L'association Azday nAdelsand'Aokas, à l'est de Béjaïa, a dénoncé l'interdiction par les autorités d'une conférence que devait animer Armand Vial autour de son roman Mon chemin de terre. L'association Azday nAdelsand'Aokas, à l'est de Béjaïa, a dénoncé l'interdiction par les autorités d'une conférence que devait animer Armand Vial autour de son roman Mon chemin de terre. "Mme la chef de daïra refuse de nous octroyer un accusé de réception justifiant le dépôt du dossier pour la tenue de nos conférences, d'une part, et d'autre part, elle s'abstient de notifier l'interdiction de la conférence", dénonce l'association dans un communiqué. "Nous regrettons cet abus de pouvoir qui nous rappelle l'administration coloniale d'avant 1962, et nous appelons la population à rester vigilante et mobilisée pour défendre la liberté d'expression garantie pour tous par la Constitution du pays", ajoute l'association. Ce n'est pas la première fois qu'une conférence est interdite à Aokas. Depuis janvier dernier, pas moins de cinq rencontres avec des écrivains et autres chercheurs ont été interdites. Il s'agit des conférences: "La Langue kabyle dans la littérature et la science" que devait animer Larbi Yahioun, "Les mythes fondateurs des sociétés" avec Benhaimi Loubna, "Matoub Lounès: le chemin de lalégende"avec Hebbache Yacine,"La pensée kabyle" avec YounesAdli et, enfin, un hommage audéfunt, Nabil Fares, avec Renia Aouadene et Farida Boualit "Mme la chef de daïra refuse de nous octroyer un accusé de réception justifiant le dépôt du dossier pour la tenue de nos conférences, d'une part, et d'autre part, elle s'abstient de notifier l'interdiction de la conférence", dénonce l'association dans un communiqué. "Nous regrettons cet abus de pouvoir qui nous rappelle l'administration coloniale d'avant 1962, et nous appelons la population à rester vigilante et mobilisée pour défendre la liberté d'expression garantie pour tous par la Constitution du pays", ajoute l'association. Ce n'est pas la première fois qu'une conférence est interdite à Aokas. Depuis janvier dernier, pas moins de cinq rencontres avec des écrivains et autres chercheurs ont été interdites. Il s'agit des conférences: "La Langue kabyle dans la littérature et la science" que devait animer Larbi Yahioun, "Les mythes fondateurs des sociétés" avec Benhaimi Loubna, "Matoub Lounès: le chemin de lalégende"avec Hebbache Yacine,"La pensée kabyle" avec YounesAdli et, enfin, un hommage audéfunt, Nabil Fares, avec Renia Aouadene et Farida Boualit