Said Bouhadja est, comme prévu, le nouveau président de l'assemblée populaire nationale (APN). Il a en effet été élu, hier, par la majorité des 482 députés. Said Bouhadja est, comme prévu, le nouveau président de l'assemblée populaire nationale (APN). Il a en effet été élu, hier, par la majorité des 482 députés. Soutenu notamment par les élus du FLN, du RND de TAJ et du MPA, il a, de ce fait, largement surclassé les trois autres candidats des partis de l'opposition à savoir Smail Mimoun , ancien ministre et élu MSP dans la circonscription de Msila, Lakhdar Benkhallaf, candidat de l'alliance islamiste El Adala , Nahda et El Bina, ainsi que la candidate du RCD, Nora Ouali. Said Bouhadja, élu FLN dans la circonscription électorale de Skikda, succède ainsi officiellement à Mohamed Larbi Ould Khelifa à la tête de la chambre basse du parlement. Candidat du FLN, le nouveau président de l'APN est loin d'être un illustre inconnu au sein du vieux parti. Agé de 79 ans, il a fait toute sa carrière dans l'appareil du FLN. Il a notamment été, à plusieurs reprises, Mouhafadh dans plusieurs wilayas du pays du temps du parti unique. Après l'avènement du multipartisme, ce moudjahid a fait partie des hautes instances dirigeantes du FLN, puisqu'il a toujours su préserver une place au comité central. Mais c'est sous le règne de l'ancien secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, que l'étoile de Said Bouhadja a brillé. Membre du bureau politique, il était en charge du département de l'information et la communication. De plus, il a déjà été député à l'APN. C'est dire que la chambre basse du parlement ne lui est pas étrangère. Said Bouhadja, qui présidera donc cette 8e législature depuis la création en 1977 de l'assemblée, aura surtout la charge de redorer l'image de l'APN qui a été très écornée durant le précédent mandat. Jamais en effet, l'assemblée n'a été aussi critiquée que durant la 7e législature de 2012 à 2017. Durant cinq années l'assemblée a été réduite, plus qu'elle ne l'était auparavant, à une simple chambre d'enregistrement. Une assemblée qui se contente de dire OUI aux projets de lois que présentait le gouvernement. L'image des députés s'est fortement dégradée au sein de l'opinion publique nationale. Les élus du peuple, très bien rémunéré, tournaient le dos aux préoccupations essentielles de la société. D'ailleurs, quelquefois pour ne pas dire souvent, ils désertaient les travées de l'hémicycle. Le phénomène de l'absentéisme a fait des ravages au point que des séances plénières, qui devaient être consacrées à des projets de lois importants, ont été reportées. Said Bouhadja reussira t-il a redoré le blason terni de l'APN ? C'est loin d'être une simple sinécure. Cette assemblée est par ailleurs très hétéroclite puisque des dizaines de partis politiques sont représentés. C'est une première. Preuve en est le nombre assez important de groupes parlementaires. Il s'agit en effet de pas moins de dix groupes parlementaires. Cette assemblée sera, toutefois, dominée par le FLN qui a réussi à glaner 161 sièges. Il est suivi par le RND avec 103 sièges. A eux deux, ces deux partis alliés disposent de la majorité absolue. Ils seront certainement soutenus par deux autres partis, à savoir le MPA et TAJ. C'est dire que le gouvernement évoluera sur du velours. Il ne peut être gêné par les députés de l'opposition. Soutenu notamment par les élus du FLN, du RND de TAJ et du MPA, il a, de ce fait, largement surclassé les trois autres candidats des partis de l'opposition à savoir Smail Mimoun , ancien ministre et élu MSP dans la circonscription de Msila, Lakhdar Benkhallaf, candidat de l'alliance islamiste El Adala , Nahda et El Bina, ainsi que la candidate du RCD, Nora Ouali. Said Bouhadja, élu FLN dans la circonscription électorale de Skikda, succède ainsi officiellement à Mohamed Larbi Ould Khelifa à la tête de la chambre basse du parlement. Candidat du FLN, le nouveau président de l'APN est loin d'être un illustre inconnu au sein du vieux parti. Agé de 79 ans, il a fait toute sa carrière dans l'appareil du FLN. Il a notamment été, à plusieurs reprises, Mouhafadh dans plusieurs wilayas du pays du temps du parti unique. Après l'avènement du multipartisme, ce moudjahid a fait partie des hautes instances dirigeantes du FLN, puisqu'il a toujours su préserver une place au comité central. Mais c'est sous le règne de l'ancien secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, que l'étoile de Said Bouhadja a brillé. Membre du bureau politique, il était en charge du département de l'information et la communication. De plus, il a déjà été député à l'APN. C'est dire que la chambre basse du parlement ne lui est pas étrangère. Said Bouhadja, qui présidera donc cette 8e législature depuis la création en 1977 de l'assemblée, aura surtout la charge de redorer l'image de l'APN qui a été très écornée durant le précédent mandat. Jamais en effet, l'assemblée n'a été aussi critiquée que durant la 7e législature de 2012 à 2017. Durant cinq années l'assemblée a été réduite, plus qu'elle ne l'était auparavant, à une simple chambre d'enregistrement. Une assemblée qui se contente de dire OUI aux projets de lois que présentait le gouvernement. L'image des députés s'est fortement dégradée au sein de l'opinion publique nationale. Les élus du peuple, très bien rémunéré, tournaient le dos aux préoccupations essentielles de la société. D'ailleurs, quelquefois pour ne pas dire souvent, ils désertaient les travées de l'hémicycle. Le phénomène de l'absentéisme a fait des ravages au point que des séances plénières, qui devaient être consacrées à des projets de lois importants, ont été reportées. Said Bouhadja reussira t-il a redoré le blason terni de l'APN ? C'est loin d'être une simple sinécure. Cette assemblée est par ailleurs très hétéroclite puisque des dizaines de partis politiques sont représentés. C'est une première. Preuve en est le nombre assez important de groupes parlementaires. Il s'agit en effet de pas moins de dix groupes parlementaires. Cette assemblée sera, toutefois, dominée par le FLN qui a réussi à glaner 161 sièges. Il est suivi par le RND avec 103 sièges. A eux deux, ces deux partis alliés disposent de la majorité absolue. Ils seront certainement soutenus par deux autres partis, à savoir le MPA et TAJ. C'est dire que le gouvernement évoluera sur du velours. Il ne peut être gêné par les députés de l'opposition.