La réunion du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, avec les chefs des groupes parlementaires a été très tendue. C'était d'ailleurs prévisible. La réunion du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, avec les chefs des groupes parlementaires a été très tendue. C'était d'ailleurs prévisible. La majorité parlementaire, formée par le FLN et le RND, a imposé sa vision en rejetant toutes les doléances de nombreux groupes parlementaires qui ambitionnaient de sièger au sein du bureau de l'assemblée. Au sein de cette instance dirigeante de l'APN il risque d'y avoir uniquement des représentants du FLN, du RND, du MSP et des indépendants. En somme les 9 postes de vice- présidents de l'assemblée mis en jeu seront essentiellement occupés par le FLN et le RND. Les chefs des groupes parlementaires de ces deux partis, qui disposent de la majorité absolue à l'assemblée, ont barré la route aux groupes parlementaires désirant sièger au sein du bureau. En somme, sous la forte pression de ces deux groupes parlementaires, le principe de la représentation proportionnelle énoncée dans l'article 13 du règlement intérieur de l'assemblée. Selon les dispositions de cet article les représentants des groupes parlementaires doivent s'entendre sur la distribution des postes de viceprésidents en prenant en compte la représentation proportionnelle de chaque groupe. Or l'appétit féroce du FLN et du RND n'a pas permis d'appliquer cette disposition. Ces deux partis ont alors imposé l'application du paragraphe 2 de l'article 13 sur le mode de désignation des membres du bureau de l'APN... À cet effet, et selon les dispositions de cette disposition, la majorité parlementaire présentera une liste unique qui sera par la suite soumise à l'adoption lors d'une séance plénière qui aura lieu probablement la semaine prochaine. Le président de l'APN, Saïd Bouhadja, a invité les groupes qui veulent rejoindre la liste de la majorité à se prononcer en rejoignant la liste qui sera élaborée par le FLN et le RND. Selon des sources parlementaires le MSP aurait dit oui à cette proposition. En somme ce parti, qui clame haut et fort qu'il fait partie de l'opposition, fera partie de la liste unique concoctée par la majorité parlementaire. Il lui sera certainement accordé un poste de vice-président tout comme le groupe parlementaire des Indépendants. Les sept autres postes de vice-présidents seront alors attribués au FLN et au RND. Il est fort à parier que le FLN aura 4 sièges et le RND 3 sièges. Les autres groupes parlementaires, à savoir le FFS, le PT, El Adala, Taj, El Moustakbal et le MPA, ne seront pas représentés au bureau de l'assemblée. L'alliance El Adala, Nahda El Bina crie au scandale. Son chef de groupe parlementaire, Lakhdar Benkhalaf, considér que cette manière de faire n'est autre qu'une forme "d'exclusion car cela n'est pas arrivé depuis 1997". Selon lui on a eu recours à cette méthode sous le fallacieux prétexte qu'il n'y a pas eu d'accord entre les groupes parlementaires. De son côté le FFS a dit n'être pas concerné par la participation aux structures de l'assemblée qu'il boycotte d'ailleurs depuis la précédente législature. Mais ce parti a épinglé ceux qui prétendent être dans l'opposition et qui ont décidé de faire cause commune avec le FLN et le RND. "J'ai tenu à interpeller les partis qui veulent intégrer le bureau, après l'avoir boycotté en 2012, de nous expliquer ce qui a changé durant ces cinq ans. Pas de réponse. J'ai également précisé que des partis qui intègrent les structures ne peuvent pas se considérer comme partis d'opposition", dira Chaffa Bouaiche, chef du groupe parlementaire du FFS dans une publication sur sa page Facebook. L'allusion au MSP est on ne peut plus claire . La majorité parlementaire, formée par le FLN et le RND, a imposé sa vision en rejetant toutes les doléances de nombreux groupes parlementaires qui ambitionnaient de sièger au sein du bureau de l'assemblée. Au sein de cette instance dirigeante de l'APN il risque d'y avoir uniquement des représentants du FLN, du RND, du MSP et des indépendants. En somme les 9 postes de vice- présidents de l'assemblée mis en jeu seront essentiellement occupés par le FLN et le RND. Les chefs des groupes parlementaires de ces deux partis, qui disposent de la majorité absolue à l'assemblée, ont barré la route aux groupes parlementaires désirant sièger au sein du bureau. En somme, sous la forte pression de ces deux groupes parlementaires, le principe de la représentation proportionnelle énoncée dans l'article 13 du règlement intérieur de l'assemblée. Selon les dispositions de cet article les représentants des groupes parlementaires doivent s'entendre sur la distribution des postes de viceprésidents en prenant en compte la représentation proportionnelle de chaque groupe. Or l'appétit féroce du FLN et du RND n'a pas permis d'appliquer cette disposition. Ces deux partis ont alors imposé l'application du paragraphe 2 de l'article 13 sur le mode de désignation des membres du bureau de l'APN... À cet effet, et selon les dispositions de cette disposition, la majorité parlementaire présentera une liste unique qui sera par la suite soumise à l'adoption lors d'une séance plénière qui aura lieu probablement la semaine prochaine. Le président de l'APN, Saïd Bouhadja, a invité les groupes qui veulent rejoindre la liste de la majorité à se prononcer en rejoignant la liste qui sera élaborée par le FLN et le RND. Selon des sources parlementaires le MSP aurait dit oui à cette proposition. En somme ce parti, qui clame haut et fort qu'il fait partie de l'opposition, fera partie de la liste unique concoctée par la majorité parlementaire. Il lui sera certainement accordé un poste de vice-président tout comme le groupe parlementaire des Indépendants. Les sept autres postes de vice-présidents seront alors attribués au FLN et au RND. Il est fort à parier que le FLN aura 4 sièges et le RND 3 sièges. Les autres groupes parlementaires, à savoir le FFS, le PT, El Adala, Taj, El Moustakbal et le MPA, ne seront pas représentés au bureau de l'assemblée. L'alliance El Adala, Nahda El Bina crie au scandale. Son chef de groupe parlementaire, Lakhdar Benkhalaf, considér que cette manière de faire n'est autre qu'une forme "d'exclusion car cela n'est pas arrivé depuis 1997". Selon lui on a eu recours à cette méthode sous le fallacieux prétexte qu'il n'y a pas eu d'accord entre les groupes parlementaires. De son côté le FFS a dit n'être pas concerné par la participation aux structures de l'assemblée qu'il boycotte d'ailleurs depuis la précédente législature. Mais ce parti a épinglé ceux qui prétendent être dans l'opposition et qui ont décidé de faire cause commune avec le FLN et le RND. "J'ai tenu à interpeller les partis qui veulent intégrer le bureau, après l'avoir boycotté en 2012, de nous expliquer ce qui a changé durant ces cinq ans. Pas de réponse. J'ai également précisé que des partis qui intègrent les structures ne peuvent pas se considérer comme partis d'opposition", dira Chaffa Bouaiche, chef du groupe parlementaire du FFS dans une publication sur sa page Facebook. L'allusion au MSP est on ne peut plus claire .