L'affaire Maurice Audin n'est pas close, Tant que le crime n'a pas été reconnu, la disparition de ce brillant mathématicien qui a fait de l'indépendance de l'Algérie sa propre cause restera une affaire non classée. L'affaire Maurice Audin n'est pas close, Tant que le crime n'a pas été reconnu, la disparition de ce brillant mathématicien qui a fait de l'indépendance de l'Algérie sa propre cause restera une affaire non classée. Dans une lettre ouverte adressée au chef de l'Etat français fraîchement élu, de nombreuses personnalités réclament la vérité sur cette affaire. Il y aura bientôt soixante ans, dans la nuit du 11 au 12 juin 1957, Maurice Audin, jeune mathématicien membre du Parti communiste algérien, était arrêté à Alger par une unité de parachutistes, avant de disparaître à jamais. Dans cette lettre ouverte adressée au Président français, Emmanuel Macron, plusieurs personnalités demandent au nouveau chef d'Etat de se saisir de ce triste anniversaire pour illustrer son engagement à "prendre des actes forts sur cette période" de l'histoire, en faisant en sorte que" la vérité historique sur cet assassinat soit enfin connue." Les signataires de la lettre dont la veuve de Maurice Audin, affirment que "pendant cinquante-sept ans, les autorités françaises ont affirmé qu'il s'était évadé. Le 18 juin 2014, après la publication quelques mois plus tôt d'un livre relatant les confidences tardives du général Aussaresses disant que l'ordre de l'assassiner avait été donné par le général Massu, le président François Hollande a publié un message avouant que "Maurice Audin ne s'est pas évadé. Il est mort durant sa détention". Le mensonge d'Etat ainsi reconnu par le président de la République est le plus long de notre histoire contemporaine. "Comment Maurice Audin est-il mort ? Si un ordre a été donné de le tuer, qui a donné ou partagé cet ordre ? Dans quel but a-t-il été donné ?" s'interrogent les signataires de la lettre avant de souligner qu'il était "temps que sa veuve, Josette Audin, à qui les pouvoirs politiques français successifs ont menti tout en entravant délibérément le travail de la Justice, connaisse enfin la vérité." Dans une lettre ouverte adressée au chef de l'Etat français fraîchement élu, de nombreuses personnalités réclament la vérité sur cette affaire. Il y aura bientôt soixante ans, dans la nuit du 11 au 12 juin 1957, Maurice Audin, jeune mathématicien membre du Parti communiste algérien, était arrêté à Alger par une unité de parachutistes, avant de disparaître à jamais. Dans cette lettre ouverte adressée au Président français, Emmanuel Macron, plusieurs personnalités demandent au nouveau chef d'Etat de se saisir de ce triste anniversaire pour illustrer son engagement à "prendre des actes forts sur cette période" de l'histoire, en faisant en sorte que" la vérité historique sur cet assassinat soit enfin connue." Les signataires de la lettre dont la veuve de Maurice Audin, affirment que "pendant cinquante-sept ans, les autorités françaises ont affirmé qu'il s'était évadé. Le 18 juin 2014, après la publication quelques mois plus tôt d'un livre relatant les confidences tardives du général Aussaresses disant que l'ordre de l'assassiner avait été donné par le général Massu, le président François Hollande a publié un message avouant que "Maurice Audin ne s'est pas évadé. Il est mort durant sa détention". Le mensonge d'Etat ainsi reconnu par le président de la République est le plus long de notre histoire contemporaine. "Comment Maurice Audin est-il mort ? Si un ordre a été donné de le tuer, qui a donné ou partagé cet ordre ? Dans quel but a-t-il été donné ?" s'interrogent les signataires de la lettre avant de souligner qu'il était "temps que sa veuve, Josette Audin, à qui les pouvoirs politiques français successifs ont menti tout en entravant délibérément le travail de la Justice, connaisse enfin la vérité."