Un enseignant à l'institut de gestion des techniques urbaines de l'université de M'sila a été sauvagement agressé par une bande d'étudiants déchainés, dans l'enceinte même de l'université. Le malheureux, a été attaqué par un groupe d'étudiants qui voulaient le «tuer» selon le communiqué du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES). Un enseignant à l'institut de gestion des techniques urbaines de l'université de M'sila a été sauvagement agressé par une bande d'étudiants déchainés, dans l'enceinte même de l'université. Le malheureux, a été attaqué par un groupe d'étudiants qui voulaient le «tuer» selon le communiqué du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES). La violence de l'agression est telle, que le pauvre enseignant est maintenant dans un état comateux et actuellement hospitalisé au niveau du service de réanimation de l'hôpital de M'sila. Cette agression n'est hélas pas un cas isolé. Il y a quatre jours, un autre enseignant, le doyen de l'institut de la faculté des sciences économiques et commerciales de la même université, a été lui aussi «tabassé» par des étudiants. Le mois de février dernier, une autre situation similaire s'est déroulée à l'université de sciences politiques d'Alger, où des enseignants, ont été eux aussi agressés physiquement par des individus, qui se seraient introduits dans la salle où se tenait une assemblée du Cnes, le syndicat des enseignants universitaires. Face à ce déchainement de violence et de haine, transgressant les franchises universitaires, le CNES a décidé d'appeler à une journée nationale de protestation et de solidarité dans tous les campus du pays mercredi prochain devant les rectorats. Le syndicat des enseignants universitaires appelle également les ministères de l'enseignement supérieur, de l'intérieur et de la justice «à assumer ses responsabilités ». La violence dans et autour des établissements universitaires s'amplifie pour atteindre des limites insoutenables, avec des cas d'agressions physiques entrainant des handicaps et autres traumatismes. Même si les pouvoirs publics avancent un taux très réduit pour minimiser ce phénomène, cette «maladie contagieuse », hélas, gagne rapidement du terrain, une sorte de folie collective, qui gangrène dangereusement la société au dépend de la légendaire tolérance et cohabitation exemplaire qui devrait régner au sein de la Cité, surtout dans un lieu de savoir comme l'université. C'est attristant de constater encore une fois que cette dernière se transforme en arène pour nos jeunes. Les étudiants trouvent, aujourd'hui, un certain plaisir à s'entredéchirer. Une sorte de défoulement qui se termine tout le temps avec des dégâts considérables. Les spécialistes estiment que l'université, pan de la société, évolue dans celle-ci et est le fidèle reflet des mutations qui la transcendent et du développement qu'elle traverse. Si les efforts déployés dans ce sens restent encore insuffisants, il faut dire que le fléau est l'affaire de tous. La sonnette d'alarme est de nouveau lancée. La violence de l'agression est telle, que le pauvre enseignant est maintenant dans un état comateux et actuellement hospitalisé au niveau du service de réanimation de l'hôpital de M'sila. Cette agression n'est hélas pas un cas isolé. Il y a quatre jours, un autre enseignant, le doyen de l'institut de la faculté des sciences économiques et commerciales de la même université, a été lui aussi «tabassé» par des étudiants. Le mois de février dernier, une autre situation similaire s'est déroulée à l'université de sciences politiques d'Alger, où des enseignants, ont été eux aussi agressés physiquement par des individus, qui se seraient introduits dans la salle où se tenait une assemblée du Cnes, le syndicat des enseignants universitaires. Face à ce déchainement de violence et de haine, transgressant les franchises universitaires, le CNES a décidé d'appeler à une journée nationale de protestation et de solidarité dans tous les campus du pays mercredi prochain devant les rectorats. Le syndicat des enseignants universitaires appelle également les ministères de l'enseignement supérieur, de l'intérieur et de la justice «à assumer ses responsabilités ». La violence dans et autour des établissements universitaires s'amplifie pour atteindre des limites insoutenables, avec des cas d'agressions physiques entrainant des handicaps et autres traumatismes. Même si les pouvoirs publics avancent un taux très réduit pour minimiser ce phénomène, cette «maladie contagieuse », hélas, gagne rapidement du terrain, une sorte de folie collective, qui gangrène dangereusement la société au dépend de la légendaire tolérance et cohabitation exemplaire qui devrait régner au sein de la Cité, surtout dans un lieu de savoir comme l'université. C'est attristant de constater encore une fois que cette dernière se transforme en arène pour nos jeunes. Les étudiants trouvent, aujourd'hui, un certain plaisir à s'entredéchirer. Une sorte de défoulement qui se termine tout le temps avec des dégâts considérables. Les spécialistes estiment que l'université, pan de la société, évolue dans celle-ci et est le fidèle reflet des mutations qui la transcendent et du développement qu'elle traverse. Si les efforts déployés dans ce sens restent encore insuffisants, il faut dire que le fléau est l'affaire de tous. La sonnette d'alarme est de nouveau lancée.