Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) va intégrer dans ses rangs le Front du changement (FC). Ce dernier, formé il y a quelques années de cela par Abdelmadjid Menasra, va en effet rejoindre le MSP pour ne faire qu'un seul mouvement. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) va intégrer dans ses rangs le Front du changement (FC). Ce dernier, formé il y a quelques années de cela par Abdelmadjid Menasra, va en effet rejoindre le MSP pour ne faire qu'un seul mouvement. En somme, c'est Abdelmadjid Menasra, qui a fait dissension du MSP en 2008, qui rejoint avec armes et bagages la maison-mère. Ce projet de fusion des deux mouvements en discussion depuis des mois vient de trouver une issue favorable. D'ailleurs les instances dirigeantes du MSP et FC, ont entériné cet accord de fusion. Les conseils consultatifs des deux mouvements, réunis séparément en session extraordinaire ce week-end, ont donné leur quitus. En récupérant ses anciens dissidents le MSP sort, incontestablement, renforcé et peut entrevoir l'avenir sous de meilleurs auspices. Cela se vérifiera dès les prochaines joutes politiques. Lors des prochaines élections législatives, prévues ce printemps, les deux mouvements participeront avec des listes communes. Toutefois, comme prévu par l'accord de fusion, c'est sous le label MSP que seront confectionnées ces listes électorales. Autant dire que le FC va disparaître de la scène nationale. En revenant donc à la maison mère, c'est-à-dire le MSP, Abdelmadjid Menasra, met un terme à un divorce qui a duré 8 années. En effet, c'est au lendemain d'un congrès du MSP, tenu au printemps de l'année 2008, qu'Abdelmadjid Menasra et ses fidèles, ont quitté les rangs du mouvement cher à feu Mahfoud Nahnah. Une dissension qui était dans l'air puisque le MSP était en butte à d'intenses luttes intestines. Deux camps se disputaient le leadership du mouvement. Il s'agit d'un côté des partisans de Bouguerra Soltani et, de l'autre, des fidèles de Menasra. Une lutte qui a alors fortement déteint sur les travaux de ce congrès qui ont été bloqués durant deux jours. Mais au bout du suspense, c'est Bouguerra Soltani qui a finalement remporté la mise en se faisant élire à la présidence du mouvement pour un deuxième mandat de cinq ans. Menasra et ses amis ont alors créé le Front du changement quelques mois plus tard entérinant ainsi le divorce avec le MSP. Le FC n'a pas cependant réussi à se faire une place sur la scène politique nationale comme l'atteste d'ailleurs son score électoral lors des élections législatives de 2012 où il n'a obtenu que quelques sièges qui se comptent sur les doigts d'une seule main. D'autres part, le FC s'est aussi fissuré puisque la majorité des cadres dirigeants a quitté le parti pour créer un nouveau mouvement politique En effet, emmenés par Mustapha Benmehdi, les dissidents ont crée le Mouvement de l'édification nationale (Harakat El Binaa). Une dissidence qui a considérablement affaibli le FC qui a été ainsi vidé de sa sève. Il était dès lors évident qu'Abdelmadjid Menasra était dans une inconfortable posture. Il courait, selon nombre d'observateurs, vers une mort politique certaine. D'où, sans aucun doute, ce retour au sein du MSP. Un retour qui intervient dans un contexte marqué par la conclusion d'un autre accord de fusion entre le mouvement Enahda et le FJD que préside Abdallah Djaballah. En somme, c'est Abdelmadjid Menasra, qui a fait dissension du MSP en 2008, qui rejoint avec armes et bagages la maison-mère. Ce projet de fusion des deux mouvements en discussion depuis des mois vient de trouver une issue favorable. D'ailleurs les instances dirigeantes du MSP et FC, ont entériné cet accord de fusion. Les conseils consultatifs des deux mouvements, réunis séparément en session extraordinaire ce week-end, ont donné leur quitus. En récupérant ses anciens dissidents le MSP sort, incontestablement, renforcé et peut entrevoir l'avenir sous de meilleurs auspices. Cela se vérifiera dès les prochaines joutes politiques. Lors des prochaines élections législatives, prévues ce printemps, les deux mouvements participeront avec des listes communes. Toutefois, comme prévu par l'accord de fusion, c'est sous le label MSP que seront confectionnées ces listes électorales. Autant dire que le FC va disparaître de la scène nationale. En revenant donc à la maison mère, c'est-à-dire le MSP, Abdelmadjid Menasra, met un terme à un divorce qui a duré 8 années. En effet, c'est au lendemain d'un congrès du MSP, tenu au printemps de l'année 2008, qu'Abdelmadjid Menasra et ses fidèles, ont quitté les rangs du mouvement cher à feu Mahfoud Nahnah. Une dissension qui était dans l'air puisque le MSP était en butte à d'intenses luttes intestines. Deux camps se disputaient le leadership du mouvement. Il s'agit d'un côté des partisans de Bouguerra Soltani et, de l'autre, des fidèles de Menasra. Une lutte qui a alors fortement déteint sur les travaux de ce congrès qui ont été bloqués durant deux jours. Mais au bout du suspense, c'est Bouguerra Soltani qui a finalement remporté la mise en se faisant élire à la présidence du mouvement pour un deuxième mandat de cinq ans. Menasra et ses amis ont alors créé le Front du changement quelques mois plus tard entérinant ainsi le divorce avec le MSP. Le FC n'a pas cependant réussi à se faire une place sur la scène politique nationale comme l'atteste d'ailleurs son score électoral lors des élections législatives de 2012 où il n'a obtenu que quelques sièges qui se comptent sur les doigts d'une seule main. D'autres part, le FC s'est aussi fissuré puisque la majorité des cadres dirigeants a quitté le parti pour créer un nouveau mouvement politique En effet, emmenés par Mustapha Benmehdi, les dissidents ont crée le Mouvement de l'édification nationale (Harakat El Binaa). Une dissidence qui a considérablement affaibli le FC qui a été ainsi vidé de sa sève. Il était dès lors évident qu'Abdelmadjid Menasra était dans une inconfortable posture. Il courait, selon nombre d'observateurs, vers une mort politique certaine. D'où, sans aucun doute, ce retour au sein du MSP. Un retour qui intervient dans un contexte marqué par la conclusion d'un autre accord de fusion entre le mouvement Enahda et le FJD que préside Abdallah Djaballah.