Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, s'est présenté avant-hier soir devant l'APN pour dire haut et fort l'ambition du gouvernement d'aller de l'avant malgré la grave crise financière que traverse le pays. Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, s'est présenté avant-hier soir devant l'APN pour dire haut et fort l'ambition du gouvernement d'aller de l'avant malgré la grave crise financière que traverse le pays. En présentant devant les députés le pan d'action du gouvernement, le Premier ministre a d'ailleurs, et d'emblée, mis en exergue les difficultés financières induites par la chute des prix du pétrole. "Nos ressources financières ont baissé de 50 % en trois ans (....) L'Algérie est sorti de l'ère de l'aisance financière en 2014" dira Tebboune. C'est durant l'été de cette année que les prix du baril de pétrole ont entamé leur tendance baissière plongeant l'économie nationale dans la crise financière aux conséquences assez palpables. Mais, malgré cette situation qui perdure depuis lors, Tebboune reste très optimiste en considérant même que "la situation est acceptable". "Nos réserves de change sont de l'ordre de 100 milliards de dollars et notre situation économique est solide et conforte notre position dans la région" a-t-il précisé non sans critiquer ceux qui prêchent les discours les plus pessimistes en brossant constamment un tableau des plus noirs. Le successeur d'Abdelmalek Sellal ne verse pas pour autant dans l'angélisme puisqu'il a de suite admis la nécessité "de passer à une nouvelle étape". Dans ce contexte il a clairement soutenu la fin de la stratégie qui faisait de la dépense publique la principale locomotive de l'économie nationale. Il faisait clairement allusion au manque de ressources financières à la dispositions de l'Etat obligé désormais de défricher de nouvelles voies. Il dira, à ce propos, qu'un des objectifs du gouvernement porte notamment sur l'encouragement et le soutien aux PME et PMI afin de créer de l'emploi. Cette nouvelle tendance implique nécessairement une dose d'austérité ou ce que le Premier ministre a appelé "la rationalisation des dépenses". "La rationalisation des dépenses publiques se fera en concertations avec tous les partenaires sociaux". Mais l'hôte de l'APN a aussi lancé le message selon lequel l'Etat ne compte pas laisser à l'abandon les couches les plus défavoriséesB de la population. "L'Algérie est un Etat social comme a été souligné dans la proclamation du 1er Novembre 1954 et cela ne changera pas" a-t-il martelé comme pour rassurer les catégories les plus vulnérables. Ce d'autant que ces derniers temps beaucoup a été dit sur l'éventualité de l'abondon, par l'Etat, de la politique de subvention et des transferts sociaux qui se chiffrent à des centaines de milliards de dinars sonnants et trébuchants. Tebboune a aussi évoqué les dires qui se répandent ça et là selon lesquelles l'argent et les hommes d'affaires sont en train de squatter tous les rouages de l'Etat et ses institutions. "Certains disent que nous allons nous confronter avec les hommes d'affaires, mais cela n'est pas vrai car l'Etat c'est l'Etat et l'argent c'est l'argent" a soutenu Tebboune en précisant que "nous allons faire la distinction entre l'argent et le pouvoir". Le Premier ministre, qui a longuement évoqué les principaux axes du plan d'action du gouvernement, a indiqué que "l'ambition de l'exécutif est de bosser la croissance économique". Pour ce faire il compte réformer le système national de statistiques. "Nos statistiques sont approximatives et il nous faut des statistiques fiables" a-t-il clamé. Car pour lui "l'économie nationale doit être bâtie sur des fondements scientifiques et des statistiques fiables". En présentant devant les députés le pan d'action du gouvernement, le Premier ministre a d'ailleurs, et d'emblée, mis en exergue les difficultés financières induites par la chute des prix du pétrole. "Nos ressources financières ont baissé de 50 % en trois ans (....) L'Algérie est sorti de l'ère de l'aisance financière en 2014" dira Tebboune. C'est durant l'été de cette année que les prix du baril de pétrole ont entamé leur tendance baissière plongeant l'économie nationale dans la crise financière aux conséquences assez palpables. Mais, malgré cette situation qui perdure depuis lors, Tebboune reste très optimiste en considérant même que "la situation est acceptable". "Nos réserves de change sont de l'ordre de 100 milliards de dollars et notre situation économique est solide et conforte notre position dans la région" a-t-il précisé non sans critiquer ceux qui prêchent les discours les plus pessimistes en brossant constamment un tableau des plus noirs. Le successeur d'Abdelmalek Sellal ne verse pas pour autant dans l'angélisme puisqu'il a de suite admis la nécessité "de passer à une nouvelle étape". Dans ce contexte il a clairement soutenu la fin de la stratégie qui faisait de la dépense publique la principale locomotive de l'économie nationale. Il faisait clairement allusion au manque de ressources financières à la dispositions de l'Etat obligé désormais de défricher de nouvelles voies. Il dira, à ce propos, qu'un des objectifs du gouvernement porte notamment sur l'encouragement et le soutien aux PME et PMI afin de créer de l'emploi. Cette nouvelle tendance implique nécessairement une dose d'austérité ou ce que le Premier ministre a appelé "la rationalisation des dépenses". "La rationalisation des dépenses publiques se fera en concertations avec tous les partenaires sociaux". Mais l'hôte de l'APN a aussi lancé le message selon lequel l'Etat ne compte pas laisser à l'abandon les couches les plus défavoriséesB de la population. "L'Algérie est un Etat social comme a été souligné dans la proclamation du 1er Novembre 1954 et cela ne changera pas" a-t-il martelé comme pour rassurer les catégories les plus vulnérables. Ce d'autant que ces derniers temps beaucoup a été dit sur l'éventualité de l'abondon, par l'Etat, de la politique de subvention et des transferts sociaux qui se chiffrent à des centaines de milliards de dinars sonnants et trébuchants. Tebboune a aussi évoqué les dires qui se répandent ça et là selon lesquelles l'argent et les hommes d'affaires sont en train de squatter tous les rouages de l'Etat et ses institutions. "Certains disent que nous allons nous confronter avec les hommes d'affaires, mais cela n'est pas vrai car l'Etat c'est l'Etat et l'argent c'est l'argent" a soutenu Tebboune en précisant que "nous allons faire la distinction entre l'argent et le pouvoir". Le Premier ministre, qui a longuement évoqué les principaux axes du plan d'action du gouvernement, a indiqué que "l'ambition de l'exécutif est de bosser la croissance économique". Pour ce faire il compte réformer le système national de statistiques. "Nos statistiques sont approximatives et il nous faut des statistiques fiables" a-t-il clamé. Car pour lui "l'économie nationale doit être bâtie sur des fondements scientifiques et des statistiques fiables".