération algérienne de syndicats autonomes (CASA) que le ministère du Travail a refusé d'enregistrer. C'est dire la difficulté que rencontrent les syndicats autonomes et qui les poussent, souvent, à se plaindre devant les organismes internationaux. Le Syndicat national autonome des postiers (Snap) vient, dans ce cadre, de dénoncer ce qu'il considère comme une « entrave » à l'exercice syndical. Dans un communiqué rendu public le Snap annonce que le secrétaire national membre du bureau exécutif du syndicat et président de la section de la wilaya de Djelfa, Djenidi Boularbah, vient d'être suspendu de ses fonctions. Pour le syndicat cette suspension s'est effectuée "sans aucun motif et au mépris des lois et de la réglementation. Cette décision inique et arbitraire est une entrave manifeste à l'exercice des libertés syndicales. Un fait que la loi reprouve et punit" indique le Snap dans son communiqué. Pour le Snap "les intimidations des travailleurs, menaces contre les adhérents et harcèlement administratif systématique de ses cadres dirigeants, ne font que nous conforter dans notre conviction que notre combat est juste et que notre syndicat gagne du terrain". Faisant montre de sa volonté d'aller de l'avant, le Snap soutient que cette situation ne va pas "entamer la détermination des postiers et postières à poursuivre la résistance et à mener à son terme le combat pour le pluralisme et les libertés syndicales". Ce cas révélé par ce syndicat des postiers est loin d'être isolé puisque depuis des années les syndicats autonomes n'ont eu de cesse de dénoncer ce genre de pratiques auxquelles ils font face. Il y a quelques années un syndicaliste de Bouira affilié au Cnapeste a subi le même sort. Il a alors fallu une grande mobilisation et des actions de protestation pour que l'administration fasse marche arrière. Le syndicaliste est protégé par toutes les lois et nous considérons que les intimidations à son endroit constituent de flagrantes violations des libertés syndicales" n'ont eu de cesse de répéter les dirigeants du Cnapeste qui ont aussi dénoncé les pressions que subissent les syndicalistes, dont certains sont même poursuivis devant les tribunaux. Etre syndicaliste est loin d'être une simple sinécure Et les syndicats autonomes en connaissent quelque chose puisque ils subissent, quelquefois pour ne pas dire souvent, moult harcèlements de l'administration. Des syndicalistes sont régulièrement brimés et l'épée de Damoclès de l'administration pèse lourdement au dessus de leurs têtes. Nombreux sont en effet, les syndicalistes qui ont été licenciés de manière arbitraire et qui s'en allaient, la mort dans l'âme, « ferrailler » devant les tribunaux pour recouvrer leurs droits. On comprend dès lors pourquoi les syndicats autonomes ont, à maintes reprises, dénoncés les atteintes aux libertés syndicales. Comme ils ont tenté de se regrouper en vue de mieux défendre les droits des travailleurs et des fonctionnaires, dans la mesure où ils sont notamment implantés dans le secteur de la Fonction publique. On se rappelle, dans ce cadre, de la création du comité national des libertés syndicales (CNLS). Plusieurs syndicats ont créé ce cadre organique, il y a des années de cela maintenant, pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur les violations des libertés syndicales et de les amener, par conséquent, à prendre toutes les mesures appropriés pour la protection du droit syndical. Un droit, ne manquent pas de rappeler les syndicats autonomes, consacré par la législation nationale et les conventions internationales signées, d'ailleurs, par le gouvernement. Au vu de nombreux paramètres l'expérience du CNLS n'a pas duré, comme il en a été de même pour la Confédération algérienne de syndicats autonomes (CASA) que le ministère du Travail a refusé d'enregistrer. C'est dire la difficulté que rencontrent les syndicats autonomes et qui les poussent, souvent, à se plaindre devant les organismes internationaux.