Les scènes de violence, où des étudiants se font justice eux-mêmes, se multiplient au sein de l'université algérienne. Ce phénomène inquiète à plus d'un titre sur son devenir. Car aujourd'hui, l'université a perdu son âme. Les scènes de violence, où des étudiants se font justice eux-mêmes, se multiplient au sein de l'université algérienne. Ce phénomène inquiète à plus d'un titre sur son devenir. Car aujourd'hui, l'université a perdu son âme. De lieu du savoir et de rayonnement, l'université a apparemment perdu sa vocation! Les raisons en sont multiples, mais on ne peut justifier l'injustifiable! Car, ce qui vient de se passer à l'université de Khemis-Miliana est gravissime. Au lieu que celle-ci alimente la chronique par des travaux de recherches et d'inventions, elle défraye avec un nouvel assassinat d'un jeune enseignant par deux de ses étudiants. Il s'agit de Karoui Serhan qui a reçu plusieurs coups de marteau sur la tête assenés par les deux individus. Nos sources précisent que ces étudiants se sont acharnés sur leur professeur dont le seul tort a été de les empêcher de tricher durant un examen. Avec cet acte sauvage la violence à l'université atteint un pic sans précédent. Cette agression n'est hélas pas un cas isolé. Car, il y a de cela presque deux mois un enseignant à l'Institut de gestion des techniques urbaines de l'université de M'sila a été sauvagement agressé par une bande d'étudiants déchaînés au sein même de l'enceinte de l'université. Deux mois avant, le doyen de l'Institut de la faculté des sciences économiques et commerciales de la même université, a été lui aussi - tabassé - par des étudiants. Le mois de février dernier, une autre situation similaire s'est déroulée à l'université de sciences politiques d'Alger, où des enseignants, ont été eux aussi agressés physiquement par des individus, qui se seraient introduits dans la salle où se tenait une assemblée du Cnes, le syndicat des enseignants universitaires. Même si les pouvoirs publics avancent un taux très réduit pour minimiser ce phénomène, cette "maladie contagieuse", hélas, gagne rapidement du terrain, une sorte de folie collective qui gangrène dangereusement la société au dépend de la légendaire tolérance et cohabitation exemplaire qui devrait régner au sein de la Cité, surtout dans un lieu de savoir comme l'université. Les spécialistes estiment que l'université, pan de la société, évolue dans celle-ci et est le fidèle reflet des mutations qui la transcendent et du développement qu'elle traverse. Donc, l'heure est grave et la situation interpelle toute les consciences à y faire barrière ! Cette situation interpelle donc non seulement les pouvoirs publics mais toutes les couches de la société. Car ce sont toutes les familles qui ont un étudiant ou plus à l'université. Pis encore, le danger est de voir le jour arriver où l'université ne symbolisera plus le rayonnement scientifique et le savoir. Le danger c'est aussi de voir cette dernière symboliser dans l'imaginaire social la dépravation et la délinquance. Ce jour-là, quels que soient les responsables de la descente aux enfers, il sera trop tard pour agir. De lieu du savoir et de rayonnement, l'université a apparemment perdu sa vocation! Les raisons en sont multiples, mais on ne peut justifier l'injustifiable! Car, ce qui vient de se passer à l'université de Khemis-Miliana est gravissime. Au lieu que celle-ci alimente la chronique par des travaux de recherches et d'inventions, elle défraye avec un nouvel assassinat d'un jeune enseignant par deux de ses étudiants. Il s'agit de Karoui Serhan qui a reçu plusieurs coups de marteau sur la tête assenés par les deux individus. Nos sources précisent que ces étudiants se sont acharnés sur leur professeur dont le seul tort a été de les empêcher de tricher durant un examen. Avec cet acte sauvage la violence à l'université atteint un pic sans précédent. Cette agression n'est hélas pas un cas isolé. Car, il y a de cela presque deux mois un enseignant à l'Institut de gestion des techniques urbaines de l'université de M'sila a été sauvagement agressé par une bande d'étudiants déchaînés au sein même de l'enceinte de l'université. Deux mois avant, le doyen de l'Institut de la faculté des sciences économiques et commerciales de la même université, a été lui aussi - tabassé - par des étudiants. Le mois de février dernier, une autre situation similaire s'est déroulée à l'université de sciences politiques d'Alger, où des enseignants, ont été eux aussi agressés physiquement par des individus, qui se seraient introduits dans la salle où se tenait une assemblée du Cnes, le syndicat des enseignants universitaires. Même si les pouvoirs publics avancent un taux très réduit pour minimiser ce phénomène, cette "maladie contagieuse", hélas, gagne rapidement du terrain, une sorte de folie collective qui gangrène dangereusement la société au dépend de la légendaire tolérance et cohabitation exemplaire qui devrait régner au sein de la Cité, surtout dans un lieu de savoir comme l'université. Les spécialistes estiment que l'université, pan de la société, évolue dans celle-ci et est le fidèle reflet des mutations qui la transcendent et du développement qu'elle traverse. Donc, l'heure est grave et la situation interpelle toute les consciences à y faire barrière ! Cette situation interpelle donc non seulement les pouvoirs publics mais toutes les couches de la société. Car ce sont toutes les familles qui ont un étudiant ou plus à l'université. Pis encore, le danger est de voir le jour arriver où l'université ne symbolisera plus le rayonnement scientifique et le savoir. Le danger c'est aussi de voir cette dernière symboliser dans l'imaginaire social la dépravation et la délinquance. Ce jour-là, quels que soient les responsables de la descente aux enfers, il sera trop tard pour agir.