Le jour "J" est enfin arrivé. C'est en effet aujourd'hui samedi que le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et le Front du changement (FC) vont fusionner pour former une seule entité politique. Le jour "J" est enfin arrivé. C'est en effet aujourd'hui samedi que le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et le Front du changement (FC) vont fusionner pour former une seule entité politique. Cette union sera entérinée aujourd'hui lors d'un congrès extraordinaire. Le MSP, puisque c'est ce mouvement en vérité qui va accueillir en son sein le FC, va récupérer pour ainsi dire une partie de ses troupes qui ont fait dissidence voila quelques années déjà. D'ailleurs le FC n'existe plus. En perspective de cette union, il s'est officiellement auto dissout le 1er juillet dernier. Pour les modalités de cette fusion, minutieusement préparée, il sera question lors des assises d'aujourd'hui de former le conseil consultatif et le bureau national. Dans la pratique ce sont les membres du conseil consultatif du FC dissout qui vont intégrer le conseil consultatif du MSP et il en sera de même pour les membres du bureau national. La présidence du MSP sera confiée dans un premier temps, à Abdelmadjid Menasra, qui a dirigé le FC depuis sa création jusqu'au 1er juillet dernier. Mais ce n'est que pour quelques mois seulement, quatre plus exactement, que Menasra dirigera les destinées du mouvement islamiste et il est dès lors certain que c'est lui qui animera la campagne électorale lors des élections locales prévues en automne. Abderrazak Makri reprendra les rênes après cette courte période et ce jusqu'au congrès ordinaire du MSP qui aura lieu avant la fin du premier semestre de 2018. Et là ce sont les militants congressistes qui vont élire toutes les instances du mouvement, y compris le président. Le congrès d'aujourd'hui est préparé miteusement depuis de longs mois déjà. Cela est en effet le cas depuis l'annonce, par les deux partis, de leur volonté d'unir leurs rangs. En revenant donc à la maison-mère, c'està- dire le MSP, Abdelmadjid Menasra,met un terme à un divorce qui a duré 8années. En effet, c'est au lendemaind'un congrès du MSP, tenu au printempsde l'année 2008, qu'AbdelmadjidMenasra et ses fidèles ont quitté lesrangs du mouvement cher à feuMahfoud Nahnah. Une dissension quiétait dans l'air puisque le MSP était enbutte à d'intenses luttes intestines. Deux camps se disputaient le leadership du mouvement. Il s'agit d'un côtédes partisans de Bouguerra Soltani et, de l'autre, des fidèles de Menasra. Unelutte qui a alors fortement déteint sur les travaux de ce congrès, qui ont été bloqués durant deux jours. Mais au bout du suspense c'est Bouguerra Soltani qui a finalement remporté lamise en se faisant élire à la présidencedu mouvement pour un deuxièmemandat de cinq ans. Menasra et ses amis ont alors créé le Front du changement nquelques mois plus tard entérinant ainsi le divorce avec le MSP. Le FC n'a pas cependant réussi à se faire une place sur la scène politique nationale comme l'atteste d'ailleursson score électorale lors des électionslégislatives de 2012 ou il n'a obtenuque quelques sièges qui se comptentsur les doigts d'une seule main. D'autres part le FC s'est aussi fissurépuisque la majorité des cadres dirigeants a quitté le parti pour créée un nouveau mouvement politique En effet,emmenés par Mustapha Benmehdi, lesdissidents ont crée le mouvement del'édification nationale (Harakat El Binaa). Une dissidence qui a a considérablement affaibli le FC qui a été ainsividé de sa sève. Il était dès lors évidentqu'Abdelmadjid Menasra était dans une inconfortable posture. Il courait, selon nomibre d'observateurs, vers unemort politique certaine. D'où, sans aucun doute, ce retour au sein du MSP. En récupérant ses anciens dissidents le MSP sort, incontestablement, renforcé.Cette union a déjà été mise en oeuvrelors des élections législatives du 4 maipassé. Les deux partis ont confectionné des listes communes lors de ce scrutin ou ils ont obtenu 34 sièges à l'APN, loin, très lin du FLN et du RND. Cette union sera entérinée aujourd'hui lors d'un congrès extraordinaire. Le MSP, puisque c'est ce mouvement en vérité qui va accueillir en son sein le FC, va récupérer pour ainsi dire une partie de ses troupes qui ont fait dissidence voila quelques années déjà. D'ailleurs le FC n'existe plus. En perspective de cette union, il s'est officiellement auto dissout le 1er juillet dernier. Pour les modalités de cette fusion, minutieusement préparée, il sera question lors des assises d'aujourd'hui de former le conseil consultatif et le bureau national. Dans la pratique ce sont les membres du conseil consultatif du FC dissout qui vont intégrer le conseil consultatif du MSP et il en sera de même pour les membres du bureau national. La présidence du MSP sera confiée dans un premier temps, à Abdelmadjid Menasra, qui a dirigé le FC depuis sa création jusqu'au 1er juillet dernier. Mais ce n'est que pour quelques mois seulement, quatre plus exactement, que Menasra dirigera les destinées du mouvement islamiste et il est dès lors certain que c'est lui qui animera la campagne électorale lors des élections locales prévues en automne. Abderrazak Makri reprendra les rênes après cette courte période et ce jusqu'au congrès ordinaire du MSP qui aura lieu avant la fin du premier semestre de 2018. Et là ce sont les militants congressistes qui vont élire toutes les instances du mouvement, y compris le président. Le congrès d'aujourd'hui est préparé miteusement depuis de longs mois déjà. Cela est en effet le cas depuis l'annonce, par les deux partis, de leur volonté d'unir leurs rangs. En revenant donc à la maison-mère, c'està- dire le MSP, Abdelmadjid Menasra,met un terme à un divorce qui a duré 8années. En effet, c'est au lendemaind'un congrès du MSP, tenu au printempsde l'année 2008, qu'AbdelmadjidMenasra et ses fidèles ont quitté lesrangs du mouvement cher à feuMahfoud Nahnah. Une dissension quiétait dans l'air puisque le MSP était enbutte à d'intenses luttes intestines. Deux camps se disputaient le leadership du mouvement. Il s'agit d'un côtédes partisans de Bouguerra Soltani et, de l'autre, des fidèles de Menasra. Unelutte qui a alors fortement déteint sur les travaux de ce congrès, qui ont été bloqués durant deux jours. Mais au bout du suspense c'est Bouguerra Soltani qui a finalement remporté lamise en se faisant élire à la présidencedu mouvement pour un deuxièmemandat de cinq ans. Menasra et ses amis ont alors créé le Front du changement nquelques mois plus tard entérinant ainsi le divorce avec le MSP. Le FC n'a pas cependant réussi à se faire une place sur la scène politique nationale comme l'atteste d'ailleursson score électorale lors des électionslégislatives de 2012 ou il n'a obtenuque quelques sièges qui se comptentsur les doigts d'une seule main. D'autres part le FC s'est aussi fissurépuisque la majorité des cadres dirigeants a quitté le parti pour créée un nouveau mouvement politique En effet,emmenés par Mustapha Benmehdi, lesdissidents ont crée le mouvement del'édification nationale (Harakat El Binaa). Une dissidence qui a a considérablement affaibli le FC qui a été ainsividé de sa sève. Il était dès lors évidentqu'Abdelmadjid Menasra était dans une inconfortable posture. Il courait, selon nomibre d'observateurs, vers unemort politique certaine. D'où, sans aucun doute, ce retour au sein du MSP. En récupérant ses anciens dissidents le MSP sort, incontestablement, renforcé.Cette union a déjà été mise en oeuvrelors des élections législatives du 4 maipassé. Les deux partis ont confectionné des listes communes lors de ce scrutin ou ils ont obtenu 34 sièges à l'APN, loin, très lin du FLN et du RND.