Dans le cadre de la réforme des retraites, le gouvernement, par le biais de son ministre, prévoit de faire un geste en faveur des salariés exerçant des métiers pénibles, thème cher aux syndicats. Dans le cadre de la réforme des retraites, le gouvernement, par le biais de son ministre, prévoit de faire un geste en faveur des salariés exerçant des métiers pénibles, thème cher aux syndicats. S'exprimant devant un parterre de journalistes en marge de la rencontre nationale des directeurs des structures de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) et de la Caisse nationale d'assurance-chômage (Cnac), le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a déclaré que "la commission relative aux métiers à haute pénibilité sera installée prochainement". Tout en soulignant "l'importance du travail technique et scientifique que nécessite ce dossier". Alors que les Algériens seront appelés à travailler plus longtemps pour assurer l'équilibre des régimes de retraite, le nouveau gouvernement prévoit à son tour, dans le même temps à s'attaquer à la délicate question de la pénibilité. Mais la question qui se pose : Pourquoi rebondir avec ce dossier en ce temps précis. Sachant que la majorité des travailleurs sont en vacances ? Selon les observateurs, c'est un travail de communication de prévention pour la prochaine rentrée sociale qui s'annonce chaude et perturbée. Connaissant le caractère des syndicats regroupés au sein d'une coordination contre la révision du système de retraite, ces derniers se disent plus que jamais déterminés à aller de l'avant dans leur bras de fer avec le gouvernement. A ce titre, on peut se rappeler de la grève de deux jours observée les 17 et 18 octobre dernier, renouvelée les 24 et 25 du même mois. Ce mouvement a suscité une forte adhésion auprès des employés des secteurs adhérents... Dans la plateforme de revendications, l'Intersyndicale, qui dénonce l'exclusion des syndicats autonomes dans l'élaboration de cette loi, revendique à l'unanimité la pénibilité de leur travail et surtout la suppression pure et simple de ce projet de loi. Conscient de la situation qui a fait couler beaucoup d'encre, le ministre appelle subtilement ses partenaires à "ne pas se précipiter concernant cette question. Il faut prendre le temps nécessaire pour la préparation de la plateforme des métiers à haute pénibilité" avant de la soumettre aux partenaires pour examen et enrichissement, a-t-il insisté. A travers cet appel, le ministre remet-il en cause le travail accompli par son prédécesseur ? L'UGTA, rappelons-le, a été désignée par l'ex-gouvernement pour s'occuper de cette tâche lors de la dernière tripartite tenue le 5 juin dernier. Le but recherché de la définition de cette liste, est l'élaboration d'un décret exécutif définissant les critères des métiers qui seront concernés par la suppression de la retraite anticipée et sans condition d'âge. Les métiers pénibles peuvent être liés à des contraintes physiques (manutention de charges, postures pénibles), à un rythme de travail fatigant (travail de nuit, travail répétitif) ou à un environnement agressif (bruit, agents chimiques). La confection de cette liste devrait associer tous les spécialistes du monde du travail (directeurs des ressources humaines, médecins du travail, spécialistes des questions d'hygiène en milieu professionnel...). S'exprimant devant un parterre de journalistes en marge de la rencontre nationale des directeurs des structures de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) et de la Caisse nationale d'assurance-chômage (Cnac), le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a déclaré que "la commission relative aux métiers à haute pénibilité sera installée prochainement". Tout en soulignant "l'importance du travail technique et scientifique que nécessite ce dossier". Alors que les Algériens seront appelés à travailler plus longtemps pour assurer l'équilibre des régimes de retraite, le nouveau gouvernement prévoit à son tour, dans le même temps à s'attaquer à la délicate question de la pénibilité. Mais la question qui se pose : Pourquoi rebondir avec ce dossier en ce temps précis. Sachant que la majorité des travailleurs sont en vacances ? Selon les observateurs, c'est un travail de communication de prévention pour la prochaine rentrée sociale qui s'annonce chaude et perturbée. Connaissant le caractère des syndicats regroupés au sein d'une coordination contre la révision du système de retraite, ces derniers se disent plus que jamais déterminés à aller de l'avant dans leur bras de fer avec le gouvernement. A ce titre, on peut se rappeler de la grève de deux jours observée les 17 et 18 octobre dernier, renouvelée les 24 et 25 du même mois. Ce mouvement a suscité une forte adhésion auprès des employés des secteurs adhérents... Dans la plateforme de revendications, l'Intersyndicale, qui dénonce l'exclusion des syndicats autonomes dans l'élaboration de cette loi, revendique à l'unanimité la pénibilité de leur travail et surtout la suppression pure et simple de ce projet de loi. Conscient de la situation qui a fait couler beaucoup d'encre, le ministre appelle subtilement ses partenaires à "ne pas se précipiter concernant cette question. Il faut prendre le temps nécessaire pour la préparation de la plateforme des métiers à haute pénibilité" avant de la soumettre aux partenaires pour examen et enrichissement, a-t-il insisté. A travers cet appel, le ministre remet-il en cause le travail accompli par son prédécesseur ? L'UGTA, rappelons-le, a été désignée par l'ex-gouvernement pour s'occuper de cette tâche lors de la dernière tripartite tenue le 5 juin dernier. Le but recherché de la définition de cette liste, est l'élaboration d'un décret exécutif définissant les critères des métiers qui seront concernés par la suppression de la retraite anticipée et sans condition d'âge. Les métiers pénibles peuvent être liés à des contraintes physiques (manutention de charges, postures pénibles), à un rythme de travail fatigant (travail de nuit, travail répétitif) ou à un environnement agressif (bruit, agents chimiques). La confection de cette liste devrait associer tous les spécialistes du monde du travail (directeurs des ressources humaines, médecins du travail, spécialistes des questions d'hygiène en milieu professionnel...).